Ceci n’est pas un cafe racer

Devenu fournisseur de pièces pour les sr, les w650 kawa et les triumph à travers omega racer, sa societé, Markus Pintzinger a voulu montrer de quoi il était capable en transformant radicalement sa sr400 de 98, voici comment…

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Il aura fallu un an et demi à Markus Pintzinger pour terminer la réalisation de cette moto qu’il a nommée  “Sunmaster 14”. L’homme est aux commandes de la société Omega Racer et, parmi ses occupations, il distribue des pièces pour les Yamaha SR ; autant dire qu’il savait très bien où et comment trouver les meilleurs éléments pour son projet et ce malgré le fait qu’il soit établi en Thaïlande depuis une dizaine d’années.Markus a trouvé ce nom “Sunmaster14” dans une nouvelle d’Isaak Asimov et il l’a noté dans un coin de sa tête comme étant probablement évocateur de nombreuses choses et que probablement il l’utiliserait par la suite. Lorsque les premières esquisses ont été faites pour ce projet, ce nom s’est imposé de lui-même à Markus qui y retrouve ce qui fait l’essence même de cette moto. 

LA YAMAHA SR EST UNE MOTO TRÈS POPULAIRE, LA DEMANDE DE PIÈCES DÉTACHÉES EST FORTE.

Notre homme ne mâche pas ses mots et il ne souhaite pas qu’on puisse pratiquer d’amalgame à la légère, il déclare : « Les gens sont bien prompts à coller l’étiquette cafe racer ces derniers temps sur tout et n’importe quoi, mais ma moto n’en est définitivement pas un. Je puise mon inspiration dans les motos de course des années 60 et 70 à l’époque où chaque pièce qui était ajoutée, remplacée ou virée l’était avec comme objectif spécifique de permettre à la moto d’aller beaucoup plus vite. 
Mon objectif était de créer une moto dotée de lignes simples et intemporelles avec un vrai côté racing. »  Effectivement, on est immédiatement attiré par les courbes sensuelles du carénage en alu, réalisé à une seule unité par le même fournisseur qui lui a fabriqué à la main le réservoir et le cul de selle, qui eux sont en alu aussi mais brossé cette fois. La selle en cuir a été réalisée par les gars de l’atelier The Sports, l’un des plus talentueux de Thaïlande. Markus s’est occupé de son côté de réaliser la bande qui maintient le réservoir en place, les badges qui prennent place sur ses côtés et le garde-boue en fibre sous le cul de selle. Le cadre de cette SR400 a été passé à l’époxy… trois fois. La boîte qui avait été mandatée pour le faire ayant merdé deux fois, ce n’est qu’après avoir déniché Cog’n’Roll, un atelier spécialisé de Bangkok que Markus s’avoua enfin satisfait du résultat, ce bronze satiné serait la teinte qui se marierait le mieux avec le  marron foncé de la selle.

POUR UN PREMIER ESSAI DE MODIFICATION D’UNE MOTO MARKUS EST ALLÉ AU BOUT DE SON RÊVE.

Le moteur a été démonté de A à Z, nettoyé avant d’être remonté, si à l’intérieur rien de nouveau n’a été ajouté, c’est maintenant un Keihin FCR39 qui fait carburer le mono Yamaha et le tout s’exprime via un joli mégaphone chromé. Un radiateur d’huile a été ajouté et les durites sont d’un diamètre supérieur à l’origine. Des jantes Akront, des amortisseurs Öhlins à l’arrière et des ressorts WP dans la fourche, plus un bras oscillant léger en alu, voilà quelques ingrédients supplémentaires à la recette du mono racing selon Omega Racer. Cette Yamaha SR400 de 1998 n’a pas seulement l’air belle, elle est aussi efficace et racée et Markus en est pleinement satisfait. Pour son premier exercice sur cette base dont il est devenu un grand amateur on peut dire qu’il a fait du bon boulot.

 

 

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