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Benedicte Waryn est désormais sur mon mur et elle va y rester

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Un ou une thérianthrope est un dieu ou une créature mi-humain, mi-animal, et plus spécifiquement, un être humain qui se transforme en animal et vice versa, tel que le loup-garou par exemple, alors il est lycanthrope. On a commencé à parler de Benedicte Waryn dans le petit monde de la moto quand elle a posé certaines de ses créatures sur des choppers ou des racers, mais son bestiaire existait auparavant, walrus bucheron, chien débraillé ou cerf érudit, son trait fin et précis à l’encre de chine avait donné vie à tout un univers avant que l’univers de la moto n’y intervienne.

capture d’écran du site internet de Benedicte Waryn : https://benedictewaryn.bigcartel.com/

Et puis donc, certains de ces animhommes ont chevauché des motos et le buzz a commencé par ici. Comment ne pas être touché par ces mises en situations anthropomorphiques avec deux roues à moteur ? Pour cet artiste du nord dont le talent est de rendre les expressions des visages saisissants de réalité (allez explorer son site, vous m’en direz des nouvelles), donner à ses personnages des têtes d’animaux pouvait surprendre, pour moi qui suis persuadé qu’il y a plus d’humanité dans le regard de mon chien que dans celui de Z, cela ne m’a pas du tout étonné. Son bestiaire est plus humain que nature et on ne serait pas étonné de voir arriver le lièvre sur son petit racer deux temps ou le loup sur sa brèle lors d’un meeting moto.

capture d’écran du site internet de Benedicte Waryn : https://benedictewaryn.bigcartel.com/

Et puis sont arrivés ces fameux portraits de profils, ces humains cette fois point d’animaux, tous regardant vers la droite, tous au trait, noir sur blanc, comme prêts à devenir des timbres poste d’une autre époque, ou des lithographies en taille douce. Hommes, femmes, jeunes, vieux, casques jet ou intégraux… tout de même nettement plongés dans un monde plus ou moins vintage, celui dont je partage le penchant avec mon camarade Jérôme de Un Pneu dans la Tombe qui est un (très) proche de l’artiste. J’avais vu les portraits publié séparément et plusieurs de mes amis avaient craqué pour l’un ou l’autre, voire pour toute la série… j’attendais qu’une compilation sorte, c’est chose faite. Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver le bon de commande et enfin de recevoir ce chef-d’œuvre qui est passé aussi sec sur mon mur, le résultat est saisissant.

Retrouvez la page du site de Benedicte Waryn où commander ces 12 portraits, dont certains inédits,
format 70x100cm (27.5″x39.3″) – Papier 170gr – Matt white ici : benedictewaryn

capture d’écran du site internet de Benedicte Waryn : https://benedictewaryn.bigcartel.com/

Une Brough Superior 996cc SS100, ‘Alpine Grand Sports’ Sprint Special, de 1929 aux enchères chez Bonhams

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A l’occasion de la vente de printemps à Stafford quelques belles motos restaurées seront proposées à la vente sous le marteau. Première de ces superbikes légendaires de l’âge d’or, une Sprint Special 996CC SS100 « Alpine Grand Sports » de 1929 – l’un des modèles les plus emblématiques de la marque nommé ainsi d’après le succès des SS100 dans le Trial Alpin autrichien de 1925 – Cette moto a un pedigree de course impressionnant, ayant été pilotée avec succès sur diverses compétitions par Reg Barton et Dick Knight. 

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Ex-Reg Barton, Dick Knight, 1929 Brough Superior ‘SS100 Alpine Grand Sports Sprinter’
 

Knight a équipé la moto d’un ancien moteur de course Brooklands ex-Eric Fernihough, construit par le détenteur du record de vitesse au tour en solo sur le célèbre circuit de Surrey, avec le boîtier d’allumage du moteur estampillé « Supplied by Fernihough Brooklands ». La SS100 a toujours sa boîte de vitesses d’origine (‘SB 192’), son réservoir d’origine (‘2027’) et sa plaque d’immatriculation avant Brough d’origine. Il est maintenant offert pour une restauration sympathique afin de conserver son caractère de « war-horse » et est proposé avec une estimation de 70 000 à 100 000 £.

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Pour rejoindre la Sprint Special sur la ligne de départ Stafford, l’une des premiers SS100 alimentés par Matchless, un Brough Superior 982CC SS100 de 1936, estimé à 120 000 £ à 180 000 £. Elle est proposée après plus de 50 ans chez le même propriétaire, le vendeur ayant connu cette moto pendant plus de 70 ans, ayant eu des émotion assis sur son réservoir d’essence en tant qu’écolier. Son rêve d’acheter la moto s’est finalement concrétisé, après plusieurs tentatives infructueuses, bien que la Brough ait alors été en pièces détachées.

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Ex-Reg Barton, Dick Knight, 1929 Brough Superior ‘SS100 Alpine Grand Sports Sprinter’
 

Il y aura quelques belles motos également ce jour là, d’autres machines de course historiques dans le sillage des Brough dont la Velocette 348cc KTT MkVII Racing Motorcycle 1948, vainqueur du Grand Prix suisse de 1951, estimée à 50 000 £ à 70 000, pilotée à la victoire par Les Graham. Ancien pilote de bombardier Lancaster pendant la Seconde Guerre mondiale, il a reçu le Distinguished Flying Cross, Graham a remporté le tout premier championnat du monde 500cc en 1949 sur une AJS Porcupine et est toujours l’un des champions du monde les plus respectés.

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ex-Les Graham, vainqueur du GP de Suisse, 1948 Velocette KTT MKVIII Racing Motorcycle
 

Un retour du XLCR en 2022 chez Harley-Davidson ? Allez !!

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Bien sur il ne s’appellera pas XLCR puisque c’était le nom de code d’une précédente tentative datée de 1977 de la part de la maison mère de proposer un racer sur base Sportster. Cette tentative n’a pas rencontré le succès mais est devenu culte, de nombreux kits ont été proposés par la suite, comme celui, très réussi de Jewel Racer pour XL1200.

Si ce nouveau racer sort vraiment des usines HD en 2022, il sera radicalement différent, le moteur est tout nouveau et à refroidissement liquide, peut être un moteur 975cc Revolution Max ou le 1250cc… L’appellation cafe racer est, comme toujours usurpée, pour tout un tas de raisons que je n’ai même pas envie d’évoquer ici tellement ça m’énerve, mais maintenant quelque soit le guidon, n’importe quelle chèvre est appelée ainsi… hélas

Bien sur tout cela est un vœu pieu, rien n’est officiel et pour le moment HD n’a fait aucune annonce en ce sens, ces images trainent depuis quelques temps, mais bon, après la Pan American, avec ce nouveau moteur DOHC qui semble plutot bien fonctionner, ça serait une belle surprise.

« The Mook » le beau livre d’images made by Rascal Cats

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Quand on est artiste, qu’on a besoin de s’exprimer, on diffuse son boulot sur son blog, sur ses réseaux qu’on dit sociaux, on propose ses projets à la presse. Mais la presse étant ce qu’il en reste, ça fait peu de débouché au final. Alors pourquoi ne pas auto-publier tout ça. C’est la démarche de Cyril, créateur de Rascals Cats et ça donne « The Mook », me demandez pas ce que ça veut dire, mais c’est un bel objet graphique et visuel, plein de belles images qui sentent bon les mains sales et le savoir faire.

Un livre de Cyril Cheval – Edité par © The Rascals Cats 2021, Asnières sur Oise – France / Préface par A. Lanvin.
Prix de Vente 70 euros – Expédition par La Poste ou Mondial Relay, retrait possible à l’atelier.
Tirage Offset – Quadri de 345 exemplaires numérotés. 226 pages / papier mat 140g-Couverture 300g / Imprimé en France.

Un Exemplaire de « The MOOK » expédié en France Métropolitaine par LA POSTE
90,00 €
COMMANDEZ-LE ICI

231 562 US$ (€ 205 413) aux enchères pour la Triumph de Fonzie

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C’est un nouveau record que vient d’établir cette Triumph 500 Trophy de 1949 sous le marteau de la maison d’enchères Bonhams avec 231562 $ frais compris… Pour une fois ça nous change du sempiternel Steve Mc Queen, l’icône cryto gay de tout motard tendance gentlemen vintage ! Cette Triumph est aussi emblématique du personnage de la série Happy Days que le peigne du Fonz ou de son blouson de cuir, initialement assemblée pour le show par le légendaire cascadeur hollywoodien Bud Ekins, cet exemplaire était plus ou moins perdu. En tout, il y avait au trois motos crées pour le show. Une fois le tournage terminé en 1984, deux des motos ont disparu (une a fait surface lors d’une vente aux enchères à Belding, Michigan), mais cette troisième moto a été acquise auprès d’Ekins lui-même par Mean Marshall’s Motorcycles à Oakland, en Californie. Intouchée depuis le tournage, elle a été retrouvé par la journaliste de Cycle World Wendy F. Black avant la vente aux enchères de Bonhams.

Winkler lui-même a admis qu’il ne pouvait pas conduire une moto, c’est devenu de notoriété publique, le jour où il a tenté de le faire, il l’a emplatrée dans un camion de sonorisation du tournage. À partir de ce jour, l’équipe de tournage tirerait Winkler sur la moto montée sur une plate-forme mobile. Selon les mots de Winkler,  » Je n’ai plus jamais conduit de moto de ma vie ! »

La moto du Fonz était une guest star régulière tout au long des dix ans de la série Happy Days ; cela a complété son look en tant qu’essence même de son cool et a inspiré des générations entières de kids qui regardaient le show et voulaient posséder une moto comme le Fonz. Le personnage était obsédé par sa moto, disant à Mme C dans la première saison de la série qu’il voulait être flic quand il sortirait de l’école parce que,  » Je veux dire, c’est le seul travail que je connais où ils vous paient pour conduire une moto . » Et l’idée de Fonzie de la fille parfaite ?  » 45-22-34 … avec sa propre Harley. « 

Tout de même, 200.000 balles pour une Triumph 500 de 49 ça fait de la monnaie… Lors de cette vente, on pouvait aussi se payer la panoplie complète du Fonz, son blouson, son jean, ses bottes de cowboy, sa cote d’atelier, de quoi se la jouer Fonz de A jusqu’à Z à défaut d’en avoir son charisme.

La 4e édition du Festival du Film Moto de la Côte d’Azur aura lieu en 2022

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C’est une excellente nouvelle que vient d’annoncer Olivier Wagner, le boss de ce beau festival de passionné, il y aura une édition 2022, le programme a été dévoilé, vous le trouverez ci-dessous. J’ai eu le plaisir de faire partie du jury de ce festival en 2019 et j’en garde un magnifique souvenir (Voir ici le lien )

Voici la liste des films sélectionnés pour la 4ème édition du Festival du Film Moto de la Côte d’Azur qui aura lieu les 18/19/20 février 2022 à Nice
Long-métrages
– « 972 BREAKDOWNS – On The Landway to New York »
– « BROUGH SUPERIOR – Sur les traces de Lawrence D’Arabie »
– « CHASING THE CHAMPIONSHIP »
– « IT’S NOT THE END OF THE ROAD »
– « JOHANN ZARCO – L’audace d’un champion »
– « ONE MORE TIME »
– « QUINZE MILLE TOURS MINUTE »
-« WHEN THE ROAD ENDS – lost in the Pacific (with a Motorcycle) »
Court-métrages
– « 202 »
– « ALL THE PRETTY THINGS »
– « L’ESSENCE »
– « PASSEPORT POUR LA LIBERTE »
– « RAY TAUSCHER : America’s Forgotten World Champion
– « REAPPEAR »
– « REDUX »
– « REFUGEE »
– « SFUMATO »
– « STUNT MEMORIES : c’était mieux avant ? »
– « THE REASON »
Films hors compétition
– « 91 »
– « LA COUPE YAMAHA 2014 »
– « LE GECO AU 24H MOTO 2015 »
– « VITESSE OBLIGE »
On détaillera bien entendu chacun des films présentés dans les semaines qui viennent + quelques vidéos de présentations. Si vous voulez malgré tout en savoir plus tout de suite, rendez-vous sur notre site web à la rubrique « Sélection Officielle 2022 » 😊https://www.festivalmoto.com/…/s%C3%A9lection…/

La Honda FTR 250, une japonaise au goût flat-track

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Le marché américain a longtemps été l’obsession des constructeurs japonais, en particulier de Honda qui a réussi un coup de maître avec la campagne de pub du Cub, un peu comme VW l’avait fait avec la campagne de la Cox. La course moto aux USA se divise en de nombreux domaines, les courses dans le désert, le cross, un peu la piste, mais surtout le flat-track et le championnat a longtemps été modelé pour que les marques US y conservent leur chasse gardée… Jusqu’à ce que Honda remporte le titre national en 1984 – et le confirme les années suivantes – avec sa RS 750 qui était une moto moderne, dont le V-twin dérivait des VT et XLV de série. Les constructeurs essayent toujours de faire fructifier leurs investissements en compétition sur leur production grand public.

C’est dans cette optique que Honda propose en 1985 une petite FTR pour séduire une jeunesse fan de Flat-Track avec une machine moins exclusive que la version civile de la RS750, ce sera donc cette 250cc. Une FTR 250 dont le moteur est piqué à la XLR, et l’habillage au flat-track de A à Z, la plaque à l’arrière, le cadre peint, le guidon etc…

Donc on a une évocation d’une icône américaine, produite au Japon, munie d’un moteur de petite cylindrée, ok, mais alors pour quel public est elle destinée ? Je ne connais pas bien le Japon, mais je crois savoir qu’un certain nombres de pratiques américaines y sont restées populaires, le baseball par exemple y est très prisé, on pourrait donc en déduire que c’est également le cas du flat-track. Eh bien non, pas du tout, donc, même si la cylindrée de 250cc y est une bonne idée pour des raisons fiscales, le look de cette FTR n’éveille que très peu d’intérêt au pays du soleil levant.

Ok donc on oublie le Japon où elle restera confidentielle, l’autre marché d’importance pourrait être les USA non ? Caramba encore raté ! Qu’est ce qu’on peut bien faire là bas avec un quart de litre ?? Au pays des grosses Harley, un 250cc c’est comme une Vache qui rit sur un plateau de fromages, la FTR n’aura jamais de carrière outre Atlantique.

Alors cette petite brèle au look flat track n’a pas rencontré son public au Japon ni aux USA, comme on a affaire à une grosse entreprise pleine de bon sens, on se dit que le marché rêvé ce sera l’Europe. Avec ses petites routes, certains de ses motards qui ne sont pas inquiets qu’on pense qu’ils sont sous membrés s’ils roulent sur moins de 650cc, cela aurait pu être un environnement parfait, eh bien devinez quoi ? Elle n’y a jamais été commercialisé.

Monocylindre 4 t refroidi par air – 249 cm3 (73 x 59,5 mm) – 27 ch/8 500 tr/min – Simple ACT entraîné par chaîne, 4 soupapes radiales – Lubrification par carter humide – Allumage électronique – Boîte 6 rapports – Transmission par chaîne – Cadre double berceau tubulaire – Suspensions av. télescopique, ar. oscillante – Freins à disque – Pneus av. 100/90-18, ar. 120/90-16 – 127 kg – 140 km/h.

BMW R100 springer racer “survivor” par Lord Drake Kustoms

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Pas simple de trouver de l’originalité dans les prépas à base de BMW R100, tous les pseudos prépa-rateurs ont exercés leurs pseudo-talents sur cette pauvre moto qui n’avait rien demandé… Chez Lord Drake Kustoms, c’est une série de dix motos qui était au programme, cet atelier basé à la fois à Miami (USA) et à Málaga (Spain) ne fait pas les choses à moitié.

Une fourche de type springer et un cadre modifié sont les deux principales caractéristiques visuelles de ce travail. Le réservoir a été déjà vu et revu mais il trouve plutôt bien sa place ici. Un garde boue avant n’aurait pas été de trop, c’est un avis personnel.

Nom :  » Survivor « .
Style :  Racer, Bobber.
Marque : BMW. Modèle : R100
Moteur :  1000 cc.
Transmission : Stock.
Commandes : modifiées par LDK.
Freins : Freins à tambour avant et arrière.
Roue avant : Rayons 19″.
Roue arrière : Rayons 18 pouces.
Réservoir : Café racer personnalisé modifié par LDK.
Suspension avant : Fourche Springer modifiée par LDK.
Suspension arrière :  Construit par LDK avec 2 amortisseurs.
Garde-boue arrière : Fabriqué par LDK.
Siège : Fabriqué par LDK.
Échappement : fait sur mesure par LKD
Filtre à air : fait sur mesure par LDK
Odomètre : Motogadget.
Support de plaque : Fabriqué par LDK.
Éclairage : Feu avant, feu arrière 3:1 intégré aux clignotants arrières.
Autres modifications : Guidon, câbles à l’intérieur du guidon, leviers inversés, poignées, repose-pieds, fils de bougies, caches de bougies, etc, etc…

La nouvelle Royal Enfield à l’essai… un Meteor de 350cc

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En ce début juin 2021, à Rotterdam et par une belle journée j’ai eu le loisir d’essayer la toute nouvelle Royal Enfield Meteor. L’on m’a dit que ce moteur est d’un design complètement nouveau, OK mais dans mon esprit une 350 cm3 monocylindre fabriquée en Inde n’a vraiment rien d’excitant. Cependant, et j’espère que c’est pareil pour vous, à chaque fois que j’enfourche une moto, même si c’est pour aller travailler j’ai instantanément le sourire. Eh bien cela fonctionne aussi avec cette Meteor, laquelle n’a pourtant que vingt chevaux. Cela fait 57 chevaux au litre. Avec ça je ne peux pas parler de performance.

Je me retrouve donc sur une machine aux références rétros et à la finition irréprochable. Cette 350 a un joli bruit façon « poum-poum » et accélère gentiment avec juste ce qu’il faut de vibrations pour parler de caractère. Malgré une cinquième vitesse peu utile j’ai pu atteindre 120 km/h sur le plat sans avoir besoin de vent dans le dos. Les freins freinent, tu regardes à droite la moto tourne à droite, tu regardes à gauche la moto tourne à gauche.

C’est naturel et sans effort. La Meteor est maniable. Donc rien d’excitant, mais pas vraiment de défaut non plus. Alors à qui s’adresse cette bécane ? Avec une hauteur de selle de 765 mm, l’assise est confortable pour les personnes pas très grandes, je pense aux femmes. D’ailleurs moi je suis trop grand, la position de conduite les pieds devant à l’américaine ne me convient pas du tout sur ce petit format. Je pense que la clientèle visée concerne donc les femmes, mais aussi les débutants comme ceux qui se remettent à la moto, les personnes qui cherchent une utilitaire avec une belle gueule et un petit prix. Parce que oui elle a une belle gueule. D’ici quelques mois une version avec roues à rayons sera proposée.

Avec ça Royal Enfield souhaite créer une communauté, un « riders club » pour proposer des virées et rouler plus. Ils proposent également une belle liste d’accessoires, d’équipements et de vêtements.

L’essai s’est déroulé à Rotterdam, un choix curieux que ce lieu. Le pays est particulièrement plat. Pas de pente, pas de côte. Pas de virolo non plus. Pour essayer une moto c’est fade mais c’est flatteur pour cette trois et demi. Néanmoins je peux ajouter que tout droit et à fond elle est stable et on se sent en sécurité. Voici donc une moto sûre et pratique, même un peu joueuse, et pas chère du tout.

Je vous disais bien finie, La Meteor est également très bien équipée ; Le tableau de bord est nouveau et complet. Carrément équipée d’origine d’un accessoire intéressant et que j’ai vraiment bien aimé, c’est le cadran « tripper » que l’on connecte avec son smartphone pour en utiliser le GPS et faciliter la navigation via une application Royal Enfield. C’est simple cela indique la distance et le sens du virage.
Les commodos sont tip-top avec des boutons à l’ancienne et des poignées ballon très british.
Phare halogène, clignotants et feu arrière à leds. Rien à dire tout est nickel.

Les peintures sont jolies, la Meteor est proposée en 5 couleurs. Royal Enfield est peut être la seule marque à proposer un tel choix sur un seul modèle. Jaune, Rouge, Noir, Marron deux tons et Bleue deux tons. Tout ça pour seulement 4300 €
-=DoM=-

Le circuit du Castelet passe le bac (à graviers)

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La sécurité des pilotes est une valeur clé pour le Circuit Paul Ricard : son histoire est basée sur des innovations successives et la mise en place de procédures d’intervention spécifiques, impliquant chaque année l’acquisition de nouveaux matériels et des séances de formations de ses équipes.

Lors de la rénovation complète du circuit varois en 2000, la création de larges zones de dégagements en asphalte, les fameux « run-offs », a constitué une avancée majeure, reprise depuis sur la plupart des nouveaux tracés du monde entier.

Stéphane Clair, Directeur général du Circuit Paul Ricard : « L’augmentation constante des vitesses de passage en courbe des véhicules, due aux évolutions technologiques, et en particulier l’apparition d’assistance électronique sur les motos, nous a poussé à réadapter nos infrastructures. Pour accroître la sécurité, il nous faut désormais « calmer les ardeurs » des pilotes, qui sont de moins en moins limités par leurs machines. »

 

Ainsi, la mise en place d’un bac à graviers au virage n°7 imposera aux pilotes automobiles d’affiner leur trajectoire, voire de réduire leur vitesse pour ne pas risquer de perdre la course ou terminer leur roulage dans ce bac d’environ 1600 m². Pour les pilotes motocyclistes, il constituera un élément supplémentaire de sécurité en cas de chute, en complément des blocs de mousse « type A FIM » déjà en place.

 

En accord avec la FIM et la FIA, un dégagement asphalté en amont du bac a été conservé pour permettre aux pilotes, qui pourraient se montrer un peu trop optimistes, de pouvoir reprendre leur route sans se bloquer dans le bac.

Stéphane Clair ajoute : « Ainsi le virage de la Sainte Baume qui détermine la vitesse de pointe dans la célèbre ligne droite du Mistral, devient plus sécurisant mais également encore plus sélectif ! »

 

Ces travaux engagés par le Circuit Paul Ricard avec les sociétés Colas et Dromo interviennent quelques jours avant la mythique course d’endurance du Bol d’Or, qui aura lieu du 18 au 19 septembre.

 

Une belle version Black Café de la Jawa 42 par l’atelier Bombay Custom Works

Un monocylindre de 293 cm3 développe 27,3 chevaux anime cette Jawa 42, elle répond à des normes très proches de nos normes européennes, alors on pourrait rêver la voir arriver par ici, si le marché européen de la moto n’était pas aussi insignifiant pour les décideurs des grandes marques indiennes. (Quoique… le géant de là bas Royal Enfield ne néglige pas le vieux continent). C’est un atelier de Bombay qui a réalisé cette personnalisation élégante.

Beaucoup de temps passé sur cette moto pour la rendre belle. Ainsi, le réservoir de carburant, l’échappement, les jantes à rayons et le moteur ont été finis en noir mat. Pour garder un profil arrière propre, le feu arrière d’origine de la moto est remplacé par un feu arrière à LED.

Si les repose-pieds d’origine n’ont pas cédé leur place à des commandes reculées, le guidon lui a disparu pour des bracelets… Le pneus sont ceux d’origine, tant mieux on échappe cette fois aux pneus à la mode.

Pour freiner cette machine, le tambour arrière d’origine est aidé par un simple disque avant, mais l’ABS est au programme…

MotoScoot MotoKar, un 3 roues qui date de 1939

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Ce MotoKar Deluxe est un véhicule à trois roues tout en acier propulsé par un moteur monocylindre à démarrage Lauson. il a été construit à Chicago en 1939 pendant un an seulement, celui-ci est le seul modèle Deluxe connu à avoir survécu.