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Les réseaux de diffusion RAD-Impact

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Instagram : photos et récits de publications, articles nouveaux à vendre, promotions, annonces de nouveautés
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Linkedin :  annonces plus destinées au milieu professionnel qu’à la prospection de clients : communication prestige. Photo + textes
TikTok :  vidéos courtes et punchy, sur une cible particulière, reprise possible des reels et story de Fb et Insta sur le support Tiktok.

Externalisez votre présence en ligne avec RAD-Impact

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Pourquoi externaliser votre communication ? Bien au-delà de simples publications sur les réseaux sociaux, un community manager est un professionnel passionné et méticuleux, doté d’un véritable talent pour la communication. Ses compétences rédactionnelles exceptionnelles s’accompagnent d’une connaissance approfondie de vos produits, services et besoins spécifiques. Sa veille constante des outils disponibles garantit des résultats optimaux.

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Rencontre avec le MotoBall : Sport, Motos et Compétition

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J’avais décidé depuis quelques temps d’aller voir un match de MotoBall, une des treize équipes qui se disputent le championnat français a son siège et son stade pas loin d’ici. Une journée de Coupe de France m’en a donné l’occasion. Je vais tout de suite dissiper un doute possible, je n’ai pas étudié en détail les règles, je n’ai pas fait un travail de journaliste ce jour là. Je ne suis pas aller déranger un des deux co-présidents du club MBCV, Olivier BONGEOT ou Arnaud DUTRIEUX qui était très occupé par l’organisation ou le coaching. D’ailleurs je ne pense pas que les deux étaient présents, parce que l’équipe sénior du club était ce weekend là à Monteux pas loin d’Avignon pour un match contre les locaux. (2-2). En tout cas, je suis juste allé là bas à moto, j’étais le seul d’ailleurs à garer une bécane au milieu des 206 et des camionnettes sur le parking, pour un sport de moto, ça m’a étonné. J’ai surtout profité de l’ambiance, c’était un jour de Coupe de France U18, les quarts de finale, les deux équipes les mieux placées ce jour là se qualifiaient pour la suite. U18 donc ce sont les jeunes, et pour l’occasion c’était la ligue Nord, les 13 équipes se partagent le territoire ainsi.

Les équipes sont constituées de 4 joueurs ou joueuses, c’est mixte, à moto sur le terrain et d’un gardien de but, qui lui est à pieds. Ils ou elles sont quatre sur le terrain en même temps, mais l’équipe U18 du MBCV compte 11 équipiers qui peuvent se relayer en fonction des différents quart-temps. Je ne suis pas resté toute la journée, mais il m’a semblé que les parties durent quatre fois vingt minutes avec des arrêts de jeu.

Les jeunes joueurs et joueuses en U18 roulaient sur des motos de 85cm3 à ce que j’ai pu voir, encore une fois, je ne suis pas allé mener l’enquête, je le ferai un de ces jours. Mais j’ai regardé attentivement, les motos étaient pour moitié électriques (donc très silencieuses) et pour moitié deux temps (donc pas silencieuses du tout). Les motos électriques m’ont inquiété pour l’aspect autonomie, est ce qu’elles tiennent toute la partie ? Les motos 2 temps m’ont plus fait du souci pour la fiabilité… si on serre, si on casse, il se passe quoi ? Un autre joueur entre en jeu ? Le temps que je suis resté sur place, je n’ai pu constater aucune avarie, ni de moteur ni de batterie.

Les motos, qu’elles soient élec ou thermiques, sont équipées pour le MotoBall, elles ont le plus souvent des protections sur la couronne et le disque de frein, à l’avant comme à l’arrière et des sortes d’écopes sur les cotés qui servent aux joueurs à caler le ballon lorsqu’ils ou elles sont en possession de la balle. Des protections sont également obligatoires, les contacts et les chutes sont fréquents. Je pensais que c’était des bottes spéciales, mais en réalités ce sont des protège-tibias qui montent très haut sur le genoux et enserrent la jambe pour protéger tibia et péroné.

Le ballon peut ressembler à n’importe quel ballon de foot, simplement il est beaucoup plus gros, il pèse un kilo et mesure quarante centimètres de diamètre, quand un joueur s’élance pour un coup franc, il faut être très puissant et très précis à la fois. J’ai été très surpris et séduit par l’engagement des équipes, les parties sont très disputées et les joueurs ne lâchent rien, ça file d’une partie du terrain à l’autre en jouant l’intimidation pour tenter de dissuader les défenseurs de s’interposer. Les vitesses atteintes par les motos sur le terrain ont parfois de quoi impressionner.

Sur la photo ci-dessus on peut voir une partie de l’équipe U18 du MBCV, les motos rouges sont à moteur thermique, comme ça à première vue, on aurait dit des moteurs de type Minarelli mais je n’en suis pas certain du tout. La joueuse Emelyne Bongeot que l’on voit au premier plan est sur une moto électrique elle. Elle a beau être la seule fille de l’équipe, elle n’usurpe pas sa place, elle est très offensive et c’est une buteuse, une preuve de plus que la moto n’est pas un sport de mec.

J’ai vraiment apprécié ce moment que j’ai passé au bord de ce stade de MotoBall du MBCV, ce n’était pas la première fois que j’allais sur un stade de MotoBall, puisque la bourse de pièces détachées de motos de Monteux a lieu sur leur stade… Pour l’anecdote elle commence dans la nuit de samedi à dimanche, à la lumière de leurs puissants projecteurs de stade, on y voit comme en plein jour. Tiens, peut être une idée à souffler au club local pour faire connaître leur sport aux gens des environs, organiser régulièrement des bourses aux pièces moto.

Ce jour là, en plus de l’équipe locale du MBCV, il y avait l’équipe de Troyes, de Camaret et de Robion. L’équipe du MBCV est constituée de : 1GEOFFROY Enzo et 12PENT Julien dans les buts et des joueurs et joueuses : 4BONGEOT Emelyne, 3MONNOT Gabriel, 3MONNOT Gabriel, 6DUTRIEUX Nohan, 7DURON Lenny, 9LAMY Léo, 13PY VAXELAIRE Maxime, 13PY VAXELAIRE Maxime, 33ALLAMI Lyece.

Le lien vers le site de la FFM pour la section Moto Ball en cliquant ICI

Qatar Airways Grand Prix du Qatar 2025

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Au premier virage les deux frangins se sont touchés, un des ailerons de queue de MM93 a dégagé et ce contact a permis à Morbidelli de prendre l’avantage et de partir comme une fusée. Alex Marquez va être perturbé par tout ça, il ira également toucher DiGia, l’envoyant hors de la piste, aucun des deux pilotes ne chute heureusement mais le MM Bleu se prend un long lap. Pecco arrive de loin à la 3e place et se prend également MM93 pour filer à la poursuite de Morbi. Johan Zarco qui a dépassé Fabio Quartararo est 5e avec Vinales sur la KTM en ligne de mire. A ce stade il reste 19 tours de course. Morbidelli est à 1s de Pecco, Marquez est collé à la roue de son coéquipier. Il passe Bagnaia en force à 16 tours de l’arrivée. Vinales se maintien très bien, la KTM suivante est 7e avec Acosta. Vinales va même doubler Pecco et aller coller à la roue de MM93. Il le passe en bout de ligne droite après un freinage de trappeur. Il passe ensuite Morbi et MM93 en profite pour passer 2, Morbidelli se fait doubler aussi par Pecco mais reprend sa 3 place, Johan Zarco est dans ce groupe de tête. Grosse baston Pecco-Morbi !! Il reste 11 tours et on espère que Vinales va tenir le coup. Zarco est au contact de Morbidelli. Fabio Quartararo est 9e dans un groupe qui se bastonne en paquet. Les deux Yamaha Pramac sont parties à la faute, Miller et A.Fernandez. Vinales a pris un peu d’avance sur MM93, et Martin est tombé, on espère que sa main n’a pas été touchée. Maverick commet une première erreur qui permet à MM93 de remonter, Bagnaia grapille des dixièmes, Zarco est toujours là mais un peu distancé, une autre erreur et Marquez passe en tête. Il reste 4 tours et Vinales est toujours dans la roue de M.Marquez avec Pecco qui les suit pas loin, Zarco est menacé par Morbidelli mais tient le coup un moment avant de devoir cèder sa place et se trouver sous la menace de Aldeguer qui réalise une belle fin de course pour une rookie. Marc Marquez entre dans le dernier tour en tête, Vinales est à 1.6s et Pecco à 2.5s…  Ce sera le podium avec Zarco qui aurait presque pu menacer Morbi dans le dernier tour.

1: Marc Marquez 93 – 2 : Maverick Vinales 12 – 3 : Francesco Bagnaia 63 – 4 :  Franco Morbidelli 21 – 5 : Johan Zarco 5 – 6 : Firmin Aldeguer 54 – 7 : Alex Marquez 92 – 8 :  Fabio Quartararo 20 – 9 : Pedro Acosta 37 – 10 : Marco Bezzecchi 72.

ALERTE INFO  = Maverick Viñales rétrogradé à P14 après avoir reçu une pénalité de 16 secondes en raison d’une faible pression des pneus


Le Départ du sprint voit s’envoler les deux frangins, Roc et Gravillon, le rouge devant le bleu, mais surtout Fabio Quartararo part très bien et ça lui permet de rester aux avant-postes. Johan Zarco est 6e. C’est Morbidelli qui a le feu il se débarrasse assez vite de Fabio pour partir à la chasse aux Marquez, on pourra croire un moment qu’il aura de quoi les inquiéter, mais ils partiront assez rapidement loin, après avoir joué un peu la comédie de l’attaque, Alex restera derrière Marc. Le pauvre Bagnaia, parti 11e à cause de qualif catastrophiques va peiner à rester dans les points, même Ogura va lui en coller une et s’envoler. A 3 tours de la fin, Fabio Quartararo réduit son écart avec le 3e Morbi et Johan Zarco s’arrête carrément, le choix des pneus pourrait bien être en cause, certains pilotes dont Johan ayant choisi le soft arrière sont en difficulté. Pecco passe 8e en se débarrassant de Vinales sur la KTM. Fabio se bat pour tenter dans le dernier tour de passer Morbidelli et de défendre contre Aldeguer et DiGia qui sont sur ses talons, mais il lui faut tellement en donner sur cette Yamaha de SBK face à l’armade Ducati qu’il perd légèrement l’avant et passe la ligne 5e en laissant la 4e place à Aldeguer.
Il faut souligner la belle 16e place de Jorge Martin, toujours souffrant qui s’est montré très combatif. MM93 reprend la tête du championnat pour deux points à son frangin.
1: Marc Marquez 93 – 2 : Alex Marquez 73 – 3 : Franco Morbidelli 21 – 4 :  Firmin Aldeguer 54 – 5 : Fabio Quartararo 20 – 6 : Fabio DiGiannantonio 49 – 7 : Ai Ogura 79 – 8 : Francesco Bagnaia 63 – 9 : Marco Bezzecchi 72.



Le POV de Victor

Et bin voilà, c’est ça qu’on veut !
Si la nouvelle promenade des Marc’s Brothers en Sprint annonçait un GP au scénario soporifique, ce fut finalement la plus belle course de la saison à ce jour — du MotoGP comme on l’aime.
Grâce aux frangins eux-mêmes, qui se sont touchés dans le premier virage. Mais surtout grâce à l’INCROYABLE Maverick Viñales, bondissant de nulle part sur sa KTM de l’année dernière. Il s’est payé le luxe de mener une bonne partie de la course, frôlant l’exploit de devenir le seul pilote à avoir gagné quatre GP pour quatre marques différentes.
Même Marc Márquez n’en revenait pas, déclarant qu’il avait d’abord cru que c’était Acosta qui venait de le dépasser. Si Marc, qui avait mieux géré ses pneus, a fini par l’emporter, c’est bien « Pete Mitchell » qui a illuminé la nuit qatarie. Chapeau !

P.S. : Nous apprendrons plus tard que Maverick écopera d’une pénalité de 16 secondes, le classant 14e, pour pression de pneu trop faible.
Ça, c’est le MotoGP qu’on aime moins…



Aron Canet fait un départ catastrophique et se retrouve englué à la 11e place, un joli wheeling lui a couté son envol. Öncu est le plus rapide devant mais Canet est en feu et remonte de la 11e à la 2e place et se lance au contact du turc. Barry Baltus est en bonne forme et Jake Dixon se bourre en tentant de pousser un peu trop, le leader du championnat perd gros. Il reste 5 tours et Canet ne trouve pas encore l’ouverture sur Öncu. C’est le turc qui lui ouvrira la porte et Canet n’en demandait pas tant et file prendre le large, Gonzales est menaçant pour la 2e place à 3 tours de l’arrivée. Les 4 hommes de tête, avec Holgado sont à 7s des suivants.


11 avr. – 13 avr. sur le tracé du Circuit International de Lusail : le GPmoto du Qatar.
Vendredi 11 avril
13h00 – 13h35 :  Free Practice 1 Moto3
13h50 – 14h30 :  Free Practice 1 Moto2
14h45 – 15h30 : Free Practice 1 MotoGP
17h15 – 17h50 : Practice Moto3
18h05 – 18h45 : Practice Moto2
19h00 – 20h00 : Practice MotoGP
Samedi 12 avril
12h30 – 13h00 :  Free Practice 2 Moto3
13h15 – 13h45 :  Free Practice 2 Moto2
14h00 – 14h30 : Free Practice 2 MotoGP
14h40 – 14h55 : Q1 MotoGP
15h05 – 15h20 : Q2 MooGP
16h50 – 17h05 : Q1 Moto3
17h15 – 17h30 : Q2 Moto3
17h45 – 18h00 : Q1 Moto2
18h10 – 18h25 : Q2 Moto2
19h00 – 19h45 : Tissot Sprint MotoGP 11 tours
Dimanche 13 avril
14h40 – 14h50 : Warm-Up MotoGP
16h00 : Course Moto3 16 tours
17h15  : Course Moto2 18 tours
19h00  : Course MotoGP 22 tours

Le calendrier des courses MotoGP 2025 et les résultats

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Date GP     Sprint samedi Race dimanche
28 février – 2 mars GP de THAILANDE   1 : 93 M. Marquez
2: 73 A. Marquez
3 : 63 F. Bagnaia
1 : 93 M. Marquez
2: 73 A. Marquez
3 : 63 F. Bagnaia
14 mars – 16 mars GP d’ARGENTINE   1 : 93 M. Marquez
2: 73 A. Marquez
3 : 63 F. Bagnaia
1 : 93 M. Marquez
2: 73 A. Marquez

3 : 21
F. Morbidelli
28 mars – 30 mars GP des USA   1 : 93 M.Marquez
2 : 73 A. Marquez
3 : 63 F. Bagnaia
1 : 63 F. Bagnaia
2 : 73 A. Marquez
3 : 49 F. Di Giannantonio
11 avril – 13 avril GP du QUATAR   1 : 93 M. Marquez
2 : 73 A. Marquez
3 : 21 F.Morbidelli
1 : 93 M. Marquez
2 : 63 F. Bagnaia
3 : 21 F.Morbidelli
25 avril – 27 avril GP d’ESPAGNE   1 : 93 M. Marquez
2: 73 A. Marquez
3 : 63 F. Bagnaia
1 : 73 A. Marquez
2 : 20 F. Quartararo
3 : 63 F. Bagnaia
9 mai – 11 mai GP de FRANCE   1 : 93 M. Marquez
2: 73 A. Marquez
3 : 54 F. Aldeguer
1 : 5 J. Zarco
2 : 93 M. Marquez
3 : 54 F. Aldeguer
23 mai – 25 mai GP d’ANGLETERRE   1: 73 A Marquez
2: 93 M Marquez
3: 49 F DiGia
1 : 72 M Bezzecchi
2: 5 J Zarco
3: 93 M Marquez
6 juin – 8 juin  GP d’ARAGON   1: M. Marquez93
2: A. Marquez73
3: F. Aldeguer54
1: M.Marquez93
2: A.Marquez73
3: F.Bagnaia63
20 juin – 22 juin  GP d’ITALIE      
27 juin – 29 juin GP des PAYS-BAS      
11 juillet – 13 juillet  GP d’ALLEMAGNE      
18 juillet – 20 juillet  GP de TCHEQUIE        
15 aout – 17 aout GP d’AUTRICHE      
22 aout – 24 aout GP de HONGRIE        
5 septembre – 7 septembre GP de CATALOGNE      
12 sept – 14 sept GP de SAN-MARINO      
26 sept – 28 sept GP du JAPON      
3 oct – 5 oct GP d’INDONESIE      
17 oct – 19 oct GP d’AUSTRALIE      
24 oct – 26 oct  GP de MALAISIE      
7 nov – 9 nov  GP du PORTUGAL      
14 nov – 16 nov  GP de VALENCIA      

On a des nouvelles de Norton

On était resté sur les soucis en justice du précédent propriétaire d’une partie de la marque Norton (l’imbroglio autour des droits complet n’étant à priori toujours pas totalement élucidé). Ce dernier avait confondu le tiroir caisse et le portefeuille, ce qui n’est pas rare, mais avait été poussé là à une échelle assez remarquable puisque des fonds de pensions avaient été siphonnés pour que les executifs de la boite puissent rouler en Aston de fonction… Ça n’a eu qu’un temps. La marque a été reprise par TVS Motors, troisième plus gros constructeur indien disposant d’une capacité de production annuelle de 4,95 millions de motos et scooters et de 240.000 trois-roues motorisés à travers quatre usines. C’est donc du sérieux, et de nouveaux locaux ont été présentés, il s’agit de l’usine de plusieurs millions de livres sterling de Norton Motorcycles et du siège mondial à Solihull – dans le cadre d’un investissement de 100 millions de livres sterling de la société mère TVS Motor qui devrait créer 300 emplois. L’usine de production de 7000m2 de la marque britannique historique est capable de construire 8000 motos par an.

Pour le moment, il semble que les Norton disponibles ne le soient qu’en Angleterre, les tarifs indiqués ne sont qu’en livres sterling, il faut compter plus de 20.000€ pour une Commando de base. La gamme n’est pour l’instant constituée que de cette 961cc et d’une sportive V4 dont il me semble que le moteur est extrapolé de celui des Aprilia… Les projets de modèles plus petits avec des moteurs produits par Zongchen semblent avoir fait long feu.

Red Bull Grand Prix of The Americas-USA 2025

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GP des Amériques  : Dimanche 30 mars 2025 

 


 

Sans trop de surprises, les deux frères Marquez ont dominé la Q2 ce samedi à Austin. Une Q2 dans laquelle Johan Zarco a échoué à entrer, même au terme de la Q1, il sera 15e sur la grille. Fabio lui a réussi à s’y hisser, en compagnie inattendue de Luca Marini très en forme. Si ça rigole dans le camp Marquez, c’est la grimace dans le stand de Pecco qui n’arrive qu’à accrocher la 6e place, ce qui n’est pas catastrophique en soit, il est en deuxième ligne, mais Marquez&Frères risquent de prendre le large. Les deux VR46 ont montré beaucoup de bonnes choses ces deux jours et Di Gianantonio part en 2e position juste entre M&Ms rouge et M&Ms bleu. Acosta et Morbidelli complètent la deuxième ligne avec Pecco… De quoi animer de beaux départs un peu plus tard dans la journée pour le sprint.

Ce samedi le sprint se déroule sous la chaleur du texas, ce qui contraste avec la pluie de vendredi. Enorme baston en tête dès le départ entre Pecco et MM avec AM juste derrière, Fabio se maintient bien et accroche la 4e position. C’est Bagnaia qui fait le holeshot et passe le premier virage en tête, MM93 le repasse et Alex lui colle au train, mais il recoupe et reste devant. Le peloton est en paquet et à part les 4 premiers, on reste très ensemble. Marc fait une énorme virgule qui a failli se transformer en highside, cela profite à Pecco et à Alex, mais il reprendra la tête de la course. Fabio est à la poursuite de Pecco, les frères M&Ms sont déjà partis devant. Zarco déprime en fond de peloton derrière Rins… Les deux VR65 fluos sont encore aux avant postes, DiGio et Morbidelli. Alex n’arrive pas à rattraper Marc et Pecco n’arrive pas à rattraper Alex. Fabio laisse passer Morbi suite à un erreur de sa part, il est trop large et manque même d’aller au tas, comme en Q1. A mi-sprint, Mir chute et DiGia passe Fabio. La bagarre est belle entre les deux VR46 et Fabio mais Acosta qui est 7e se rapproche. Vinales abandonne. A deux tours de l’arrivée, il y a presque 6 secondes entre Pecco et le 4e qui est Morbidelli à ce moment là. L’arrivée est encore une fois la même… les deux Marquez et Pecco… les autres arrivent derrière. C’est la cinquième victoire en course de Marquez1 cette saison, sur 5 courses.

La course du dimanche à Austin

La pluie semble déjà bien compliquer les choses pour les pilotes puisqu’une bruine tombe sur le Texas et Fabio Quartararo part à la faute pendant le tour de mise en grille, c’est Taxi Miller qui le pousse pour qu’il puisse aller placer sa moto et aller vite changer de combarde. Le départ sera même retardé pour que tous les pilotes aillent chercher l’autre moto avec les pneus slicks. C’est Marquez qui lance la mode en partant en courant vers son stand… ceux qui avaient fait le bon choix se sont un peu fait braquer sur ce coup là…  Et le GP n’aura que 19 tours et part en quick start procedure… 
Départ canon, Pecco arrive à se faufiler pour se caler derrière AM malgré un peu de wheeling. Fabio est 7e et Johan Zarco 11e. Grosse bagarre Miller Morbidelli Quartararo. Au 4e tour Pecco remonte dans la roue d’Alex Marquez et le passe pour se lancer à la poursuite du frangin en rouge ! Et là c’est la boulette… MM93 passe sur le vibreur, sans doute encore mouillé et il chute, éclate la bulle avec le casque et perd le repose pieds… mais il redémarre la moto avec l’aide d’un marshall et roule sans poser le pied… Pecco part devant avec Alex à sa poursuite, il reste 9 tours à courir. La fin de course est un calvaire pour les français, Fabio se fait passer par Ogura et se place 12e, quand à Johan il se fait doubler par tout le monde et il pousse tellement qu’il part à la faute, quasi au même moment que Aldeguer… Fabio remonte donc mécaniquement à la 10e place quand Bagnaia passe la ligne d’arrivée en vainqueur.
La série de victoires de Marc Marquez s’arrête ici à Austin, un circuit dont il est le sherif et sur lequel il a remporté sept fois la course. Peut être que la méthode MM93 a trouvé ici ses limites, partir devant ok, mais vouloir à tout prix laisser un boulevard entre lui et ses poursuivants, comme pour bien insister sur sa supériorité, comme pour bien les enfoncer, cette attitude n’a pas fonctionné cette fois, il a beau dire en interview qu’il n’est pas superman, le vibreur mouillé nous l’avait prouvé juste avant. Même le fait de repartir avec la combinaison éclatée, la bulle cassée et sans cale pieds est une démonstration assez peu glorieuse de l’entêtement de MM93. En tout cas, la saison ne fait que commencer et ce GP a bien montré que tout peut arriver. Un autre protagoniste va arriver au Quatar dans quinze jours, c’est Jorge Martin, et il va surement essayer de prendre part aux débats, ça ne lui sera pas facile, parce qu’encore cette fois, il y avait trois Ducati sur le podium. 


 

1 : Jake Dixon (96)
2 : Tony Arbolino (14)
3 : Alonzo Lopez (21)
Un peu de pluie sur une partie du tracé va donner envie à 8 pilotes de rester en slicks pour faire le pari d’une piste qui pourrait sècher… Manuel Gonzales en tête, ils vont déchanter, ils seront en perdition, Gonzales perd ce pari et la tête du championnat. Jake Dixon n’a pas commis d’erreur et remporte une belle victoire. Le pauvre Celestino Vietti qui partait du fond de la grille parce que ses calif ont été contrariées, avait fait un superbe boulot pour remonter aux avant-postes et a tout perdu sur une chute, il a pu repartir, puis a chuté à nouveau pour repartir encore.

La R18 bobber-racer de Lord Drake Customs

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Voici les points sur lesquels LDK a travaillé pour arriver à cette R18 totalement personnelle

Ergonomie et confort
Guidon repositionné vers l’arrière
Selle plus adaptée au touring
Petit pare-brise style café racer

Modifications esthétiques
Garde-boue bobber fixés par supports métalliques
Support de plaque latéral
Éclairage minimaliste :
Feux arrière Kellerman 3-en-1
Clignotants Motogadget M-Blaze sur les poignées

Finitions techniques
Selle refaite en cuir noir micro-perforé
Bandes thermo-isolantes sur les collecteurs
Embouts d’échappement custom noirs

Peinture
Combinaison noir brillant et blanc cassé
Filets noirs brillants apportant une touche rétro

La transformation conserve l’élégance originale de la BMW R18 tout en lui apportant un style bobber unique, plus sportif et confortable.

 

Royal Enfield Bear 650, on a enfin vu l’ours

Royal Enfield a fait bien du chemin depuis les années 90, quand on lisait dans LVA qu’un importateur de Lyon proposait la Silver Bullet en 500cc. Celle fabriquée à Madras, sous le nom d’Enfield, qu’on disait alors India pour ne pas confondre avec la marque Anglaise originelle, qui avait pourtant cessé de produire quoi que ce soit dès 1967. Ce très placide mono se taillera un beau succès d’estime en Europe, la version 500 étant d’ailleurs uniquement destinée à ce marché, pour les locaux, une 350 quasi identique, mais livrée en noir était disponible aussi et en 1994, le groupe Eicher, un important groupe industriel actif dans la fabrication de tracteurs et de véhicules utilitaires obtient le droit de nommer ses motos Royal à nouveau. En trente ans, Royal Enfield est passé d’environ 50.000 motos par an à près de 913.000 motos, toutes cylindrées confondues, mais à peine 78.000 hors de son marché domestique.
L’arrivée de la Bear, une version scrambleriée du 650 twin me donne l’occasion de comparer deux modèles, l’Interceptor et la Bear
Première remarque, le tableau de bord a bien changé, il est désormais constitué d’un seul cadran, TFT dont très nettement plus avancé que ce qui équipe l’Interceptor. Je dois bien reconnaitre là une avancée déterminante, le tableau de bord de l’ainée étant pour le moins décevant, l’indication du rapport engagé me manque particulièrement., et de la buée se forme trop souvent dans les cadrans. Le nouveau tableau de bord TFT propose un mode jour et un mode nuit, beaucoup d’informations affichées, un équipement moderne donc avec même un trainement anti-buée qui ne serait pas un luxe chez la sœur ainée, mais pas de compte tours.
     
Les comodos, les poignées et les leviers, de frein et d’embrayage ont également été l’objet de soins et d’attentions cette fois ci et cela se voit. Cela fait encore cette fois un peu honte à l’équipement très moche et basique de l’Interceptor. 
Les plastiques très bas de gamme ne font vraiment pas honneur à l’Interceptor, les leviers premier prix non plus, on est vraiment sur du basique. Sur la Bear, même les poignées sont plus jolies et marquées du logo de la marque, les comodos sont cossus et bien finis, leur forme rappelle les équipements des motos des années 70 avec ces rondeurs et cette finition brillante qui dénote avec le mauvais plastique mat de l’Interceptor. 
     
Une partie des nouveaux boutons qui équipent les comodos de la Bear sont là pour commander les informations disponibles sur le nouveau dashboard TFT, ceci explique celà.
Sur les deux photos ci dessous, on peut facilement voir ce qui change entre la Bear et sa grande sœur ;  la fourche devient inversée… Les tés paraissent un poil plus costauds, cela permet aussi de constater de visu que l’angle de chasse dont on parle comme d’une avancée majeure pour la Bear, n’est pas tant augmenté que ça. C’est pourtant déjà pas mal, l’empattement très rentré de l’Interceptor la rend très joueuse, mais je plaide pas en sa faveur quand on dépasse 130 à son guidon (ce qui de toute façon est défendu, donc on ne l’a jamais fait)
Royal Enfield n’a pas décidé, cette fois de remonter les tubes de fourche d’un cm dans les tés comme c’est le cas sur l’Interceptor, c’est Showa qui fourni la fourche de la Bear. On nous dit que le freinage a été renforcé, mais on n’en sait pas plus
Juste un coup d’œil à d’autres détails qui montrent le contraste de traitement entre la Bear qui vient d’arriver sur le marché et ses prédécesseures, les repose-pieds, la pédales de frein et le sélecteurs sont plus soignés et détaillés sur la Bear où ils reçoivent un look un peu tout terrain avec des semblants de crampons pour aller sur le style scrambler.
Pour être tout à fait honnête, je ne trouve pas que sur l’Interceptor ces équipements soient minables pour autant, juste que je trouve la longueur du sélecteur un peu juste, j’ai tendance à le louper parfois.
Dernier point de comparaison, les feux arrières, la Bear est, parait il la première moto de son segment des 650cc à recevoir un ensemble de phare et feux à leds complet, ok, il y a aussi quelque part un port USB, qui manque aussi cruellement sur l’Interceptor, à titre de comparaison, la BSA Goldstar 650 fabriquée désormais par Mahindra, qui sort à des tarifs très comparables et nettement mieux équipée que l’Interceptor, la Bear remonte fort heureusement le niveau.
Dernier point qui a retenu mon attention, et m’a fait sourire, la Bear est livrée avec une belle poignée à gauche seulement (donc ce n’est pas une poignée passager on est d’accord), certainement pour aider à la mettre sur la béquille centrale… dont elle n’est pas pourvue, puisque l’échappement deux en un typé scrambler ne semble pas en laisser la place, ce n’est pas bien grave. Pour conclure, j’aime beaucoup cette Bear, j’aimerais bien pouvoir installer certains de ses équipements sur l’Interceptor, même les panneaux latéraux avec ces plaques numéro que je trouve très sympa. Peut être en trouvera-t-on sur le bon coin si les futurs propriétaires ne sont pas du même avis que moi, contactez moi pour l’échange. 

 

Trail 70, Joel Corroy un mythe de la moto tout terrain

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À 67 ans, Joël Corroy a déjà vécu plusieurs vies : pilote de haut niveau en cross, chef d’entreprise, concepteur et constructeur de motos, créateur de musée ou organisateur de compétitions… Comme un certain Gaulois que nous connaissons bien, Il est tombé tout petit dans la marmite. Il a attrapé le virus de la moto, et plus particulièrement du tout-terrain, quand il était gamin à Fesches-le-Châtel, près de Montbéliard, dans le Doubs. Son père l’emmenait tous les dimanches « voir courir le Claude ». à cette époque, Claude Pourchot, originaire du même village, était un des meilleurs crossmen du Grand Est et Joël était fasciné par sa moto, une 200 cc Bultaco. Joël achète sa première moto en 1964 : une 125 cc Peugeot à cadre rigide et vitesses au réservoir. Avec les précieux conseils de Claude Pourchot, il la transforme en tout-terrain et s’initie au cross. La proximité des usines Peugeot fait qu’on trouve facilement des motos et des pièces de la marque, surtout en 175 cc. Il existe d’ailleurs une catégorie 175 cc au Championnat de Franche-Comté de moto-cross. Joël débute la compétition en 1967 dans cette catégorie, avec une moto qu’il a équipée d’un cadre spécial (inspiré du Bultaco et fabriqué par les frères Jolicor), d’un moteur Peugeot « Bol d’Or » et d’une fourche Horex. 

Le musée incroyable au dessus du magasin à Vesoul

La moto est fragile, et Joël gagne la seule course où la moto n’a pas cassé. L’année suivante, il rachète la 250 cc Bultaco Métisse de Claude Pourchot, champion de Franche-Comté 67. Avec cette machine, il gagne une douzaine de courses dans le Grand Est et devient à son tour champion de Franche-Comté. Dans le même temps, pendant les vacances d’été, il travaille trois mois à la chaîne chez Peugeot et achète une 250 cc Maico flambant neuve pour la saison 69. Il s’entraîne tout l’hiver avec son ami Jean-Pierre Mougin (futur président de la FFM), les deux se qualifient à Cognac pour disputer le Championnat de France 500 cc. On est en mars 1969. à la même époque, lors du retour d’une course inter en Yougoslavie, Joël s’arrête à l’usine Maico de Pfaffingen en Allemagne où il a de très bons contacts et la promesse d’une aide matérielle. C’est le début d’une longue association avec l’usine. Mais deux graves chutes mettent fin à la saison 69. L’année 70, si elle est celle d’un vrai contrat d’usine avec Maico, sera également celle du BTS, qu’il passera avec des béquilles… En effet, le week-end précédant l’examen, Joël participe à un cross en Alsace, malgré l’interdiction de ses parents, et se fait percuter par un autre pilote. Il obtient toutefois le BTS, mais dans la douleur, au sens propre du terme.

Ses parents l’avaient inscrit à un concours d’entrée d’une école d’ingénieurs de Belfort. Mi-juillet, il reçoit son courrier d’admission, quand ceux-ci sont en vacances. Il se dit que c’est trois ans d’études difficiles, et adieu le moto-cross. Il déchire la lettre et dit qu’il a échoué au concours. Reconnaissez qu’il fallait quand même le faire… Il reconnaît d’ailleurs  aujourd’hui que c’était un peu osé de sa part, qu’il aurait pu avoir une belle carrière d’ingénieur chez Peugeot, mais il ne regrette rien, car il n’aurait pas eu la vie passionnante qu’il a connue. Fin 1970, c’est le départ au service militaire… en Allemagne, dans un bataillon disciplinaire, sans perspectives de permissions pour pouvoir courir. Il est pourtant à 50 km de chez Maico, mais il ne peut même pas y aller. Son salut viendra de Marius Soulignac, l’importateur Maico qui, avec l’aide d’un ministre de ses connaissances, le fait transférer au Bataillon de Joinville à Fontainebleau. C’est là que sont affectés les sportifs de haut niveau pour leur permettre de continuer leur carrière en étant sous les drapeaux. 

La passion l’emporte sur la raison 

Joël est le premier et seul pilote moto à intégrer ce bataillon, on ne sait pas trop quoi faire de lui. Sa seule obligation sera d’être présent au rapport à 8 h le matin. Le reste du temps, il dispose d’un local pour entretenir sa moto et d’un terrain pour s’entraîner. Le contact avec les autres sportifs lui sera toutefois salutaire, car il apprendra beaucoup sur la préparation physique, chose dont on ne parlait pas encore à l’époque en moto-cross. Mais du fait de son séjour en Allemagne, il n’a pas pu se préparer à l’intersaison. L’année 71 se solde par une 8e place au Championnat de France. Cette même année sera également celle de son mariage, avec la fille de son mécanicien sur les cross. L’intersaison 71/72 sera consacrée à la préparation physique et à la participation d’épreuves en Belgique, avec des pointures comme Gaston Rahier ou Joël Robert. Le contrat avec Maico est aussi renforcé pour le Championnat de France et quelques courses en Championnat du Monde. Malheureusement, lors d’un entraînement à Vesoul, l’ancrage du frein arrière casse, c’est la chute, plusieurs mois d’immobilisation. La fin de saison lui permettra toutefois de terminer 5e au Championnat de France. Même chose la saison suivante ou une blessure à l’épaule l’immobilise et il finit 4e. En 74, la saison est stoppée par une rupture des ligaments du genou : six mois d’arrêt, et la perspective de ne plus pouvoir courir à haut niveau.

Le contrat avec Maico est arrêté. En 75, Joël décide toutefois de continuer, et décroche un contrat avec Sonauto. Jean-Claude Olivier, le boss, lui confie une Yamaha d’usine. C’est une machine très performante, mais ultra-fragile. Joël n’a pas les pièces pour assurer la maintenance. Il ne peut se qualifier pour disputer le championnat, suite à deux casses consécutives : d’abord le cadre, puis l’allumage. Il réussit toutefois à se qualifier en 500 cc inter avec une Bultaco que lui a prêtée son ami Franck Lucas, l’importateur. La saison démarre bien, mais il se casse d’abord deux phalanges lors d’une épreuve à Verdun, puis fait une chute et se casse deux côtes et se perfore un poumon à Poulangy et enfin il se refait une entorse au genou (opéré un an plus tôt) à Verdigny-en-Sancerre. Cette fois, c’est la chute de trop, Joël raccroche en août 75. Avec du recul, il fera le constat que, même s’il a joué de pas mal de malchance, il a aussi été victime de sa fougue.

La passion est toujours là

Mais Joël ne veut pas quitter le monde de la moto pour autant, c’est sa passion. Le 15 septembre 1975, il ouvre à Vesoul une petite boutique spécialisée dans le tout-terrain, un domaine qu’il connaît bien. Il est distributeur Ossa pour le trial, le cross et l’enduro. L’affaire marche bien, les marques Yamaha, Suzuki et Kawasaki viennent s’ajouter à l’activité qui couvre maintenant les machines de route. Joël décide d’investir et crée le premier supermarché de la moto de France. Le manque de place l’incite à s’installer dans des locaux plus grands dans une zone d’activité. Honda vient se rajouter, ce qui fait de Trail 70 le seul concessionnaire en France à regrouper les 4 marques japonaises. Si on rajoute les marques dédiées au tout-terrain (Ossa qui est toujours là, Beta, Montesa, etc.), on voit que l’activité est importante.Trail 70 propose de la vente par correspondance, notamment d’équipement tout-terrain. Joël et son équipe fabriquent, dans un atelier spécifique, des pièces spéciales telles que, entre autres, des clapets d’admission, qui sont également au catalogue de VPC.

L’idée de fabriquer une moto complète mûrit. Fin 81, au Salon de Milan, Joël remarque un moteur qui pourrait être intéressant, le moteur TAU : c’est un monocylindre de 250 typé cross. Joël passe un accord avec le constructeur pour développer ce moteur en trial. Il entreprend alors la construction de la moto, qui aura la particularité d’être la première à être équipée d’un mono amortisseur en trial. Fin mars 1982, la moto tourne, la JCM (Joël Corroy Motos) est née. Les premiers essais sont concluants, puisqu’elle est meilleure que la majorité de la concurrence, malgré la boîte et le diagramme d’admission « cross ». La boîte et les transferts sont modifiés, la moto fait l’objet d’essais dans la presse (Moto Verte), avec Charles Coutard au guidon (8 titres de champion de France entre 1971 et 1979 et régulièrement bien placé en Championnat du Monde) qui n’en dit que du bien. Charles Coutard montera d’ailleurs les deux premiers étages de la Tour Eiffel en octobre 1983 avec une JCM.

Une moto française, la JCM

Début 83, les commandes affluent, une société spécifique est créée pour faire face à cette montée en puissance. La moto est présente en compétition, en indoor au début, puis est sacrée championne de France en national en 85. Cette année-là, 450 motos sont produites, pour 2000 commandes… Il devient urgent de trouver un partenaire industriel. C’est chose faite en 1987, une association avec un équipementier voit le jour. Mais cette opération est un fiasco, et Joël doit se retirer fin 87. Les JCM seront toutefois produites par l’industriel jusqu’en 1991, avant l’arrêt définitif. Environ 1000 motos ont été produites, et Joël fabrique toujours des pièces pour les collectionneurs. C’est une des activités de l’atelier, mais ce n’est pas la seule. Trail 70, qui existe depuis maintenant plus de 40 ans, emploie 16 salariés, en plus de Joël, son épouse et ses deux fils. C’est donc une structure importante et reconnue puisque les trois quarts de son chiffre d’affaires se font hors département : principalement au niveau régional, mais également national.

La Haute-Saône n’est pas un département réputé pour la douceur de son climat, l’activité traditionnelle est donc assez saisonnière. Aussi, pendant la morte-saison, les 7 personnes travaillant à l’atelier, dont 3 sont là depuis plus de 30 ans, s’occupent de la restauration de motos anciennes, principalement en tout-terrain, mais pas que… De nombreuses routières classiques arrivent, parfois de loin pour une cure de jouvence, comme cette 900 Kawa Z1 qui vient de la région parisienne et qui attend son tour. Joël a également trouvé une dizaine de Triumph Tiger Cub qui vont être transformées pour le trial à l’ancienne. Entre autres, son équipe va adapter les cadres : modification de l’angle de chasse, création d’un réservoir d’huile en guise de poutre centrale, sous le réservoir d’essence, etc.

Joël n’a pas de quoi s’ennuyer. Même s’il a passé les rênes de l’entreprise à ses fils, il est toujours présent, à l’atelier pour les restaurations (sa Matchless est sur la table élévatrice), ou au bureau pour s’occuper du musée ou préparer l’organisation d’un trial à l’ancienne. Il anime également les clubs qu’il a créés : Club Trail 70, tourisme et classic, qui sont dédiés au cross, aux balades sur routes et au trial à l’ancienne. C’est un homme d’expérience, un passionné qui va au bout de ce qu’il entreprend, et qui trouve du plaisir à le partager.

Augusto Fernandez remplace Miguel Oliveira chez Yamaha Pramac pour le GPMoto d’Austin

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Le pilote de l’équipe Prima Pramac Yamaha MotoGP, Miguel Oliveira, ne participera pas au GP des Amériques, prévu le week-end du 30 mars à Austin, au Texas, en raison de la blessure qu’il a subie lors d’un accident causé par un autre pilote au 5e tour de la Course Sprint samedi au GP d’Argentine. Augusto Fernandez, 27 ans, originaire de Madrid et champion du monde Moto2 2022, remplacera Miguel au GP des Amériques et représentera Prima Pramac Yamaha MotoGP à bord de la YZR-M1. Il est également pilote d’essai Yamaha Factory Racing MotoGP cette saison.

Fernandez a déclaré : « Tout d’abord, je souhaite à Miguel un prompt rétablissement. J’espère qu’il sera de retour bientôt. Je tiens également à remercier Yamaha et Pramac pour cette opportunité. Austin est un circuit exceptionnel et j’ai hâte de reprendre le volant de la M1. J’ai vraiment hâte de commencer le week-end de course. »

Miguel Oliveira et Fermin Aldeguer, le crash, Tissot Sprint Race, Argentine MotoGP, 15 March 2025

VIDAL, L’HOMME TOUT CUIR

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Franck Vidal est un passionné, il aime la moto passionnément, l’homme a roulé vite et fort sur toutes sortes de Ducati et sur toutes sortes de circuits, sous les couleurs du DCF ou autre. Son nom est familier à de nombreux habitués des bords de piste, qu’ils soient amateurs d’anciennes qui ont vu son bus dans le paddock à Nogaro lors des Journées Coyote par exemple, ou qu’ils soient plus fanatiques de sportives modernes et l’auraient aperçu au Bol d’Or. Pourtant, il arrive encore souvent que lorsque ces habitués des circuits viennent à parler combarde, peu sont vraiment au courant que Franck Vidal fabrique des produits de très haute qualité dans son atelier de Graulhet dans le Tarn. Oui, trop peu de gens le savent, mais ceux qui utilisent du Vidal ne tarissent pas d’éloge et ce à juste titre.
 
À Graulhet jadis, il y a eu jusqu’à 130 usines qui travaillaient le cuir des vaches de l’Aubrac et du Cantal, un savoir-faire ancestral qui se transmettait dans les familles. Aujourd’hui il doit en rester moins de dix-sept. Franck, lui, a reçu cette qualification en héritage, son papa, dont la plaque professionnelle trône à l’entrée de l’atelier, pratiquait la tannerie-mégisserie.

DES CUIRS TANNÉS SUR PLACE,
TRAVAILLÉS À L’ATELIER,
C’EST DU 100 % MADE IN FRANCE

J’avoue que si le terme de tanneur m’était connu, je ne savais pas en quoi consistait la différence entre les deux, ce que Franck m’expliqua : la mégisserie traite des peaux de chèvre, chevreau, mouton et agneau. La tannerie transforme toutes les autres peaux. À une certaine époque, tout se faisait dans le bâtiment familial, un cours d’eau avait été dérouté, la flotte étant indispensable au traitement du cuir.

Cet espace de la maison n’est plus un lieu de production aujourd’hui, Vidal fait faire ses cuirs par un tanneur local, la traçabilité est totale, il sait quasiment de quel champ vient la vache qui a servi à telle ou telle combarde. Ça fait maintenant une vingtaine d’années qu’ici on produit des combinaisons de piste sur mesure, l’atelier a compté jusqu’à quatre personnes à temps plein, ce n’est plus le cas, Franck a du resserrer l’activité, la crise est passée par là. L’homme ne ménage ni son temps ni ses efforts, très souvent sur la route à bord de son énorme bus siglé Vidal, il est de tous les grands événements
La visite de l’atelier au sein duquel sont fabriqués les produits Vidal est impressionnante, partout du cuir, de toutes les couleurs, des pièces, des échantillons, des parties déjà coupées. Et dans une salle contiguë, des peaux encore entières, déjà teintées mais ayant encore la forme de la bestiole sur laquelle on les a prélevées. On se prend à imaginer des vaches orange vif ou bleu turquoise, ça pourrait claquer.
VOUS NE POUVEZ PAS LOUPER LE BUS VIDAL,
C’EST UN IMMENSE BUS DE TOURISME
ROUGE AVEC LE LOGO DESSUS
Une combarde Vidal demande entre 70 et 110 pièces de cuir qu’il faut couper, cela prend quatre heures. Ces trois mètres carrés de peau tannée seront ensuite assemblés et cousus, cela va prendre encore cinq heures, ajoutez le boulot pour y ajuster les protections renforcées, les velcros, les fermetures éclair.
Je remarque un meuble dont les étagères sont pleines d’étranges emporte-pièces, ce sont des formes qui vont permettre de découper des épaules ou des coudes, tout ce qui n’a pas forcément besoin d’être mesuré sur vous avant d’être découpé. Car chez Vidal la combinaison est à vos mesures, il faut un bon moment aussi pour relever toutes les cotes sur le bonhomme (ou la bonne-femme) et le résultat est vraiment à votre taille. La mienne a rencontré un souci, fréquent m’a-t-on dit, durant l’hiver, le cuir a rétréci, surtout sur le devant, j’ai plus de mal à monter la fermeture jusqu’en haut… Pardon ? Ah, ça viendrait de mon régime ? Admettons.
Il y a cinq modèles de base au catalogue Vidal, un modèle « Racing » avec du kevlar, et jusqu’à trois couleurs différentes, un modèle « Superbike » avec une bosse dans le dos et des couleurs au choix, un modèle « Grand Prix », la bosse est en kevlar, et aussi le modèle « Classic » très sobre, plutôt sombre, à l’ancienne, très assorti aux motos classiques, ces modèles sont bien sûr homologués FFM FIM et aux normes CE 162.1. Vous pouvez aussi avoir une combinaison pour vos enfants de 6 à 10 ans et ados à partir de 10 ans, elles ont été mises au point avec les écoles de la FFM.
IL Y A CINQ MODELES DE BASE
MAIS TOUTES LES FOLIES SONT POSSIBLES
(OU PRESQUE)
Le site internet de Vidal (qui est en train d’être refait) vous en dira plus, en particulier sur les tarifs qui sont remarquablement bas par rapport au service proposé et au fait que vous vous procurez un produit 100 % français et pas du cuir du Bangladesh. Mais ce n’est pas tout, Vidal propose aussi des dorsales très épaisses et très pratiques, des gants de piste aussi disponibles en de nombreuses couleurs qui s’assortiront avec votre moto, tout ça est bien sûr homologué tout ce qu’il faut et dans des tarifs plus que corrects.
La boutique du site propose aussi des sliders et des porte-manteaux séchants, bien pratiques quand vous avez pris une rincée et qu’il va falloir remettre la combarde pour la session de l’après-midi. Il y a aussi une nouvelle gamme de portefeuilles et porte-monnaies en cuir super chic et un nouveau blouson de ville, car jusque-là, la gamme Vidal s’adressait exclusivement à des gens pratiquant la piste, on pourrait imaginer qu’un jour viennent aussi des combardes en deux parties, un peu moins exclusives que les pilotes de sportives sur route ouverte pourraient aussi adopter, qui sait ?
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Tel. 05 63 34 56 47
ou 06 08 71 91 58
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