Joey Ruiter est un designer de grand talent, allez jeter un coup d’œil à son site internet (lien à la fin de cet article), déjà lui même très créatif, vous découvrirez l’étendue de ses ressources. Son interprétation du scooter des neiges nous a fortement interpelé, en voici quelques images et une vidéo qui vous donneront un bon aperçu. |
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VOIR SON SITE ICI |
Le SNOWSCOOT par Joey Ruiter
TOM FLEURY, des couteaux très RAD
De superbes couteaux fabriqués en Auvergne, ça vaut le détour. Vous les avez vu dans RAD#21 |
Déjà sur leur site internet, on peut voir leurs trois trombines, c’est bien parce que directement on sait qu’on a à faire à des numéros, ce trio composé d’un alchimiste-joailler, d’un coutelier-motard (barbu c’est obligé) et d’une graphiste de choc propose une gamme de couteaux aussi beaux qu’efficaces, basé sur l’expertise de coutellerie traditionnelle mêlée à l’innovation dans l’inclusion de tout ce qu’ils trouvent dans un matériau connu d’eux seuls : le christallium©… |
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Ça vous a un côté vieux grimoire et potion magique tout ça, mais c’est en fait un pied dans la tradition et un pied dans le futur, ce qui est au mileu des deux pieds étant posé dans le bassin de Thiers dans le Puy-de-Dôme, haut lieu mondial du couteau et du Gaperon. Allez voir leur site, ça vaut le coup d’œil, voire le coup de CB, pourquoi pas un couteau avec le logo RAD dedans un jour ? |
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Visite chez Jacky Grolet, Morgon Racer
L’ami Jacky passe à la télé, l’occasion de se repasser quelques photos que nous avions fait chez lui.
Rencontre beaujolaise avec un biker-viticulteur …
MOT & ARTS 2016 à HOSSEGOR
Après une première édition fort réussie, l’équipe de Hapshot Wheels remet ça les 16 et 17 septembre à Hossegor dans les Landes avec MOT & ARTS 2016. Nous avions soutenu l’initiative en 2015, pas de raison de ne pas continuer en 2016, il y a même des chances que nous y allions. Voici le teaser de l’événement, quelques images qui vous donneront envie de cocher la date sur votre calendrier. |
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La page FACEBOOK de l’asso ICI |
The Bike Shed prend Paris (2eme fois)
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Il faut un blog / lieu branché anglais pour organiser un événement d’envergure en France, c’est donc Dutch et son Bike Shed qui s’y colle. L’an passé, le flamboyant briton avait investi le Carreau du Temple pour aligner quelques belle motos et réunir ce qu’il faut de barbus et d’enthousiastes de la meule transformée venus de la capitale et des alentours. Cette année pour sa deuxième édition française ce sera les Docks, la Cité de la Mode et du Design qui servira d’écrin à cette désormais incontournable réunion. Sur deux jours, les 16 et 17 avril ça se passera dans cet incroyable bâtiment situé au 34 Quai d’Austerlitz dans le 13e arrondissement de Paris. |
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Grâce à l’irremplaçable Yoann et à son incroyable réseau, le magazine RAD sera un peu présent sur place, en effet le stupéfiant rédacteur en chef de Génération Moto représentera son titre lors de l’événement. Un stand réunissant la fine fleur de Wild Magazine et de Génération Moto représentera aussi votre RAD préféré là-bas, elle est pas belle la vie ? |
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OÙ EST CHARLIE ?
Tenir et maintenir un magazine est une aventure, c’est peuplé de tellement de choses ; beaucoup de très mauvaises, et heureusement pas mal de bonnes, il y aurait un scénario de film à écrire là dessus et un jour je le ferai. Mais d’ici là, au registre des bonnes rencontres ayant émaillé ce parcours d’obstacles, il faut citer Charles Séguy. Ce photographe motivé par la passion a publié son premier reportage dans les pages de RAD et depuis il fonce comme l’infatigable bosseur qu’il est. Désormais il est un partenaire indispensable à notre magazine, et pas seulement professionnellement, il compte au nombre des amis et ce n’est pas rien dans le contexte actuel. Il présente ces jours ci la refonte intégrale de son site dédié aux photos de moto, allez y faire un tour, c’est plein de bonnes et belles choses. |
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Il existe aussi un site consacré à ses activités de photographe de mariage et même si, comme moi vous n’êtes pas autant passionné par cet aspect des choses que par les motos, vous y trouverez pourtant des très très belles photos qui vous montreront là encore tout l’étendue du talent et de la sensibilité du monsieur. Chapeau !! |
Le site CHARLIE PHOTO en cliquant ICI |
EMD et TheSpeedMerchant sortent un nouveau produit :
Superbe couvercle de culasse pour les Triumph nouvelle génération, par EMD avec TheSpeedMerchant |
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Plus d’info ici chez EMD ou ici chez TheSpeedMerchant |
RAD#18 Retour sur Mad Max et les motos
À L’OCCASION DE LA SORTIE EN SALLE DU NOUVEAU MADMAX FURY ROAD, UN APERÇU DES DIFFÉRENTES MOTOS VUE DANS LES PRÉCÉDENTS FILMS. |
Sous la plume de Melvin Zed, grand spécialiste du cinéma de genre et expert es-Mad-Max, retour sur cet article qui a marqué les esprit, agrémenté de nouvelles images vues dans le film puisque nous n’avions pas encore pu le découvrir au moment où ce numéro fut publié. |
Symbole de l’ultraviolence des seventies mettant en scène des flics dans des muscle cars surgonflées aux prises avec une bande de bikers hystériques, Mad Max est le film culte de toute une génération de petrolheads et de bikers. À L’OCCASION DE LA SORTIE DE FURY ROAD, RETOUR SUR LES MOTOS DANS LES MAD MAX.
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En Australie, le film est vénéré de manière quasi religieuse et tous les mécanos du pays semblent passer leurs weekends à construire des répliques de March Hare ou de la Black on Black. Mais, si les voitures de la trilogie appartiennent aujourd’hui à l’inconscient collectif, il ne s’agirait pas d’oublier que le premier Mad Max est surtout un film de motards, un drame influencé par L’équipée sauvage avec Brando, un film qui doit beaucoup à Stone, biker movie australien totalement culte dans le pays de Ned Kelly… Mad Max, c’est Orange Mécanique avec des droogs sur deux-roues, c’est la Horde Sauvage dans un monde où les motos ont remplacé les winchesters et où les sales types chevauchent les balles qu’ils tirent. Tourné fin 1977 sur un budget anémique, Mad Max repose sur la débrouillardise et la foi sans faille de ses auteurs, le réalisateur George Miller et le producteur Byron Kennedy. Pour les motos pilotées par la bande du Toecutter (Hugh Keays Byrne), ils vont voir la firme Kawasaki qui offre à la production treize motos Z1000 de démonstration. Mais, parce que Mad Max est un film situé quelques années dans le futur, ils souhaitent maquiller les motos pour leur donner un air plus futuriste. Miller entend parler d’un crazy frog, Bertrand Cadart, un Français qui vient de s’installer en Australie et qui a monté une petite et inédite boîte de carénage : La Parisienne Engineering. Cadart a acheté quelques moules et commence, avec son partenaire Jack Burger, à fabriquer des carénages en fibre de verre. Miller passe le voir et ils se mettent d’accord pour que La Parisienne s’occupe des motos du film. Parce que le budget est inexistant, c’est le même moule qui va habiller Gosling One, la moto du Goose et celle du Toecutter. Cadart a une idée : reprendre le vieux thème moyenâgeux du chevalier noir et du chevalier blanc, comme ça les gens n’y verront que du feu. La moto de Goose est donc peinte en gris métallisé, avec un sticker « Kwaka » en lieu et place de l’insigne Kawasaki, et celle du Toecutter en noir. |
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George m’avait dit qu’il voulait un gros plan du pneu pour qu’on voie vraiment l’arrière de la moto, très près de la caméra. Je lui ai dit qu’il fallait qu’il mette le pneu le plus moderne qui existe, parce que si son film se passait dans 30 ans, un pneu d’origine aurait eu l’air d’une antiquité. Il m’a dit : “oui c’est pas con” pendant que Byron couinait comme un cochon parce qu’il trouvait que je dépensais trop de fric. J’ai acheté un pneu Dunlop K91, ces pneus-là, y’avait pas plus moderne, plus futuriste, à l’époque. J’ai fait attention le plus possible aux détails comme ça… » Cadart a une autre idée, révolutionnaire pour l’époque : « J’avais dit à Byron Kennedy : “si tu veux une moto futuriste il faut mettre des roues à bâtons !” À l’époque il y en avait très peu et ça valait hyper cher. J’ai trouvé des prix et lorsqu’il les a vus, il m’a dit que c’était hors de question car c’était beaucoup trop cher. J’ai quand même réussi à le convaincre d’en acheter une paire de la marque Lester pour la moto de Goose. » C’était une marque très connue à l’époque, pratiquement les seuls sur le marché qui proposaient les toutes premières roues à bâtons. Vu le prix, lorsque la moto du Goose est utilisée pour tourner des cascades, l’équipe va utiliser de simples roues à rayons. Pour rendre l’effet bâtons, Cadart va simplement enrouler du papier aluminium autour des rayons ! Pendant les semaines que nécessitent le travail sur les motos, Miller passe souvent voir Cadart dans son atelier pour discuter du film, assis sur des bidons d’essence avec une pizza sur les genoux. Miller lui confie qu’il a un souci, et ce souci va mener Cadart sur l’écran : |
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« Je suis emmerdé, me dit Miller, je commence à comprendre que je connais rien à la moto et j’ai pas les moyens de me payer un expert sur ce sujet. Est-ce que tu voudrais bien faire ça ? J’ai pas l’argent pour, mais si je te donne un rôle est-ce que tu voudrais bien être mon conseiller expert en moto ? Sans paye supplémentaire ? C’est comme ça que j’ai eu le rôle de Clunk ! » Clunk le motard un peu demeuré qui joue avec l’éléphant gonflable ! Ces motos sont utilisées par les acteurs, mais les quelques extras qui ont été engagés dans la région de Melbourne pour épaissir les rangs du gang sont venus avec leurs propres engins. C’est le cas de Dale Bensch et de Terry Gibson, membres des Vigilantes, qui vont passer à la postérité en réalisant des exploits devant la caméra. Lorsque le gang envahit la petite ville et terrorise les habitants, Miller demande à Bensch s’il peut faire un donut sur le bitume. Le biker accepte contre un nouveau pneu. Miller est d’accord et lui promet qu’on lui en achètera un dès que possible mais Bensch n’a pas confiance en cette production étrillée par les soucis budgétaires. Il va attendre que Miller lui apporte le pneu pour tourner la scène. Plus tard, passé d’extra à cascadeur, Bensch couche sa moto mais rate sa cascade, la fourche vient percuter de plein fouet son casque. À l’image, la scène est incroyablement violente et les gens commencent à penser qu’il est mort dans l’accident. Il n’en est pourtant rien, l’impression de voir la tête balayée par un choc terrible est due au fait que Bensch porte un casque trop grand, celui de l’acteur qu’il double… La moto ne fait que l’effleurer et il s’en tire avec un petit mal de crâne sans gravité. Son pote, Terry Gibson, va porter la défroque de Goose lors de la scène où ce dernier pousse sa moto à plus de 180 km/h, ficelé au cameraman qui filme la route sans casque derrière lui. Terry Gibson se souvient que David Eggby a presque perdu la caméra : à cause de la taille de la caméra, le vent l’a presque arrachée de ses mains… une caméra à cent mille dollars ! « C’était une bonne cascade, plein de gens continuent de me demander : “comment t’as fait pour atteindre les 200 à Point Wilson Road, avec quelqu’un derrière toi en train de filmer ? J’ai moi-même essayé et j’y suis jamais arrivé, c’est impossible…” et je me disais : ben t’as qu’à être un bon pilote de moto ! » Byron Kennedy et George Miller sortent de ces deux mois de tournage totalement épuisés et financièrement exsangues. L’argent fait tellement défaut que Kennedy tente de refourguer à l’équipe les sept motos qui ont survécu pour 5000 dollars le lot. |
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Une offre absurde selon Bertrand Cadart. « Je lui ai dit : “pourquoi veux-tu que je rachète ces motos qui ont été massacrées comme ça ? Ça ne m’intéresse pas du tout”. Il m’a dit : “tu verras, un jour ces motos vaudront plein de fric ! ” Je lui ai dit : “oui, tu parles !” Les motos ont alors été ramenées chez un casseur qui les a désossées. Aucune n’a survécu. Maintenant ça me fend le cœur évidemment ! » Quelques années, un succès énorme et quelques dizaines de millions de dollars plus tard, Miller et Kennedy se lancent sur la suite de Mad Max. Cette fois-ci, Max et sa Black on Black vont sillonner les routes de l’outback australien. La production se pose dans la petite ville minière de Broken Hill, perdue au milieu du désert. Fini le temps des bikers, le clou du spectacle est ici un camion Mack R600 Coolpower ! Il n’empêche qu’on y trouve quand même quelques motos, notamment celle pilotée par l’infâme Wez, une Kawasaki Z-1 900 maquillée pour ressembler à une Suzuki Katana, une moto qui venait de sortir et qui avait impressionné Miller et Kennedy. Max Aspin, le coordinateur des cascades, a mis en place toutes les scènes dangereuses impliquant des véhicules, mais étrangement, lorsqu’il s’agit de demander à deux cascadeurs de grimper sur la moto pour faire une roue arrière, personne dans son équipe n’est capable de s’en charger. Aspin entre alors dans l’un des pubs du patelin et offre 600 dollars à qui en serait capable. Un biker local, Glen Parsons, se lève et grimpe sur sa moto. Il passe devant le pub en roue arrière tout en saluant Aspin. C’est donc lui, avec un copain, qui double Wez et son ami le Golden Youth, lorsque ces derniers sortent du cadre en faisant une spectaculaire roue arrière. En 1984, lorsqu’ils tournent Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre, l’idée est de mettre en scène des véhicules recréés sur des carcasses, des caisses destructurées et des buggys… Reste que les figurants de Bartertown sont quasiment tous des bikers. À l’époque, il suffisait d’être un motard pour être engagé sur le film afin de grossir les rangs de la ville du troc… mais malheureusement, il s’agit moins de piloter les quelques motos customisées (des Honda pour la plupart) que de rester assis à peupler le décors post-apocalyptique de la ville du troc. |
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Si la trilogie Mad Max narre le chemin de croix de Max, c’est aussi la chronique d’un monde qui sombre, de la disparition de la route et d’une mutation… celle d’un petit film de bikers issu des années 70 en une large épopée futuriste… Aujourd’hui, à l’aube de la sortie de Fury Road, on peut se demander si ce film pourra être considéré comme un Mad Max 4 ou s’il s’agit d’une refonte complète… D’après les bandes-annonces on peut déjà déduire qu’on est très loin de l’ambiance du premier, qu’on est même loin d’Au-delà du Dôme du Tonnerre : on est résolument dans un monde de pure SF. Les bagnoles sont des monstres hybrides, énormes, de véritables ogres lâchés dans le wasteland pour se repaître des engins motorisés perdus qu’ils pourraient intercepter. Dans ce monde apocalyptique, une des bandes-annonces dévoile l’un des gangs lancé à la poursuite de Max (Tom Hardy) et Furiosa (Charlize Theron), une bande de motards fagotés comme une tribu cannibale de La Guerre du feu. Un retour aux sources dans ce qui s’annonce une fuite en avant des plus épique. |
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Copyright : © Warner Bros. Pictures and Village Roadshow Pictures MAD MAX : FURY ROAD, a Warner Bros. Pictures release. |
CETTE MOTO EST À GAGNER À PUNTA BAGNA
À l’occasion de PUNTA BAGNA 2016, l’événement moto custom le plus important de ce début de saison, une tombola est organisée qui vous permettra de gagner une incroyable Harley Davidson Dyna 103 ci neuve entièrement préparée par les soins de la société EMD d’une valeur de plus de 25000 € |
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Une excellente raison de monter au pied du col du Galibier, à Valloire dans cette magnifique Savoie (73) si chère aux organisateurs de l’événement |
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retrouvez toutes les infos sur cette tombola et le lien pour acheter des tickets à 10€ sur le site de EMD en cliquant sur le lien |
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le site de l’événement PUNTA BAGNA en cliquant ici |
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Je sais pas vous, mais moi j’ai déjà pris mes tickets |
RAD#15 La JK10 HONDA CB 400 N de JERIKAN
PARTANT D’UNE BASE QUI AU DÉPART N’ÉVEILLAIT PAS UN INTÉRÊT DÉMESURÉ, JÉRÉMY A RÉALISÉ, AU SEIN DE SON ATELIER JERIKAN, UNE PRÉPA DONT LE NIVEAU DE FINITION ET LA CRÉATIVITÉ EN FONT UN SOMMET DE CLASSE TOUT EN SOBRIÉTÉ. VOICI COMMENT ET POURQUOI TOUT CELA S’EST DÉROULÉ AINSI. |
Pour Jérémy, l’aventure JeriKan démarre à Paris, au guidon d’une belle Bonneville qui lui refile le virus du vintage. Dans la foulée il part à Nice ouvrir un atelier de service pour motos et scooters. Ce virus va muter et lui communiquer l’envie de mettre encore et toujours les mains dans le cambouis, en tout cas au-delà de ce que sa belle Bonneville lui en fournissait l’occasion. Ce sera une BMW R65LS qu’il fera sortir d’un sommeil de 15 ans et, contre toute attente, c’est en deux mois qu’il en bouclera la remise en état. La dynamique était lancée, surtout que cette moto lui valu beaucoup de louanges. Une seconde suivra rapidement, toujours R65. Il vend la première, car il faut financer tout ça, et à quoi bon entasser ? Et les prépas se suivent, il crée donc la marque JeriKan qui devient sa signature et sous laquelle il s’exprime sur des motos successives. Ce ne sont pas des commandes, mais plutôt des projets qu’il a envie de faire. Ensuite il trouvera à les vendre, mais seulement une fois qu’il a pu tirer un vrai bilan de tout ce qui a été fait, et le chiffrer concrètement. Presque deux ans plus tard, le bilan est très positif pour Jérémy, de nombreuses rencontres sont venues enrichir son parcours, et plein de projets sont en route. Laurent est venu prêter main forte et deux BMW R100 sont à venir. La Honda CB400 de ces pages, elle aussi, était au nombre des projets, c’est Fabien, responsable du site de JeriKan qui la lui avait donnée, elle était restée là un temps, le temps de faire la BMW #9. Il a fallu refaire le moteur dont une bielle et le vilo étaient morts. En un clin d’œil c’est plié, et il est temps de passer à la transformation esthétique de ce petit 400, en discutant avec un pote qui bosse dans le surf, l’idée vient d’inclure du bois à la carrosserie, ce sera du teck pour la chaleur de sa couleur et ses propriétés. Le résé viendra d’un 450 Four de 1973 et la mise en œuvre de ce projet s’avérera plus crispée que prévu. |
La collaboration avec le peintre Ortolani sera décisive et, mariant le bois avec un noir brillant profond, ils arriveront au résultat impeccable qu’on peut voir ici. Le reste de cette transformation est volontairement resté sobre pour que les parties ornées de bois puissent avoir la vedette. Sobre mais soigné à l’extrême dans le moindre détail. La selle et son petit logo JeriKan épouse parfaitement la boucle arrière faite sur mesure en prenant grand soin de respecter la ligne générale qu’imprime le dessin du réservoir. Le guidon scrambler et ses commandes Kustom Tech, terminé par des poignées en alu brut, non recouvertes mais ornées de clignotants dont les fils passent dans le guidon comme le reste du faisceau nécessaire ici. Il en va de même pour les autres parties de la moto puisque tout le circuit est plaqué, sous la selle ou dans le cadre afin d’épurer au maximum. À son guidon on a sous les yeux le joli compteur Motogadget, une valeur sûre, le bouton de démarreur et de changement des menus du compteur ont été intégrés par de jolis poussoirs sur le té supérieur. La câblerie a été refaite sur mesure et le câble de starter est planqué derrière le réservoir à l’avant donc accessible sans problème mais invisible tout comme le contacteur à clé. L’échappement, qui, ô miracle a échappé à la bande thermique, a été lui aussi fait maison et lui aussi suit des lignes qui épousent celles du cadre et du réservoir. Le garde-boue arrière reçoit lui aussi un parement de teck et il cache habilement une barre led incluant les clignotants et le feu arrière. Au final, si la base est modeste, la prépa est de haut niveau, soignée, chic et classe, sans exagération ni coup de bluff. Du beau boulot. www.jerikan.com |
Cette superbe moto est à vendre, vous pouvez contacter Jérémy sur son FACEBOOK, ou sur le site de JERIKAN |