Accueil Blog Page 2

Trail 70, Joel Corroy un mythe de la moto tout terrain

0

À 67 ans, Joël Corroy a déjà vécu plusieurs vies : pilote de haut niveau en cross, chef d’entreprise, concepteur et constructeur de motos, créateur de musée ou organisateur de compétitions… Comme un certain Gaulois que nous connaissons bien, Il est tombé tout petit dans la marmite. Il a attrapé le virus de la moto, et plus particulièrement du tout-terrain, quand il était gamin à Fesches-le-Châtel, près de Montbéliard, dans le Doubs. Son père l’emmenait tous les dimanches « voir courir le Claude ». à cette époque, Claude Pourchot, originaire du même village, était un des meilleurs crossmen du Grand Est et Joël était fasciné par sa moto, une 200 cc Bultaco. Joël achète sa première moto en 1964 : une 125 cc Peugeot à cadre rigide et vitesses au réservoir. Avec les précieux conseils de Claude Pourchot, il la transforme en tout-terrain et s’initie au cross. La proximité des usines Peugeot fait qu’on trouve facilement des motos et des pièces de la marque, surtout en 175 cc. Il existe d’ailleurs une catégorie 175 cc au Championnat de Franche-Comté de moto-cross. Joël débute la compétition en 1967 dans cette catégorie, avec une moto qu’il a équipée d’un cadre spécial (inspiré du Bultaco et fabriqué par les frères Jolicor), d’un moteur Peugeot « Bol d’Or » et d’une fourche Horex. 

Le musée incroyable au dessus du magasin à Vesoul

La moto est fragile, et Joël gagne la seule course où la moto n’a pas cassé. L’année suivante, il rachète la 250 cc Bultaco Métisse de Claude Pourchot, champion de Franche-Comté 67. Avec cette machine, il gagne une douzaine de courses dans le Grand Est et devient à son tour champion de Franche-Comté. Dans le même temps, pendant les vacances d’été, il travaille trois mois à la chaîne chez Peugeot et achète une 250 cc Maico flambant neuve pour la saison 69. Il s’entraîne tout l’hiver avec son ami Jean-Pierre Mougin (futur président de la FFM), les deux se qualifient à Cognac pour disputer le Championnat de France 500 cc. On est en mars 1969. à la même époque, lors du retour d’une course inter en Yougoslavie, Joël s’arrête à l’usine Maico de Pfaffingen en Allemagne où il a de très bons contacts et la promesse d’une aide matérielle. C’est le début d’une longue association avec l’usine. Mais deux graves chutes mettent fin à la saison 69. L’année 70, si elle est celle d’un vrai contrat d’usine avec Maico, sera également celle du BTS, qu’il passera avec des béquilles… En effet, le week-end précédant l’examen, Joël participe à un cross en Alsace, malgré l’interdiction de ses parents, et se fait percuter par un autre pilote. Il obtient toutefois le BTS, mais dans la douleur, au sens propre du terme.

Ses parents l’avaient inscrit à un concours d’entrée d’une école d’ingénieurs de Belfort. Mi-juillet, il reçoit son courrier d’admission, quand ceux-ci sont en vacances. Il se dit que c’est trois ans d’études difficiles, et adieu le moto-cross. Il déchire la lettre et dit qu’il a échoué au concours. Reconnaissez qu’il fallait quand même le faire… Il reconnaît d’ailleurs  aujourd’hui que c’était un peu osé de sa part, qu’il aurait pu avoir une belle carrière d’ingénieur chez Peugeot, mais il ne regrette rien, car il n’aurait pas eu la vie passionnante qu’il a connue. Fin 1970, c’est le départ au service militaire… en Allemagne, dans un bataillon disciplinaire, sans perspectives de permissions pour pouvoir courir. Il est pourtant à 50 km de chez Maico, mais il ne peut même pas y aller. Son salut viendra de Marius Soulignac, l’importateur Maico qui, avec l’aide d’un ministre de ses connaissances, le fait transférer au Bataillon de Joinville à Fontainebleau. C’est là que sont affectés les sportifs de haut niveau pour leur permettre de continuer leur carrière en étant sous les drapeaux. 

La passion l’emporte sur la raison 

Joël est le premier et seul pilote moto à intégrer ce bataillon, on ne sait pas trop quoi faire de lui. Sa seule obligation sera d’être présent au rapport à 8 h le matin. Le reste du temps, il dispose d’un local pour entretenir sa moto et d’un terrain pour s’entraîner. Le contact avec les autres sportifs lui sera toutefois salutaire, car il apprendra beaucoup sur la préparation physique, chose dont on ne parlait pas encore à l’époque en moto-cross. Mais du fait de son séjour en Allemagne, il n’a pas pu se préparer à l’intersaison. L’année 71 se solde par une 8e place au Championnat de France. Cette même année sera également celle de son mariage, avec la fille de son mécanicien sur les cross. L’intersaison 71/72 sera consacrée à la préparation physique et à la participation d’épreuves en Belgique, avec des pointures comme Gaston Rahier ou Joël Robert. Le contrat avec Maico est aussi renforcé pour le Championnat de France et quelques courses en Championnat du Monde. Malheureusement, lors d’un entraînement à Vesoul, l’ancrage du frein arrière casse, c’est la chute, plusieurs mois d’immobilisation. La fin de saison lui permettra toutefois de terminer 5e au Championnat de France. Même chose la saison suivante ou une blessure à l’épaule l’immobilise et il finit 4e. En 74, la saison est stoppée par une rupture des ligaments du genou : six mois d’arrêt, et la perspective de ne plus pouvoir courir à haut niveau.

Le contrat avec Maico est arrêté. En 75, Joël décide toutefois de continuer, et décroche un contrat avec Sonauto. Jean-Claude Olivier, le boss, lui confie une Yamaha d’usine. C’est une machine très performante, mais ultra-fragile. Joël n’a pas les pièces pour assurer la maintenance. Il ne peut se qualifier pour disputer le championnat, suite à deux casses consécutives : d’abord le cadre, puis l’allumage. Il réussit toutefois à se qualifier en 500 cc inter avec une Bultaco que lui a prêtée son ami Franck Lucas, l’importateur. La saison démarre bien, mais il se casse d’abord deux phalanges lors d’une épreuve à Verdun, puis fait une chute et se casse deux côtes et se perfore un poumon à Poulangy et enfin il se refait une entorse au genou (opéré un an plus tôt) à Verdigny-en-Sancerre. Cette fois, c’est la chute de trop, Joël raccroche en août 75. Avec du recul, il fera le constat que, même s’il a joué de pas mal de malchance, il a aussi été victime de sa fougue.

La passion est toujours là

Mais Joël ne veut pas quitter le monde de la moto pour autant, c’est sa passion. Le 15 septembre 1975, il ouvre à Vesoul une petite boutique spécialisée dans le tout-terrain, un domaine qu’il connaît bien. Il est distributeur Ossa pour le trial, le cross et l’enduro. L’affaire marche bien, les marques Yamaha, Suzuki et Kawasaki viennent s’ajouter à l’activité qui couvre maintenant les machines de route. Joël décide d’investir et crée le premier supermarché de la moto de France. Le manque de place l’incite à s’installer dans des locaux plus grands dans une zone d’activité. Honda vient se rajouter, ce qui fait de Trail 70 le seul concessionnaire en France à regrouper les 4 marques japonaises. Si on rajoute les marques dédiées au tout-terrain (Ossa qui est toujours là, Beta, Montesa, etc.), on voit que l’activité est importante.Trail 70 propose de la vente par correspondance, notamment d’équipement tout-terrain. Joël et son équipe fabriquent, dans un atelier spécifique, des pièces spéciales telles que, entre autres, des clapets d’admission, qui sont également au catalogue de VPC.

L’idée de fabriquer une moto complète mûrit. Fin 81, au Salon de Milan, Joël remarque un moteur qui pourrait être intéressant, le moteur TAU : c’est un monocylindre de 250 typé cross. Joël passe un accord avec le constructeur pour développer ce moteur en trial. Il entreprend alors la construction de la moto, qui aura la particularité d’être la première à être équipée d’un mono amortisseur en trial. Fin mars 1982, la moto tourne, la JCM (Joël Corroy Motos) est née. Les premiers essais sont concluants, puisqu’elle est meilleure que la majorité de la concurrence, malgré la boîte et le diagramme d’admission « cross ». La boîte et les transferts sont modifiés, la moto fait l’objet d’essais dans la presse (Moto Verte), avec Charles Coutard au guidon (8 titres de champion de France entre 1971 et 1979 et régulièrement bien placé en Championnat du Monde) qui n’en dit que du bien. Charles Coutard montera d’ailleurs les deux premiers étages de la Tour Eiffel en octobre 1983 avec une JCM.

Une moto française, la JCM

Début 83, les commandes affluent, une société spécifique est créée pour faire face à cette montée en puissance. La moto est présente en compétition, en indoor au début, puis est sacrée championne de France en national en 85. Cette année-là, 450 motos sont produites, pour 2000 commandes… Il devient urgent de trouver un partenaire industriel. C’est chose faite en 1987, une association avec un équipementier voit le jour. Mais cette opération est un fiasco, et Joël doit se retirer fin 87. Les JCM seront toutefois produites par l’industriel jusqu’en 1991, avant l’arrêt définitif. Environ 1000 motos ont été produites, et Joël fabrique toujours des pièces pour les collectionneurs. C’est une des activités de l’atelier, mais ce n’est pas la seule. Trail 70, qui existe depuis maintenant plus de 40 ans, emploie 16 salariés, en plus de Joël, son épouse et ses deux fils. C’est donc une structure importante et reconnue puisque les trois quarts de son chiffre d’affaires se font hors département : principalement au niveau régional, mais également national.

La Haute-Saône n’est pas un département réputé pour la douceur de son climat, l’activité traditionnelle est donc assez saisonnière. Aussi, pendant la morte-saison, les 7 personnes travaillant à l’atelier, dont 3 sont là depuis plus de 30 ans, s’occupent de la restauration de motos anciennes, principalement en tout-terrain, mais pas que… De nombreuses routières classiques arrivent, parfois de loin pour une cure de jouvence, comme cette 900 Kawa Z1 qui vient de la région parisienne et qui attend son tour. Joël a également trouvé une dizaine de Triumph Tiger Cub qui vont être transformées pour le trial à l’ancienne. Entre autres, son équipe va adapter les cadres : modification de l’angle de chasse, création d’un réservoir d’huile en guise de poutre centrale, sous le réservoir d’essence, etc.

Joël n’a pas de quoi s’ennuyer. Même s’il a passé les rênes de l’entreprise à ses fils, il est toujours présent, à l’atelier pour les restaurations (sa Matchless est sur la table élévatrice), ou au bureau pour s’occuper du musée ou préparer l’organisation d’un trial à l’ancienne. Il anime également les clubs qu’il a créés : Club Trail 70, tourisme et classic, qui sont dédiés au cross, aux balades sur routes et au trial à l’ancienne. C’est un homme d’expérience, un passionné qui va au bout de ce qu’il entreprend, et qui trouve du plaisir à le partager.

Augusto Fernandez remplace Miguel Oliveira chez Yamaha Pramac pour le GPMoto d’Austin

0

Le pilote de l’équipe Prima Pramac Yamaha MotoGP, Miguel Oliveira, ne participera pas au GP des Amériques, prévu le week-end du 30 mars à Austin, au Texas, en raison de la blessure qu’il a subie lors d’un accident causé par un autre pilote au 5e tour de la Course Sprint samedi au GP d’Argentine. Augusto Fernandez, 27 ans, originaire de Madrid et champion du monde Moto2 2022, remplacera Miguel au GP des Amériques et représentera Prima Pramac Yamaha MotoGP à bord de la YZR-M1. Il est également pilote d’essai Yamaha Factory Racing MotoGP cette saison.

Fernandez a déclaré : « Tout d’abord, je souhaite à Miguel un prompt rétablissement. J’espère qu’il sera de retour bientôt. Je tiens également à remercier Yamaha et Pramac pour cette opportunité. Austin est un circuit exceptionnel et j’ai hâte de reprendre le volant de la M1. J’ai vraiment hâte de commencer le week-end de course. »

Miguel Oliveira et Fermin Aldeguer, le crash, Tissot Sprint Race, Argentine MotoGP, 15 March 2025

VIDAL, L’HOMME TOUT CUIR

0
Franck Vidal est un passionné, il aime la moto passionnément, l’homme a roulé vite et fort sur toutes sortes de Ducati et sur toutes sortes de circuits, sous les couleurs du DCF ou autre. Son nom est familier à de nombreux habitués des bords de piste, qu’ils soient amateurs d’anciennes qui ont vu son bus dans le paddock à Nogaro lors des Journées Coyote par exemple, ou qu’ils soient plus fanatiques de sportives modernes et l’auraient aperçu au Bol d’Or. Pourtant, il arrive encore souvent que lorsque ces habitués des circuits viennent à parler combarde, peu sont vraiment au courant que Franck Vidal fabrique des produits de très haute qualité dans son atelier de Graulhet dans le Tarn. Oui, trop peu de gens le savent, mais ceux qui utilisent du Vidal ne tarissent pas d’éloge et ce à juste titre.
 
À Graulhet jadis, il y a eu jusqu’à 130 usines qui travaillaient le cuir des vaches de l’Aubrac et du Cantal, un savoir-faire ancestral qui se transmettait dans les familles. Aujourd’hui il doit en rester moins de dix-sept. Franck, lui, a reçu cette qualification en héritage, son papa, dont la plaque professionnelle trône à l’entrée de l’atelier, pratiquait la tannerie-mégisserie.

DES CUIRS TANNÉS SUR PLACE,
TRAVAILLÉS À L’ATELIER,
C’EST DU 100 % MADE IN FRANCE

J’avoue que si le terme de tanneur m’était connu, je ne savais pas en quoi consistait la différence entre les deux, ce que Franck m’expliqua : la mégisserie traite des peaux de chèvre, chevreau, mouton et agneau. La tannerie transforme toutes les autres peaux. À une certaine époque, tout se faisait dans le bâtiment familial, un cours d’eau avait été dérouté, la flotte étant indispensable au traitement du cuir.

Cet espace de la maison n’est plus un lieu de production aujourd’hui, Vidal fait faire ses cuirs par un tanneur local, la traçabilité est totale, il sait quasiment de quel champ vient la vache qui a servi à telle ou telle combarde. Ça fait maintenant une vingtaine d’années qu’ici on produit des combinaisons de piste sur mesure, l’atelier a compté jusqu’à quatre personnes à temps plein, ce n’est plus le cas, Franck a du resserrer l’activité, la crise est passée par là. L’homme ne ménage ni son temps ni ses efforts, très souvent sur la route à bord de son énorme bus siglé Vidal, il est de tous les grands événements
La visite de l’atelier au sein duquel sont fabriqués les produits Vidal est impressionnante, partout du cuir, de toutes les couleurs, des pièces, des échantillons, des parties déjà coupées. Et dans une salle contiguë, des peaux encore entières, déjà teintées mais ayant encore la forme de la bestiole sur laquelle on les a prélevées. On se prend à imaginer des vaches orange vif ou bleu turquoise, ça pourrait claquer.
VOUS NE POUVEZ PAS LOUPER LE BUS VIDAL,
C’EST UN IMMENSE BUS DE TOURISME
ROUGE AVEC LE LOGO DESSUS
Une combarde Vidal demande entre 70 et 110 pièces de cuir qu’il faut couper, cela prend quatre heures. Ces trois mètres carrés de peau tannée seront ensuite assemblés et cousus, cela va prendre encore cinq heures, ajoutez le boulot pour y ajuster les protections renforcées, les velcros, les fermetures éclair.
Je remarque un meuble dont les étagères sont pleines d’étranges emporte-pièces, ce sont des formes qui vont permettre de découper des épaules ou des coudes, tout ce qui n’a pas forcément besoin d’être mesuré sur vous avant d’être découpé. Car chez Vidal la combinaison est à vos mesures, il faut un bon moment aussi pour relever toutes les cotes sur le bonhomme (ou la bonne-femme) et le résultat est vraiment à votre taille. La mienne a rencontré un souci, fréquent m’a-t-on dit, durant l’hiver, le cuir a rétréci, surtout sur le devant, j’ai plus de mal à monter la fermeture jusqu’en haut… Pardon ? Ah, ça viendrait de mon régime ? Admettons.
Il y a cinq modèles de base au catalogue Vidal, un modèle « Racing » avec du kevlar, et jusqu’à trois couleurs différentes, un modèle « Superbike » avec une bosse dans le dos et des couleurs au choix, un modèle « Grand Prix », la bosse est en kevlar, et aussi le modèle « Classic » très sobre, plutôt sombre, à l’ancienne, très assorti aux motos classiques, ces modèles sont bien sûr homologués FFM FIM et aux normes CE 162.1. Vous pouvez aussi avoir une combinaison pour vos enfants de 6 à 10 ans et ados à partir de 10 ans, elles ont été mises au point avec les écoles de la FFM.
IL Y A CINQ MODELES DE BASE
MAIS TOUTES LES FOLIES SONT POSSIBLES
(OU PRESQUE)
Le site internet de Vidal (qui est en train d’être refait) vous en dira plus, en particulier sur les tarifs qui sont remarquablement bas par rapport au service proposé et au fait que vous vous procurez un produit 100 % français et pas du cuir du Bangladesh. Mais ce n’est pas tout, Vidal propose aussi des dorsales très épaisses et très pratiques, des gants de piste aussi disponibles en de nombreuses couleurs qui s’assortiront avec votre moto, tout ça est bien sûr homologué tout ce qu’il faut et dans des tarifs plus que corrects.
La boutique du site propose aussi des sliders et des porte-manteaux séchants, bien pratiques quand vous avez pris une rincée et qu’il va falloir remettre la combarde pour la session de l’après-midi. Il y a aussi une nouvelle gamme de portefeuilles et porte-monnaies en cuir super chic et un nouveau blouson de ville, car jusque-là, la gamme Vidal s’adressait exclusivement à des gens pratiquant la piste, on pourrait imaginer qu’un jour viennent aussi des combardes en deux parties, un peu moins exclusives que les pilotes de sportives sur route ouverte pourraient aussi adopter, qui sait ?
VIDAL-SPORT
[email protected]
Tel. 05 63 34 56 47
ou 06 08 71 91 58
www.vidal-sport.com

Ducati termine l’année 2024 avec un chiffre d’affaire de plus d’un milliard d’euros

0
Combiné à une rentabilité de référence.
Pour la troisième année consécutive, le chiffre d’affaires du constructeur de motos de Borgo Panigale dépasse le milliard d’euros.
Fin 2024, le résultat opérationnel de Ducati est de 91 millions d’euros, ce qui correspond à une rentabilité de 9,1%.
Claudio Domenicali, CEO de Ducati : « Les résultats de 2024 confirment la force de notre marque et la capacité de l’entreprise à générer les ressources financières qui nous permettent de continuer à investir et à consolider l’excellence, la valeur et l’exclusivité de nos produits. »

TRIUMPH CUSTOM CONTEST 2025 !

0

Modification de châssis, changement de jantes ou de bras oscillant, peinture ou sellerie sur mesure, échappements racing, ajout de compresseur ou d’éléments de carrosserie, tout est permis pour vous surprendre.

VOTEZ POUR VOTRE MOTO FAVORITE et tentez de gagner 1500€ d’accessoires ou vêtements Triumph

Nous avons sélectionné ici quelques une des 11 motos présentées en avant-première au salon du 2 roues de Lyon, disons que cela représente déjà un choix personnel parmi tout ce qui est présenté. 

Pour voter, cliquer ICI 

Journée RAD Racing sur le Circuit du Var, au Luc

0

Le mardi 25 mars 2025, l’association RAD Racing organise sa désormais traditionnelle journée de piste au Luc. le 25 mars, cela fera quelques jours que le printemps est là, il est temps de sortir les motos de piste de l’atelier. L’occasion d’un beau déverminage sur le Circuit du Var, au Luc. L’association RAD Racing propose d’ouvrir une série pour les motos modernes, les heures de piste seront divisées en 4, chaque catégorie, modernes et classiques auront une session niveau moyen et une niveau confirmé pour les plus rapides.
Renseignement au : 06 12 66 51 15 ou par mail à Flatmaxx Atelier

Le Full Moon 2 de Mârkö, l’évolution technique d’un classique.

0

Le marché des casques évoquants les années 60 ou 70 est vaste, il y a quelques temps, on ne voyait que des Moto3, ceux qui en avaient acheté à l’époque n’oubliaient pas de préciser que le leur n’était pas une réplique, ils étaient peu nombreux. Des copies ont commencé à apparaitre avec la vague du flat track et des trackers vaguement tirés de braves motos d’enduro qui n’en avaient pas demandé tant.  Toutefois on restait dans quelque chose de très basique, pas d’écran, juste un masque, et encore moins de visière fumée mobile. Il fallait décliner cette demande vers un casque de route, Mârkö, créée en 2015 par trois amis a déployé une belle gamme dont les fleurons sont destinés à ceux qui lorgnent vers l’esprit d’un passé motocycliste qui est toujours prisé, quasiment vingt ans après l’arrivée de la mode néo-rétro. Sans aller dans les tarifs stratosphériques auxquels nous ont habitués d’autres marques premium, ils ont eu à cœur de créer des casques qui fourmillent de détails très élégants et se reconnaissent au premier coup d’œil. 

Le Full Moon est la version casque intégral de cette gamme classique (Chez Mârkö, une gamme complète existe avec des modulables des full-face et des jets modernes mais nous resterons sur la gamme classique ici) il vient de sortir en version 2 avec quelques amélioration techniques bienvenues et toujours ce look vintage évident. Une mentonnière fine, un écran très large, cette fois ci étanche et cranté, capable de recevoir un pin-lock pour éviter la buée. Dans le registre des jolis détails on notera une attache lunette en cuir à l’arrière du casque, qui permet de retenir l’élastique d’un masque de type tout terrain. Cet accessoire triangulaire se verrouille avec un système magnétique très pratique.

La coque du Full Moon 2 est en fibre de verre, la précédente version avait été proposée également en carbone, on peut penser que ce sera le cas de celui ci éventuellement. L’intérieur a été particulièrement soigné, il est entièrement amovible et lavable et traité antibactérien, les mousses de joue ont été pensées pour recevoir un intercom (Mârkö propose un modèle dans son catalogue, mais tous les intercoms du marché devraient convenir). Bien entendu ce nouveau casque est homologué à la dernière norme ECE 22.06 et également DOT. Je ne vois pas bien quoi lui reprocher, peut être un peu plus de technicité, des aérations qu’on peut ouvrir et fermer, une visière solaire amovible, mais tout cela vient le plus souvent avec un look beaucoup plus moderne et plus de poids, ce qui peut ne plus correspondre à la demande du marché que vise ce modèle en particulier.

On ne peut que se réjouir qu’une telle marque existe, qu’elle propose une aussi large gamme de casques, mais aussi de visières, de masques avec élastique dont le look va parfaitement avec tout cela. La visserie est également déclinable et de nombreuses collab sont proposées pour que le motard ou la motarde exigeant et élégant puissent quasiment se faire le casque unique et personnalisé. Aux beaux jours, gageons que de nombreux Full Moon 2 vont apparaître sur les gammes Royal Enfield, Triumph ou tout autres motos néo-rétro dont l’engouement ne semble pas faiblir.

Pour en savoir plus sur ce modèle, CLIQUEZ ICI

MotoGP Argentina 2025

0

Ce samedi sur la piste de Termas de Rio Hondo en Argentine, pour le retour du MotoGP dans ce pays, c’était le deuxième weekend de course de la saison. La course sprint démarre avec Johann Zarco sur la première ligne avec une Honda LCR qui jusqu’ici ne se battait que pour terminer les courses. Les essais ont vu pourtant la Honda 5 se placer en troisième position derrière les deux frère Marquez alors que Pecco n’avait pu que se placer en deuxième ligne. Le départ ne sera pas terrible pour le français, puisque l’autre français Fabio Quartararo passe devant lui pour faire un très beau début de course en 4e place. Hélas cela ne durera pas et petit à petit d’autres pilotes passeront, Acosta et Zarco en particulier. Il me semble que Pecco fait un petit wheeling qui ne l’aide pas beaucoup à passer rapidement Alex M.

Les deux frères Marquez laissent tout le monde derrière et Alex semblait même se rapprocher de Marc, à un dixième parfois, mais il ne pourra rien faire, MM93 remporte le troisième sprint de sa carrière. Pecco maintient sa troisième place mais reste à 4s, pour autant il marque des points importants, s’adapte à sa moto et à cette nouvelle configuration de championnat qui ne fait que commencer Pecco est à 19 points. Le sprint n’aura pas été si catastrophique pour Fabio qui s’accroche tout de même et prend la 10e place, hélas sans point son coéquipier Rins se place 12e. Le sprint aura vu la chute de Brad Binder qui s’accroche avec Morbidelli et un autre accrochage entre le rookie Firmin Haldeguer et Oliveira. Mir fera une très belle fin de course avec la Honda officielle en se défaisant de Acosta qui semble en délicatesse avec sa KTM, moins que Binder c’est clair, mais tout de même.

La course de dimanche :

Bez part au tas dès le premier virage en touchant Fabio qui n’en demandait pas tant. MM93 part devant son frère et Pecco mais il écarte et laisse passer Alex. MM93 se fera une petite frayeur dont profitera Alex pour prendre de la distance. Marc attaque une première fois mais Alex recoupe. Au final on verra Alex M partir devant et faire croire qu’il a une chance de remporter une course devant son frère, mais comme en Thaïlande, en moins voyant, MM93 lui fera un bel intérieur le moment venu et passera la ligne en premier. On peut vraiment se demander si ces deux là n’ont pas un numéro de cirque ? Genre, un qui coupe les oignons, l’autre qui pleure… Vont ils nous amuser comme ça toutes la saison ? La pilule rouge ou la pilule bleue, Marc qui laisse partir son frère pour que l’on puisse imaginer que quelqu’un d’autre que lui peut remporter des courses cette année, pendant ce temps là derrière, les appétits s’aiguisent et beaucoup voudraient jouer les seconds couteaux puisque le numéro 1 en titre n’est pas là et ne sera pas aligné à Austin. Pecco n’est pas encore à 100% et d’autres pilotes ont des regains de vitalité, Johann Zarco a su profiter de plus de puissance avec sa Honda LCR et s’il est le premier des Honda, on sent bien que même chez Mir il y a un mieux, d’ailleurs il n’est pas tombé et termine 9e avec Marini juste derrière lui. C’est Morbidelli qui aura le plus faim ce dimanche, il se débat d’abord avec son coéquipier chez les jaunes fluo, puis double JZ5 et pour finir, ne laisse aucune chance à son pote Pecco, un podium ça ne se refuse pas. Surtout qu’il a pas mal de choses à prouver le FM21. L’autre fluo, DiGia fera une très belle fin de course et parviendra à double Johann Z peut de temps avant l’arrivée pour se placer 5e. Le pauvre Ai Ogura devra laisser sa place puisqu’il est disqualifié pour un erreur de son équipe Trackhouse Aprilia qui aurait utilisé un boitier électronique acheté sur Wish et c’est interdit par la Dorna… Cela donne un peu de points supplémentaires à ceux qui suivent. Le malheur des autres…

1 Marc Marquez SPA Ducati Lenovo Team 41’11.100
2 Alex Marquez SPA Gresini Racing MotoGP + 1.362
3 Franco Morbidelli ITA Pertamina Enduro VR46 Racing Team + 4.695
4 Francesco Bagnaia ITA Ducati Lenovo Team + 5.536
5 Fabio Di Giannantonio ITA Pertamina Enduro VR46 MotoGP Team + 7.138
6 Johann Zarco FRA Castrol Honda LCR + 7.487
7 Brad Binder RSA Red Bull KTM Factory Racing + 14.294
8 Ai Ogura JPN Trackhouse MotoGP Team + 14.447 Disqualifié
8 Pedro Acosta SPA Red Bull KTM Factory Racing + 15.646
9 Joan Mir SPA Honda HRC Castrol + 15.787
10 Luca Marini ITA Honda HRC Castrol + 16.025
11 Álex Rins SPA Monster Energy Yamaha MotoGP + 21.663
12 Maverick Viñales SPA Red Bull KTM Tech3 + 22.319
13 Jack Miller AUS Prima Pramac Yamaha MotoGP + 23.486
14 Fabio Quartararo FRA Monster Energy Yamaha MotoGP + 25.148
15 Raul Fernandez SPA Trackhouse Racing + 26.914
16 Fermin Aldeguer SPA Gresini Racing MotoGP + 27.661
17 Enea Bastianini ITA Red Bull KTM Tech3 + 40.179
18 Somkiat Chantra THA Idemitsu Honda LCR + 41.693
OUT Marco Bezzecchi ITA Aprilia Racing Not classified (25 laps)
Après s’être fait sortir de la piste par Bezzecchi en perdition, Fabio s’est retrouvé bon dernier et a pu tout de même remonter les plus en difficulté que lui pour se placer 15e à l’arrivée… 14e au final avec la disqualification de Ogura.

Une Montesa vue par FreeRide Moto, une beauté dans les détails

0
Montesa, Bultaco, Ossa, l’Espagne a une riche histoire de constructeurs de moto qui ne se limite pas à ces trois marques mythiques. Souvent à l’origine de la fabrication de petits moteurs nerveux pour le tout-terrain, les espagnols n’ont pas hésité à les utiliser aussi dans des parties cycles de vitesse pour aller briller dans des courses locales, puis à l’international faire le bonheur de jeunes pilotes qui y virent une aubaine puisque les tarifs n’étaient pas excessifs.
C’est un peu la recette que va appliquer l’atelier FreeRide pour réaliser ce joli racer rouge, le client leur demande de transformer une Montesa 247 de trial en une jolie petite bécane de route à l’adn 100% racer, une finition soignée dans les moindres détails, un pot de détente pour le coté crapuleux et c’est parti.
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que ce type de transformation a lieu, dans les années 70, Marcel Seurat, l’importateur français des Ossa a eu l’idée d’utiliser le moteur des 250 de cross de la marque dans des cadres réalisés par ses complices Piron et Queirel, ces motos vendues peu cher comparativement à des compé-clients de l’époque vont donner une génération de pilotes amateurs capables dès lors de se frotter à l’élite dans les courses Inter.
L’atelier FreeRide Moto est situé à Grauhlet dans le Tarn (81) c’est également à cet endroit que l’on trouve les locaux de Vidal Sport qui fabrique les meilleures et le plus belles combinaisons de moto en cuir. C’est dire si ce coin est voué à la moto. Pour Pierre, qui est à l’origine de cet atelier, le mix moto tout-terrain, moto à tendance racer est évident, ce passionné de pneus à crampons voue un culte au cross, à l’enduro, au trial tout autant qu’aux cafe racer ou autres bestioles à bracelets.
FreeRide moto a déjà exposé certaines de ses merveilles au Salon du 2Roues de Lyon, en particulier ce racer jaune qui a du donner des idées au commanditaire de la rouge
Si vous passez par là, contactez FreeRide,
www.freeridemotos.com/
Ils ont aussi une page facebook comme tout le monde :
www.facebook.com/freeridemotos/

La magnifique Suzuki GT380 de MotoWorks

0
Jeremy Lacy est un artiste passionné de moto, basé à Denver dans le Colorado, il est autant illustrateur que designer industriel, tout ce qui touche à la moto l’intéresse, cette année il a entrepris un road trip qui l’a mené au One Show, le superbe événement organisé par Thor Drake à Portland dans l’Oregon, il y a fait quelques photos de la moto que présentait le talentueux Sean Pelletier, une Suzuki GT380 totalement revue et magnifiquement interprétée en son atelier The Motoworks situé à Rochester au nord de l’état de New-York. Je vous conseille, si vous ne le connaissiez pas encore d’aller chercher sur le net toutes les images de ses différentes créations, ça vaut le détour. Jeremy a participé à cette Suzuki deux temps en produisant quelques ébauches de design sur lesquelles Sean s’est appuyé pour sa construction, il nous a autorisé à les reproduire ci-dessous.
Les images ci-dessus sont fournies par Jeremy Lacy, nous le remercions, vous pouvez aller voir son travail sur le site de son DownShift Studio en cliquant sur le lien. Les images suivantes, montrant le processus de fabrication de cette moto proviennent de Sean et de Motoworks

Une Honda 1000 CB-R-adicale et camouflée

0
Ce projet est conçu par Ulfert Janssen de Gannet design, et construit par Stefan Führer, un ancien mécanicien de Motogp et son équipe chez Führer Moto.
Le studio de design de Ulfert et l’atelier de Stefan sont à seulement 100m de distance, c’est donc une configuration parfaite pour une interaction constructive. Ils se sont mis au boulot ensemble et ont travaillé sur tous les détails sans faire de compromis, leur solide travail d’équipe a fait de cette construction une traduction précise de leur concept de design initial.
Leur objectif était de produire une apparence complètement nouvelle, principalement en changeant les proportions et la position du guidon, tout en laissant les composants de base intacts pour montrer les nombreuses possibilités pour la personnalisation de ce modèle.
Les graphiques de camouflage contemporain sur le réservoir ont été créés par des travaux de peinture précis et ont été progressivement mis en place en 7 couches.
Grâce à la collaboration spéciale avec le 4 2 2 Corse, cette moto a été équipée de jantes en fibre de carbone haute performance, ainsi qu’une fourche en carbone de Ceracarbon. Les proportions modifiées, les graphiques modernes et les pièces en carbone ultra-High-Tech, donnent à cette Honda R-Adical un look rapide et agressif au premier regard. Ce Design personnalisé a transformé la nouvelle honda cb1000r en une fusée avec du camouflage.
Le projet a commencé avec des croquis en vrac et des études de design par Ulfert. L’objectif était de laisser les composants de base de la cb1000r tel qu’ils existent, et de produire un look complètement nouveau principalement en changeant les proportions et la position du guidon. La conception du sabot aide à mettre la moto visuellement posée sur la route.
– Ulfert :  » beaucoup de gens sous-estiment l’importance de l’équilibre et de la proportion dans une construction sur mesure. Juste en changeant la position, les angles et la position légèrement, vous obtenez une toute nouvelle perception et attitude d’une moto. »
Stefan a commencé la transformation en adaptant et en meulant sur mesure l’étrier triple piston pour le rendre plus légère et plus racing. Puis il a adapté le carénage du sabot en fibre de verre sous le moteur selon le design prévu, donnant à la moto une position basse et sexy.
Stefan :  » l’avant est incroyablement cool et élégant. Grâce à l’usinage CNC, nous avons créé un nouveau design de fixation pour le feu avant et le mini-Pare-brise. Avec le nouveau mécanisme CNC en 3 parties, nous pouvons maintenant changer la hauteur du phare et ajuster le pare-brise à n’importe quel angle. Le phare avant a été déplacé de 60 mm et légèrement abaissé. Cette nouvelle fixation spéciale avec le multiclip, l’étrier 3 pistons, et la fourche en carbone donnent à cette moto une impression visuelle très technique et cool comme dans un film de transformers. »
Dario Dauru chez 422 Corse, est notre partenaire spécial pour les pièces performance légères en carbone, telles que les fourches Ceracarbon et les roues Rotobox.
La moto est maintenant équipée de la fourche ultra légère Ceracarbon-Racing et de pignons fabriqués sur mesure. La fourche à l’avant est conçue et construite en fibre de carbone avec Dyneema et une technologie de céramique brevetée unique. Elle a la force et la rigidité de la fourche standard en acier, mais la légèreté du carbone, et la céramique fournit la résistance à l’usure.
À titre d’exemple : un tube intérieur typique de 43 mm de fourche en acier a un poids de près d’un kilo, tandis qu’un tube de fourche avant de 43 mm a un poids de 237g. Il est 75 % plus léger que les tubes intérieurs de la fourche en acier, et réduit le poids de 1.5 kg sur une fourche avant complète. Ceracarbon nous a offert un soutien incroyable et est allé jusqu’au bout, en fabriquant spécialement un nouveau prototype de pignon pour notre projet Honda R-Aadical. Ce pignon est fait d’aluminium et est recouvert de céramique. Cela assure une longue vie et les écopes de carbone apportent une stabilité et une légèreté supplémentaires.
Les roues sont en fibre de carbone haute performance par Rotobox. Elles sont jusqu’à 50 % plus légères que les jantes originales et sont les seules roues monocoque en carbone au monde. Comme cette nouvelle Honda cb1000r est un modèle 2018, il n’y avait pas encore de jantes en carbone sur le marché pour ce modèle. Avec l’aide spéciale de Dario chez 422 Corse, Rotobox a spécialement développé ces nouvelles jantes dans délais de un mois pour s’adapter à la Honda CB 1000 R-Aadical présentée en avant-première au Swiss Moto Show 2019 . Les dimensions des jantes sont 17 x3.50 avant et 17 x6.00 arrière et ont été équipées avec des pneus pluie Dunlop moto 2 qui rehausse encore l’apparence unique de cette moto.
Pour les bracelets, nous avons été sponsorisés par Abm Fahrzeugtechnik qui nous ont équipés avec leur multi clip et des leviers de frein / embrayage bien evo en gris / noir pour s’adapter au plan de couleur du projet.
De plus, la moto a été équipée de filtres à air k+n pour une meilleure respiration et une mise à niveau des échappements avec le silencieux titane / fibre de carbone par Akrapovic qui fournit un son riche.
Ulfert :  » L’idée du graphisme contemporain était de réinterpréter le design de camouflage avec des graphiques pointus et certains traits saillants en jaune pour le rendre moderne et sportif. Ces graphiques, avec les nouvelles proportions tendues et sexy ont transformé le cb1000r en une fusée en tenue de camouflage. »
Le travail de peinture est un chef-D’œuvre de notre peintre Walter Oberli, qui a progressivement construit 7 couches de peinture pour réaliser le dessin de camouflage final.
Ulfert :  » en utilisant des couches de peinture, nous pouvions contrôler chaque élément et le placer sans aucune déformation que vous pourriez obtenir en utilisant de l’adhésif. Par conséquent, le résultat est très précis et vous pouvez clairement voir le travail de peinture impeccable de Walter. »
Stefan :  » J’ai trouvé ce travail sur le cb1000r extrêmement excitant et inspirant. Quand je pense que c’est presque comme un poème, ou une histoire. J’ai passé des soirées et des nuits à visser des pièces pour les enlever à nouveau parce que ce n’était pas encore cohérent. Il s’agit d’un processus de construction progressif pour obtenir la bonne cohérence de la moto. À la fin, vous pouvez clairement identifier la base de la Honda Cb1000r, mais pourtant l’impression que donne notre construction sur mesure est totalement nouvelle. »
Photo credit: Fuhrer/Gannet
Retrouvez toutes les infos sur les deux partenaires qui se sont unis pour la construction de cette motos en cliquant sur leurs liens respectifs :
– Gannet Design:
web: www.gannetdesign.com
instagram: gannetdesign/instagram
facebook: gannetdesign/facebook Fuhrer Moto:
web: www.thal-garage.ch/moto
instagram: fuhrermoto/instagram
facebook: fuhrermoto/facebook

183km/h en trottinette à moteur BMW

0
Battre un record de vitesse à trottinette à moteur, devant huissier, voilà le défi que se sont donné 8 étudiants en deuxième année de Génie Mécanique à l’IUT d’Aix-Marseille. Pour cela il leur fallait trouver un moteur et une transmission, le plus au ras du sol possible, ils ont opté pour le flat-twin de BMW, celui de Citroen n’étant plus fabriqué et celui de Panhard un peu trop compliqué (merci de ne pas nous écrire pour compléter cette liste déjà bien absurde).  Et le vendredi 22 juin à 19H à Tallard, sur la piste de l’aérodrome situé non loin de Gap ils ont tenté le record dont ils ont placé le curseur à 183km/h pour cette tentative
A l’origine du projet, Alexandre Blanc donne son éclairage « Nous avons réalisé intégralement une trottinette équipée d’un moteur de BMW. Notre prototype développe donc une puissance de plus de 90 chevaux pour un poids inférieur à 250 kg, ce qui nous permettra, on l’espère, d’établir un record avec une vitesse comprise entre 160 et 200 Km/h » ! D’autres tentatives suivront donc.
Sur place, Alexandre Blanc, Leonardo Bonnafous et Jean-François Cangelosi accompagnés de leur professeur Jean-Paul Raynal ont été rejoint par leur supporters et par Yvan Gachet de l’Atelier Flatmaxx qui supervisait l’aspect moteur du projet.