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Les 12 ans du Stunt Zone c’est ce weekend !!

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Le StuntZone c’est une institution en Suisse, au même titre que le chocolat Ragusa et Couleur3, c’est un bar et un garage moto à Saint-Aubin (Canton de Fribourg) pas loin du Lac de Neuchâtel, à quelques km de la frontière française. C’est aussi le lieu d’une importante concentre hebdomadaire de motos chaque mercredi, bref un endroit incontournable. C’est notre ami Nico Wolleb qui a réalisé l’affiche de la fiesta qui s’annonce mémorable qui aura lieu là bas pour fêter les 12 ans du Stunt Zone !! Debleu ça va ouiner ou bien ?

Pour en savoir plus, rendez vous sur la page FB du Stunt Zone en cliquant ICI

Diamond Atelier et la Ducati Sixty2

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Les munichois de Diamond Atelier sont des habitués de nos colonnes, ils ont choisi de proposer des modifications très soignées et cette Ducati ne déroge pas à la règle. C’est la version 400cc du Scrambler qui servira de base cette fois, cette petite cylindrée ne se prend pas pour une grande routière et ça tombe bien c’est ce que leur client recherchait ici, une petite citadine cossue lui permettant des trajets quotidiens et éventuellement une belle balade à deux le weekend.
Puisqu’ils sont très fans du réservoir d’origine de ce petit Scrambler, il ne changera pas, par contre beaucoup de choses vont dégager et être soigneusement modifiées ou remplacées. Le bras oscillant d’origine en acier s’en va et un modèle en aluminium provenant de la grande sœur 803cc le remplace. Un amortisseur Wilbers commandé spécialement pour l’occasion sera monté également, une toute nouvelle fourche sera installée et rabaissée pour conserver l’assiette de la moto.
Bien entendu des jantes à rayons seront indispensables, les incontournables Kineo seront choisies et des Racetec RR K3 de chez Metzeler termineront la liaison au sol de la machine. Pour freiner le tout, c’est dans la famille Ducati que le maître cylindre Brembo PSC-16 sera choisi, il commandera des étriers ABM
Pour le reste, si la boucle arrière a été remplacée par un élément totalement home-made de très bonne facture, les compères de Diamond Atelier se sont surtout concentré sur les détails comme les minuscules clignotants Kellermann qui sont des prototypes développés pour l’occasion qui viennent de part et d’autre d’un phare d’origine Ducati avec ses leds sur le pourtour.
De la même manière, en s’adressant à la société SC-Project, ils ont pu faire réaliser un échappement sur mesure pour ce projet, mais loin de se laisser aller à du full racing maxi barouf, ils se sont concentré à maintenir l’équilibre entre l’agrément apporté et le niveau sonore très contenu. N’oublions pas que cette moto est principalement utilisée en ville, pas trop le temps pour des courses poursuites quotidienne pour le client.
La boite à air d’origine a disparu au profit de filtres à air K&N et l’espace libre sous la selle fabriquées maison en cuir beige est étonnant. Cette moto leur permet de montrer qu’on peut réaliser un travail soigné et chic sur une base relativement modeste et se faire très plaisir avec un outil de déplacement bien basique.

Beringer connait ses classics

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Développée sur les bases dimensionnelles des étriers de course pour motos anglaises (symétrique entraxe 89mm) ou italiennes des 80’s (entraxe 108mm), le montage se fait en lieu et place de l’origine. Avec deux pistons de Ø38mm rectifiés, et des mélanges de plaquettes modernes (route 506HS ou racing 506RS), vous améliorez les performances en conservant le look d’origine.
Les éléments Classic sont disponibles dans les 12 couleurs que propose BERINGER (standard : noir et doré).
Poids étrier (environ) : 960g avec plaquettes
Découvrez tous les détails de ces produits en cliquant ICI

Le plus cool porte-clé Kawa Zeph

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Superbe petit porte-clé en forme de réservoir de Kawa Zephyr Héritage, celle qui s’inspirait des 900Z et a été précurseure des neo-retro, disponible chez Webike au Japon, le truc indispensable car rigoureusement inutile.
De toute façon à 4$ si ça vous intéresse cliquez ICI

From Mad-Max to Zero by Ocgarage

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Oscar Tasso, le boss d’Ocgarage à Ravena en Italie a été contacté par Sauro pour lui transformer une tranquille Kawasaki Zephyr 1100 en une réplique inspirée de la moto de Jim Goose dans le premier Mad Mad de 1979. (Notez que le carénage de la Kawa du méchant du film, Toe Cutter est strictement identique) Un français basé à Melbourne avait réalisé les originaux pour le compte de sa société nommée La Parisienne, ils ont été souvent copiés depuis, en particulier par la société japonaise Whitehouse, puis par Airtech en Californie.
Oscar décida de chercher un peu plus loin et de ne pas juste réaliser une énième version copie de cette iconique machine, après avoir longuement discuté avec son client, il pu cerner ses autres passions et certaines imageries qui lui tenaient à cœur ; les warbirds et la seconde guerre mondiale en faisaient partie, en particulier les décorations de fuselage des avions qui attaquèrent Pearl Harbor le 7 décembre 1941, les mythiques Mitsubishi A6M Zero Fighter.
Le gris typique des chasseurs nippons orné du rond rouge symbolisant l’Empire du Soleil Levant serait donc choisi, les deux bandes jaunes horizontales marquent l’avion du squadron leader1. Au lieu de l’immatriculation, Oscar a voulu faire un clin d’œil en inscrivant I-MBAD pour i’m bad !! C’est vrai que sa Zephyr est un poil plus agressive visuellement que l’originale.
Depuis notre première rencontre à Verone en 2013, Oscar Tasso ne cesse de nous étonner par ses choix et son exigence à ne pas faire comme tous les autres, mais au contraire à chercher sa propre voie et ses idées, si étonnantes soient-elles dans des univers totalement assumés, le tout avec un soin dans la réalisation et dans les détails qui réjouit toujours.
Retrouvez les réalisations d’Ocgarage sur leur site internet en cliquant ICI
Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez voir le travail d’Oscar Tasso sur sa page facebook en cliquant ICI

Carole, histoire humaine d’un circuit moto

Savez-vous d’autre part que le département des Bouches du Rhône (13), haut lieu de la culture kéké s’il en est, fourmillant de champions du monde de sports mécaniques en tout genre (et ce n’est qu’à moitié une boutade tant il vrai que ce coin nous en a donné des vrais) ne dispose d’aucune infrastructure sur laquelle on puisse pratiquer la vitesse à moto en toute sécurité ? Il y a deux circuits dans la Var, le célèbre Paul Ricard et le Circuit du Luc, mais le Grand Sambuc près d’Aix en Provence est bordé de rochers donc impraticable en moto et l’autre circuit, Fontage près de Salon de Provence est une piste d’essai appartenant à Michelin. Tout cela pour dire que l’existence d’un circuit n’est pas une évidence et maintenir sa présence est de plus en plus compliqué. Le Circuit Carole a débuté son existence sous forme d’une lutte, c’est au fil d’une réaction à un état de fait tragique dont l’étincelle sera la mort de la jeune Carole, passagère d’un accident de trop lors des runs sauvages à Rungis que ce qui deviendra plus tard la FFMC  lèvera des troupes dont l’agitation, correctement médiatisée permettra à un circuit d’être mis en œuvre par les services publics. Ainsi débutera une véritable épopée, encore inachevée à ce jour, dont chaque acteur interviendra comme dans un drame antique avec ses heures de gloire, ses trahisons, ses faiblesses toutes humaines et la marque du destin.
 
 C’est Zef Enault qui fut à juste titre mandaté par la FFM, actuellement en charge de la gestion de ce qui est devenu une piste incontournable du paysage de la moto en France, pour regrouper les informations et rédiger cette somme qui démarre aux sources et explique fort bien la situation avant 1979 et n’oublie aucun détail jusqu’à aujourd’hui et les incertitudes qui subsistent quand à un déménagement éventuel. Ce qui frappe d’emblée c’est l’angle HUMAIN qu’a délibérément choisi Zef, du décès de Carole Le Fol en 1977 en passant par les portraits des différents protagonistes des manifestations qui suivront, puis les prises de pouvoir des uns, les abus des autres, les intervenants médiatiques, puis politiques, au gré des changements à la tête de l’état, jusqu’au règne du Président Jacques Bolle ancien pilote parmi les meilleurs français (et premier recordman du tour sur cette piste en 1980), actuellement à la tête de la FFM. C’est l’humain qui prédomine ce récit passionnant, et comment pourrait il en être autrement ? La moto après tout est un divertissement qui ne souffre aucune explication rationnelle, c’est la passion qui nous mène, un point c’est tout.
 
 Résidant en province, la cambrousse quoi, je n’ai jamais eu l’occasion d’aller rouler à Carole, pour moi c’est avant tout le circuit des parigots, pourtant je suis conscient de son importance pour ce qui est de la survie de cette activité motocycliste sur piste. Si Carole était en danger, je pense que je serais capable de monter au créneau alors que je n’y suis jamais allé. Je ne peux qu’espérer  très fort que les incertitudes actuelles, liées au fait qu’un emplacement qui fut un temps « loin de Paris » est aujourd’hui au cœur du « grand Paris » et que les promoteurs lorgnent sur cet espace, n’en seront pas fatales. N’oublions pas que Mme Hidalgo est farouchement anti moteur et que si les affreux JO sont appelés de ses vœux, la moto ne fait partie des sports dont on parle, écoutez donc un journal TV ou radio un lundi, lendemain d’une course MotoGP durant laquelle Zarco a brillé… vous saurez tout sur tout les autres sports… Lorsque la ré-affectation de l’emplacement actuel du circuit aura été acté et que les bulldozers seront déjà à l’œuvre, il y a fort à parier qu’il conviendra d’être vigilant car il se pourrait bien que le dossier de Carole2 soit bien plus lent à se mettre en route que celui qui clôturera l’existence du premier.
 Carole Le Fol
 Pour conclure ce qui aurait du être une simple chronique d’un livre passionnant, il ne fait pas de doute pour moi que nous vivons les dernières années des sports mécaniques, 5, 10 ans, maximum, les circuits sont menacés de toutes parts, les riverains qui ont acheté des terrains à proximité en connaissance de cause profitant de prix bas, sont maintenant ligués contre ces brutes sanguinaires hurlantes, arc-boutés qu’ils sont sur leur écologie de circonstance. Et tout le monde s’en fout, la capacité de mobilisation des années 70-80 est morte, plus personne n’y croit, on signe vite fait une pétition en ligne et on retourne envoyer des snap-chat ou des instatrucs. J’ai même essayé de joindre les responsables d’un circuit en butte à de très vindicatifs voisins dans l’Ain, ça ne les intéresse même pas qu’on s’intéresse à leur cas. Quelle tristesse. Jetez-vous sur ce livre superbe si vous n’aviez pas idée que derrière les infrastructures d’un circuit se cache toute une histoire humaine faite de larmes et de découragements mais aussi de joie et de célébrations de victoire. La moto c’est ça, la vie aussi.

Triton Track Days 2017

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Motos anciennes et side-cars d’avant 1985 seront les bienvenus pour cette journée de piste entres amis, les amis de la moto en particulier, les belles anglaises sont souvent en force, mais ces gens ont l’esprit ouvert et d’autres belles de piste seront présentes également. Ci-dessous quelques belles photos de CM Pezon shootée lors d’une précédente édition
organisés par les Amis de la Moto , toutes les infos sur : www.lesamisdelamoto.fr / 06 62 45 71 97

Louis sort son nouveau manuel de mécanique

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Louis édite son nouveau manuel de mécanique
Louis.de, plus connu des français sous l’adresse internet louis-moto.fr est un équipementier incontournable, depuis 4 ans ils éditent et distribuent ce manuel de mécanique appliquée aux moto, loin d’être une formation diplomante pour ouvrir un atelier après sa lecture, ce quasi magazine de 148 pages ravira le bricoleur néophyte en recherche de trucs et d’astuces pour lui simplifier la tâche.
Au sein de RAD, nous avons une longue histoire commune avec la société Louis, et une solide amitié avec leurs équipes en résulte, de toute façon, lorsque votre commande de fin d’année arrive comme cela, on sait qu’on a pas affaire à n’importe quelle boite :
Il vous suffira de vous rendre sur leur site pour le demander (disponible dans la limite des stocks) il vous en coutera 1,99€, à peine le tarif de la poste pour vous l’envoyer. Cliquez ICI

Britten, la légende de retour au TT

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Nick Jefferies on the Britten V1000 at 1994 Isle of Man TT

Nick-on-britten-v1000

Une RAD GPZ, la piste pour pas cher

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Retour sur le projet Cheap Piste : Episode 1

Cet article revient sur un feuilleton dont vous pourrez suivre l’évolution au fur et à mesure. L’idée est de monter une moto polyvalente, simple et robuste pour participer à plusieurs événements, sur piste ou sur route. Sans être un spécialiste du métier, en apprenant au fur et à mesure et en faisant des rencontres importantes. Chaque étape de ce projet fera l’objet d’un compte-rendu, les déceptions, les erreurs, les progrès, tout vous sera raconté. Nous essayerons de mettre la couronne du même côté que le pignon de sortie de boîte pour que cette moto fonctionne vraiment. 

Tout est toujours question de moyens financiers pour faire faire, ou de connaissances techniques pour faire soi-même, c’est la base. Dans le magazine RAD, vous avez pu voir de très belles réalisations, œuvres de véritables artistes dont c’est le métier, elles sont destinées à des commanditaires qui estiment que chacun son métier et qui sont disposés à payer ce qu’il faut pour se les procurer, et tant mieux. Vous avez pu aussi, à égale mesure, voir les réalisations non moins belles de gens doués de leurs mains et équipés de solides ateliers, ces gars-là travaillent pour eux, ils mettent à profit leurs compétences professionnelles, souvent utilisées à tout autre chose la semaine à leur boulot pour produire des motos qui sont parfois de véritables “accomplissements”.  

LA GPZ 500, UN ROBUSTE
TWIN
QUATRE-TEMPS
PRODUIT DE 1987 À 2005

Et puis entre ces deux catégories, il a des gens qui n’osent pas se lancer, parce qu’ils n’ont pas appris ces choses-là à la base de leur cursus scolaire ou au fil de leur parcours pro et qui se disent : « Je me lancerais bien, mais je ne sais pas par quel bout prendre le truc ». Ce projet est pour eux un moyen de  prouver qu’on peut, à tout petit budget, se monter une moto marrante, utilisable, joueuse, polyvalente, racée, fun… etc., et aller ensuite tâter sans complexe de la piste, des stages, du rallye et tout un tas d’aventures qui vous feront voir plein d’aspects différents de la moto sans pour autant envisager de monter le budget de Tech3 ou du HRC. J’ai donc cherché une GPZ 500 d’après 94 pour avoir un modèle avec les roues en 17“ et un bon freinage.

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POURQUOI UNE KAWA 500 GPZ ?
Quelques motos qu’on aurait pu choisir pour le même projet, selon le même cahier des charges (ou presque).
– Bi-cylindre pour une question d’encombrement, d’économie de fournitures et de plus grande simplicité à bricoler.
– Dotée d’un démarreur pour plus de commodité et de polyvalence.
– De grande diffusion pour la disponibilité des pièces détachées, neuves ou d’occasion.
– En roues de 17“ pour un plus grand choix de pneumatiques de bonne qualité.

Chez Honda le choix aurait pu se porter sur le CB500 twin double ACT des années 90 à 2003, rigoureusement indestructible mais pas très sexy, ou une CB450S de la fin des années 80, twin à refroidissement par air, simple arbre à came en tête, un très bon choix aussi. Chez Suzuki, une GSE500 bien que simple arbre à came serait un choix sympa, une CX500 pourquoi pas, perso je ne suis pas fan du tout. Autre possibilité pas si évidente que ça, le 600 Mostro, solide et simple, mais à l’achat on est tout de même un peu au dessus des bases japonaises citées avant, ce qui est un peu éliminatoire quand au coté low-budget du cahier des charges.
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J’en ai donc trouvé une très propre pour 800€, cette première main totalise 26 000km et semblait sortir de chez le concessionnaire. J’ai eu des scrupules à la désosser pour en faire la base du projet RAD, et puis dans la foulée, mon pote Loïc de Banck Brothers Bike à Marseille me dit qu’il en a une qui prend la poussière dans sa cour, et en plus, il me la livre, c’est pas un pote ça ? Me voilà avec une seconde base, moins rutilante, que rien ne me retient de dépoiler, mais c’est une pré, non rien à voir avec l’amour est dans le pré, c’est une avant-94, donc roues en 16“.  

Il ne suffit pas de changer les deux roulettes, il faut une nouvelle fourche, un nouveau bras oscillant aussi. je fouille le “coin coin” et je tombe sur ce que je cherche, vers Carpentras, je vois que le monsieur a d’autres annonces concernant la même moto, quand j’arrive, dans le garage, éparpillés aux quatres coins, il y a les trois quarts d’une GPZ 500 de 97, moteur, roues, fourche, freins etc. Tout sauf un cadre et un réservoir, tout le reste y est, j’emporte le lot pour une bouchée de pain. De retour à l’atelier, ça commence à ressembler à une annexe d’un concess Kawa des années 90, heureusement que j’ai vendu mon 900 Ninja avant de démarrer le projet (c’est sa vente qui m’a servi de budget pour la suite), j’ai une GPZ post 94 nickel, une pré 94 pas nickel mais moteur tournant et complète et un tas de pièces de post 94 dont un moteur qui est ultra propre mais à priori ne tourne pas rond… Reste à faire quelque chose de tout ça, rapidement et pour pas cher.
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L’idée : trouver une kawasaki gpz500 à pas cher, en faire une petit meule sympa avec un look un peu plus sexy que l’origine et ensuite aller avec elle expérimenter toute sorte de sorties, que ce soient des stages pistes, des rallyes routiers ou de simples journées sur circuit.

D’abord, pourquoi avoir choisi une Kawasaki 500 GPZ ? Il y a beaucoup de motos éligibles sur le même principe, mais par élimination, il y a pas mal de modèles et de types qui ont été écartés. Pour avoir fait quelques tentatives sur piste en VMA, j’ai pu expérimenter moi-même ce que ça implique avec un deux-temps un peu ancien, j’ai pu aussi être témoin de ce que ça impliquait avec un gros mono anglais, ou avec un flat twin allemand quelque peu exclusif, cela m’a permis de cerner quelques difficultés qui auraient rendu d’entrée ce projet caduque. Avec le petit twin 350 ou 250 de chez Suzuki j’ai pu voir que, si la mécanique est relativement simple, elle est aussi plutôt fragile quand on lui demande d’aller dans les tours, les pièces sont de plus en plus rares et donc de plus en plus chères, l’allumage électronique racing demande un démarreur à rouleaux, ce qui est un peu gênant, en particulier lors d’un stage piste ou d’une session où vous vous rendez seul alors que tous les autres participants ont des motos plus récentes à démarreurs et s’en fichent pas mal de vous (oui, c’est du vécu).

  De plus, le T250, en pots de détentes et avec des cartouches de silencieux sort 102 db (contrôlé au Bol d’Or Classic), oubliez donc tout ce qui n’est pas spécifiquement labelisé « journée d’anciennes » qui permet une dérogation, car sinon aucun circuit ne vous laissera rouler à plus de 95 db. 

éliminons les anglaises trop exclusives, et les deux-temps
trop bruyants

La production de motos anglaises anciennes qui s’est terminé en 1985 par l’étranglement de l’usine Triumph de Meriden aurait aussi pu fournir quelques beaux specimens, mais voici l’occasion de tordre le cou à une bien belle légende, entretenue par quelques illuminés et des marchands qui eux savent très bien ce qu’ils font. Pour rouler en anglaise et à fortiori prétendre faire de la piste avec, il faut impérativement l’une de ces trois choses :
a)  Une grand connaissance de la mécanique, spécifiquement de la mécanique anglaise (très particulière) et l’outillage qui va avec.
b) Un fort pouvoir d’achat pour se payer les services de quelqu’un qui a le petit a) si vous n’en avez pas le moindre soupçon.
c) Un bon pote qui a beaucoup de temps libre, possède le petit a) et qui est disposé à se mettre à votre service.


Ces trois conditions ne sont pas données à tout le monde, et méfiez-vous de toute personne qui essaye de vous faire croire que c’est simple et évident de rouler en anglaise ancienne, elle bénéficie à coup sûr du a) du b) ou du c), voire des trois à la fois, ou elle essaye de vous fourguer une rogne british rapidement époussetée.  Exit donc l’aristocratie, ne serait-ce que par son côté exclusif. J’ai évoqué le flat twin teuton, cela aurait pu être un choix effectivement, et nous verrons par la suite je pense, que certains modèles pourraient remplir les conditions, cependant, pour avoir vu fonctionner sur piste autant un R100 qu’un plus ancien et plus pointu R50, j’ai pu constater que l’erreur pardonne rarement et qu’une vitesse loupée est souvent sanctionnée par une soupape tordue, ou que d’autres soucis endémiques peuvent subvenir, même si ce n’est pas forcément une généralité. Il y aurait eu aussi une palanquée de quatre cylindres qui auraient pu faire l’affaire, des “en ligne”, pour faire simple, tous les Four Honda, des K zéro de 1969 aux Seven Fifty de 91, ou les Kawa des Z900 au GPZ900, les Suzuki GS jusqu’en 84 environ, je limite à ces modèles pour exclure tout ce qui fait trop supersport, même si on verra par la suite que le look choisi s’en rapproche finalement. Bref, les 4 cylindres cela signifie plus gros, plus de tout, de carbus (4) de pistons (idem), de poids, de taille etc. Mais c’est subjectif, quelqu’un d’un tout autre gabarit trouvera son aise sur un GS1000 Suzuki pour probablement le même budget, cependant j’ai restreint le choix à un twin. Pour le détail du cahier des charges, se reporter plus haut, car au final c’est donc une Kawasaki GPZ500 qui a été choisie.

Dans le prochain épisode, nous aborderons le stage de mécanique moto et la réfection complète du moteur GPZ

Norton et Zhongshen : un moteur 650cc innovant

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Un moteur de 650cc répondant à toutes les normes Euro4 a donc été conçu et développé conjointement par Norton et Ricardo en respectant un cahier des charges posé par Zhongshen, ce deal permet au constructeur chinois en phase d’évolution spectaculaire de se familiariser avec les normes futures en termes d’émissions de particules et autre. Norton voit ici l’opportunité d’ajouter un bloc propulseur à sa gamme existante, le twin au look classique actuel et le V4 développé pour la compétition ne suffisaient plus. Ce moteur sera utilisé par le constructeur chinois sur sa gamme « Cyclone »
Le montant de ce deal n’a pas été communiqué mais on parle d’un million de dollars avec un engagement sur des droits à valoir sur chaque moteur produit. Un deal sur 20 ans donc, sachant que l’année dernière Zhongshen a sorti autour de 4 millions de moteurs de ses usines de Chongqing en Chine.
Stuart Garner, le CEO de Norton a déclaré ; « C’est une grande reconnaissance pour notre nouveau moteur 650cc et la plateforme de développement qui l’a conçu, cela montre notre niveau d’expertise. Travailler avec Zhongshen va nous permettre de produire des moteurs à très basse émission (de CO2) conformes aux standards actuels. Nous allons pouvoir investir les revenus issus de cette collaboration dans l’évolution de nos capacités de recherche et de développement en terme de motorisation, ce qui ne pourra que renforcer sur le long terme notre détermination envers une production de motos Norton ici en Angleterre. »
Norton va continuer à fabriquer à la main tous ses moteurs Norton dans son usine de Donington Hall en Angleterre

Mot&Art 2017, rendez-vous à Hossegor

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Cette année 2017 l’association Hapchot Wheels organise pour la troisième fois son événement Mot&Art dédié à l’univers de la moto. C’est toujours Hossegor qui accueille et soutient l’event. Tellement déçu par l’autre événement de la cote sud ouest, j’irai me réconcilier avec l’Océan les 8, 9 et 10 septembre.

VOUS POUVEZ PARTICIPER AU FINANCEMENT DE L’ÉVÉNEMENT VIA LA CAMPAGNE DE CROWDFUNDING EN CLIQUANT ICI
UN ROULAGE SUR SABLE UNIQUE EN FRANCE – PLAGE « LA NORD »
Ce n’est pas anodin si le festival se déroule en septembre. Septembre, c’est la période des grands coefficients de marée. Lorsque l’eau se retire, elle découvre un sable dur, terrain propice à un rou- lage en moto. Mais sur la ligne de départ de Mot&Arts, pas de motos spécialisées pour ce terrain. Sur un parcours en U de 800 mètres, il s’agit pour les 12 pilotes de montrer leur capacité d’adaptation et la connaissance de leur bolide.
Vendredi 8 Septembre
20:00 – Lancement du Mot&Arts 2017 + Concert au Café de Paris (Centre-ville d’Hossegor).
Samedi 9 Septembre
10:00 – Ouverture officielle du village Mot&Arts – Parc Rosny;
11:00 – Lancement des expositions artistiques – Chapelle de la Dune;
13:00 à 14:00 – 1er passage « Sand Race » – Plage Nord (à marée basse);
17:00 à 22:00 – Démarrage des concerts – Parc Rosny ;
22:00 – Arrêt des concerts et fermeture du Parc Rosny;
Trois passages d’une animation circassienne
(13:00 – 15:00 – 17:00) – Globe of Death avec le team Infernal Varanne.
Démonstration et initiation skateboard sur rampe – Educateur DE.
Dimanche 10 Septembre
09:00 – Ouverture du village Mot&Arts – Parc Rosny;
09:30 – Lancement des expositions artistiques – Chapelle de la Dune;
09:30 – Accueil participants balade – Café + viennoiseries – Chapelle de la Dune;
10:00 – Départ balade – Chapelle de la Dune ;
12:00 – Retour balade – Plage Nord;
13:00 à 14:00 – Roulage « Sand Race » – Plage Nord;
16:00 à 19:30 – Concerts – Parc Rosny
18:00 – Fermeture Chapelle de la Dune
20:00 – Clôture du MOT&ARTS #3
Trois passages d’une animation circassienne (13:00 – 15:00 – 17:00) – Globe of Death avec le team Infernal Varanne.
Démonstration et initiation skateboard sur rampe – Educateur DE.