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Rad Racing à Ledenon pour le VMA 2021, un beau week-end de courses

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Nous avons pu enfin retrouver le chemin des circuits après de longs mois d’attente. La première épreuve du championnat de vitesse de motos « anciennes » se déroule donc à LEDENON (30) dans le cadre du FSBK
 
Notre team  » RAD RACING  » avait inscrit 6 motos
 
Une BMW R 65 pilotée par Pierre Blanchet, qui s’est envolé dans la première course, totale découverte avec en prime un orteil cassé
 
Une BMW R 50 pilotée par Yvan Gachet , 6eme dans les 2 courses cat vintage, si un piston ne s’était pas aventuré à embrasser la culasse à haut régime le résultat aurait et surement plus intéressant !
 
Une DUCATI 350 pilotée par Christophe Perrin qui fera 4 à la 1ere course cat classic et 6éme dans la 2eme course, qui en a impressionné plus d’un avec sa petite Ducati.
 
Une HONDA 500 four pilotée par Pierre jean , 6eme dans la 1ere course et 7éme pour la 2éme course cat classic, qui commence à trouver les bons réglages sur sa moto.
 
Une BSA GS 500 pilotée par Patrick Guibert , 4eme dans les 2 courses cat vintage, quelques problèmes techniques qui n’ont pas empêché le « bon » déroulement des 2 manches
 
Une Yamaha XT 500 racing pilotée par Laurent Gilles , 2éme dans les 2 manche cat vintage, fraichement boosté pour le moteur et allégée pour la partie cycle, de plus en plus efficace
 
 
Bon week end dans l’ensemble
Heureux de nous retrouver sur un circuit avec un joli plateau et le soleil en prime.

A suivre donc.
 
 
 
 
 
 

Yamaha Powa D10, tentative de design futuriste sur base FZ750

Il y a comme ça parfois quelques exercices de styles, l’histoire de la moto est parsemée d’exemples de « choses étranges » dont on peut souvent se demander pourquoi quelqu’un les a fabriqué. La réponse est probablement « parce que j’en avais envie… » et c’est très bien comme ça, je pense bien sur à certaines réalisations de Luigi Colani, ce génial designer à l’origine du bio-design, inspiré la fluidité des lignes du vivant et de la nature. Il avait réalisé en collaboration avec le suisse Fritz Egli, une moto totalement habillée et profilée pour battre des records. Sur une base de Kawa Z1 turbocompressée, elle reste un jalon impressionnant dans l’histoire de la moto.

Je pense aussi aux quelques exemplaires de la moto que Boxer Design avait produit sous la marque Lamborghini, sur base Kawa aussi, mais plus de la gamme GPZ 900 ou GPX 1000, un peu moins d’une quarantaine d’exemplaires ont été vendus tout de même.

Mais celle qui m’a donné envie de faire ce petit article est basée sur du Yamaha et s’appelle Yamaha Powa D10, son design pourrait sortir tout droit d’un manga ou d’un dessin animé japonais des années 80 et pourtant c’est en Suisse qu’elle a été imaginée. Son concepteur s’appelle Hans Walther et son idée était d’augmenter le CX d’une brave FZ750 d’origine pour en augmenter les performances, en s’inspirant des carénages dustbin (poubelle) des motos de course des années 50, comme les Guzzi, Gilera ou MV Agusta. Ces carénages qui sont revenus à la mode via l’éphémère vogue des runs… C’est donc un atelier du nom de Powa qui proposait à ses clients ce kit de 8 pièces à fixer sur la moto d’origine sur laquelle rien ne changeait ou presque.



Hans Walther avait soigné son projet avec des études aérodynamiques poussées et prévoyait que les 110 ch de puissance une fois enveloppés dans le kit donneraient des vitesses de pointe de 240 km/h, des chiffres énormes pour l’époque. Bon, le Powa D10 aurait atteint 301 km/h en vitesse de pointe  via une préparation qui lui donnait quelques chevaux en plus… admettons.

Il ne reste plus beaucoup d’exemplaires de cette Powa D10, tant mieux diront certains, elles sortent parfois sur les réseaux qu’on dit sociaux au hasard d’une vente aux enchères ou parce qu’une boite spécialisée dans les locations de véhicules pour le cinéma en fait la promotion. En tout cas, en 1988, on ne parlait pas encore de « préparateur » mais déjà des allumés imaginaient et produisaient des versions très personnelles des motos de série, cette Powa D10 en est un bel exemple.

Bonhams propose une AJS Porcupine aux enchères, estimée à 350.000€…

L’AJS Porcupine (porc-épic en français) est une moto conçue pour la compétition par AJS, c’est le saint-graal des twins anglais compétition-client d’après guerre. Un bi-cylindre quasi horizontal de 500cc prévu pour se voir aidé par un compresseur (que le règlement interdira) donc les ailettes des cylindres, un peu en pointe feront appeler « porc-epic »… Elle sera proposée à la vente aux enchères les 2 et 4 juillet 2021 à Stafford en Angleterre par la Maison Bonhams, les quelques exemples connus, dans le monde sont au célèbre Barber Vintage Motorsports Museum, ou au Sammy Miller Motorcycle Museum.

La AJS E90 est la première moto à remporter le championnat du monde 500 cm3 lors de la première année de cette compétition en 1949, avec Les Graham au guidon pour son premier et unique titre mondial (et celui de l’AJS). Surnommée la Porcupine par la presse motocycliste de l’époque en raison de ses ailettes en forme de pointes, la E90 reste la seule machine bicylindre à avoir remporté la série phare de la moto mondiale à l’époque.

Seule une poignée d’E90 a été construite par la firme britannique, uniquement pour son équipe de compétition. Ted Frend, qui avait connu un succès antérieur en remportant une étoile d’or à Brooklands après avoir parcouru le circuit à plus de 100 km / h sur une Vincent-HRD Rapide, a connu le succès avec l’AJS en 1947, grâce à une 4e place dans l’Isle of Man TT de cette année-là. Il a été le premier pilote à gagner sur la Porcupine lors de la course Hutchinson 100  en 1947.

bonhams.com/auctions/26514/

Les événements moto qu’on arrivera à sauver en 2021

En bref, une tentative de lister ici, mois par mois, les événements motos qui auront été maintenus en 2021, sachant que les contraintes sanitaires ont forcé nombre d’organisateurs à repousser leur événement en 2022… si vous en avez à annoncer, envoyez votre visuel à l’adresse suivante : [email protected]

JUIN 2021  
Bourse Moto à Longvic près de Dijon (21) le 27 juin 2021
 
19 juin 2021 en Bretagne, Hangar One Wheels and Waves à Biarritz du 30 juin au 4 juillet
JUILLET 2021  
Championnat d’Europe d’Enduro Vintage 4 juillet 2021 Villebret (03)
AOUT 2021  
Sou’papes Festival Avignon 2! et 29 aout 2021
Journées Coyote à Nogaro, 7 et 8 aout 2021
Montée d’Orbec, 28 et 29 aout 2021
Auto Moto Légende à Valentigney (25) les 28 et 29 aout 2021
High Side Ride Festival à Alès, les 14 et 15 aout 2021
 
SEPTEMBRE 2021  
 
Les associations PROMOTION MOTO NORMANDIE et RACING ATTITUDE
vous donnent rendez vous le Dimanche 5 Septembre 2021
dans la ville d’Aubevoye / Le Val d’Hazey à l’occasion de :
La FÊTE DE LA MOTO du Val d’Hazey ( 27940)
Coupes Moto Légende à Dijon Prenois, les 11 et 12 septembre 2021
Aces Experience du 10 au 11 septembre Massif du Sancy en Auvergne
Normandy Beach Race à Ouistreham les 10, 11 et 12 septembre 2021
Flat track à Macon, le 4 septembre 2021 Royal Cambouis 6e édition à Sausset les Pins (13) les 11 et 12 sept 2021
IMOLA revival 11 sept 2021
OCTOBRE  
Salon « Retro Mecanic » du 29 au 31 Octobre 2021 qui aura lieu au Palais des Congrès et des Expositions de Perpignan
 

La Suzuki GSX750E revue et corrigée par Kikichop Kustoms

Cette moto avait été construite en un temps record, relevant le défi de présenter quelque chose de fort lors du show international de Verone, le Motor Bike Expo, ce jeune préparateur des environs de Lyon avait étonné tout le monde par sa vision si particulière. La transformation d’une brave 750 GSX Suzuki en une moto racée inspirée de motos de compétition de la fin des années 70, retour sur ce travail, avec les photos et l’interview d’Antoine Krash’Hop’Tik.

Rencontre et interview avec le constructeur de cette moto qui a été tellement remarquée sur le stand RAD à Vérone, afin d’en savoir un peu plus sur ce qui se passe dans l’atelier d’un jeune bike-builder français, et ce qui se trame en coulisse avant qu’une création comme celle-ci ne vous percute les pupilles.
Rad : Peux-tu nous dire de quoi est constituée cette moto, quels sont les éléments que tu as utilisés à la base ?
Kiki : En ce qui concerne le moteur, le berceau et le réservoir, c’est du Suzuki 750 GSX-E de 1983, pour ce qui concerne les roues, la fourche et les amortisseurs et le bras oscillant, ça provient d’un 1000 GEX K6
Rad : C’est le hasard qui t’as mis cette moto pas évidente entre les mains ?
Kiki : Non j’aime les GSX-R, je voulais une 750 suz car je les aime bien, il a suffit d’une bonne occase sur leboncoin.fr et je l’ai achetée. J’aime les GS, les GSX et les GSX-R chez Suzuki, mais surtout la cylindrée 750, c’est un mythe pour moi, c’est ma génération de moto !

Rad : Est-ce que tu as vu ce que tu pourrais en faire ou est-ce parce que tu avais un train roulant de GEX en trop de côté ?
Kiki : J’ai eu l’occase de trouver ce train de GEX, j’ai laissé parler mon inspiration et mes goûts personnels, j’ai trouvé ça intéressant de monter un train roulant bien plus moderne sur une des premières motos de la génération GS. Ma démarche de création est la suivante : j’épure l’ensemble de la moto pour laisser apparaître les éléments essentiels, moteur châssis, éléments maîtres de la moto, puis j’y intègre toutes les choses que je fais par moi-même, ce qui constitue ma partie création
Rad : C’est quoi pour toi une bonne base ?
Kiki : Une base saine c’est une bonne base, il n’y pas de mauvaise base, tout est bon à prendre.
Rad : Est-ce que tu penses qu’a priori rien n’est impossible ou est-ce qu’il y a des choses sur lesquelles tu ne bosserais pas ?
Kiki : Rien n’est impossible, les seules limites restent celles qu’impose le propriétaire : si il n’y a pas de feeling, on ne peut pas sérieusement démarrer un projet.

Rad : Quand tu l’as dépouillée tu avais déjà ton idée ou c’est venu au feeling au fur et a mesure que tu y montais les pièces que tu faisais ? Est-ce que tu fais des crobards en amont ?
Kiki : Jusqu’à maintenant je n’ai jamais fait de crobards, j’avais déjà dans l’idée de fabriquer une bécane avec quelque chose de l’esprit des motos GP des années 1975.
Rad : La partie arrière est particulièrement sexy, un mélange entre la culture custom et l’esprit racer, pense tu que ça peut être ta marque de fabrique ?
Kiki : Mais carrément, complètement, mais je ne veux pas me cantonner qu’à un certain style, j’aime tout, les choppers, les bobbers, les cafe-racers, les sportives, les scramblers, cela dit il est vrai que j’aime les motos à ras du sol. Comme dirait un proverbe :
« roule bas ou roule pas ».

Rad : Sur quoi as-tu le plus galéré ?
Kiki : Le cadre, le pignon de sortie de boîte, la coque arrière, fixer le carénage, monter l’instrumentation, la découpe du carénage, polissage, peinture… sur tout quoi.
Rad : Tu commence à avoir ta petite expérience, les choses compliquées te découragent ou est-ce que tu as toujours un truc pour t’en sortir ?
Kiki : J’ai toujours le truc pour m’en sortir, j’ai appris à me débrouiller lorsque je suis bloqué, je travaille à l’ancienne.

Rad : Tu as une formation « à l’ancienne », on est loin du bricolage approximatif, du coup, chaque projet représente une implication et une quantité d’heures de travail importants, penses-tu que les gens se rendent compte de ça ?
Kiki : Non, il ne se rendent pas compte du temps que tu peux passer dans un garage à façonner, fabriquer une moto de A à Z surtout lorsque l’on veux atteindre une finition extrêmement soignée.
Rad : Avec le bagage technique que tu as acquis auprès de ton père, comment fais-tu maintenant pour trouver l’inspiration et les idées pour tes projets 100% persos ?
Kiki : Je pioche des idées dans tout ce que je vois au quotidien, tout m’intéresse, j’y puise mon inspiration.
Rad : Sur un projet comme celui-ci, de quand à quand s’est réparti le travail ?
Kiki : À peu près de mi-novembre à mi-janvier sur deux mois, avec d’autres projets en parallèle et une vie de famille.

Rad : Parce que tu gardes d’autres projets en parallèle durant ce laps de temps ?
Kiki : Oui, il y a toujours des chantiers en cours qu’ils ne faut pas négliger, c’est vital.
Rad : Quels ont été les intervenants extérieurs qui furent déterminants pour que tu puisses tenir les délais ?
Kiki : Je dois adresser un grand merci à Cedric (polissage) et merci à Lou (sellerie custom shop), et merci à Antoine de Krash Hop Tik.
Rad : À chaque fois tu dois croiser les doigts pour que tout arrive dans les temps, c’est beaucoup de stress ?
Kiki : Oui, quand tu fais des motos avec des délais très serrés tu croises les doigts tout le temps, et malgré tout, il y a toujours des imprévus.

Rad : On en arrive à l’étape peinture, ça tu ne le dois encore une fois qu’à toi-même ?
Kiki : Exactement, je mets un gros point d’honneur là-dessus, je pense que tout custom builder qui se respecte doit de faire ses peintures lui-même.
Rad : Tu as apporté un soin tout particulier à ta gamme colorée, pourquoi ce choix de couleurs ?
Kiki : Parce que la moto était faite pour être présentée à Vérone et donc représenter la France. Elle fait référence à une certaine époque, durant laquelle beaucoup de bécanes étaient de ces couleurs et puis au final ce sont mes goût que j’ai appliqués.

Rad : L’échappement est sur mesure avec une base d’origine, on doit y entendre les soupapes taper au font du tube ?
Kiki : Eh non, un son pourtant feutré se dégage de cette tubulure ça permet un usage routier sans problème.
Rad : Est-ce que tu as pu profiter de la moto sur route ou tu la gardes nickel pour l’exposer ?
Kiki : Pour l’instant elle est présentée sur des salons et des shows, quand on aura un peu fait le tour de tout ça, je je la ferai rouler sur route.

Rad : Cette moto est à vendre maintenant ?
Kiki : Pas pour moment, mais je reste ouvert à toute proposition.
Rad : Tu peux déjà parler des prochains projets ou c’est encore secret ?
Kiki : Les prochains projets sont « top secret » mais il vas y avoir du lourd.
Rad : Tu as repris une vie normale à l’atelier ?
Kiki : Oui, pour sortir de tout ces flashes à Vérone je suis retourné dans mon atelier travailler l’acier.

Dernier tour de chauffe, un livre aux effluves de deux-temps

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Françoise Tessier accompagne son mari dans les déplacements que lui imposent sa passion pour la moto ancienne et notamment en compétition sur piste. Pendant que monsieur tourne sur les circuits, elle écrit des romans, il fallait bien qu’un jour l’ambiance des paddoks et les vapeurs de deux temps imprègne l’inspiration de Françoise, il en résulte un roman dont l’action se situe dans ce même milieu des gentlemen drivers et dont les protagonistes auraient pu être les voisins de box de l’autrice et de son mari. Ce roman qui tourne au mélange est édité par l’auteur et vous pouvez le lui commander directement à l’adresse suivante : instants-de-mots.com/

Françoise TEISSIER

À 48 ans, Frédéric Mancini est un homme comblé. Avec ses costumes élégants, ses montres de luxe et ses bolides haut de gamme, ce magnat du commerce maritime aime séduire. Et rien ni personne ne résiste au charme du boss marseillais. Pourtant, un soir, entre whisky et poker, Freddy décide de changer de vie. Passionné de sports mécaniques, il s’offre une année de compétition avec une moto de légende. Pour cette véritable bombe mythique, puissante et ultrarapide, il n’hésitera pas à prendre de nombreux risques. Y compris celui de rencontrer l’artiste peintre Kate Laureen, une rousse incendiaire, et de bouleverser ses sentiments envers sa douce compagne, Barbara Montel. Deux belles femmes aux tempéraments opposés capables de rivaliser avec l’exigeante reine des circuits. Mais laquelle possèdera suffisamment de caractère pour tenir tête aux humeurs du deux-temps tonitruant et accompagner son pilote jusqu’au titre de Champion de France ?

DERNIER TOUR DE CHAUFFE
Françoise TEISSIER

Éditeur : TEISSIER Françoise

Prix de vente au public (TTC) : 20 €
306 pages ; 21 x 14,8 cm ; broché
ISBN 979-10-90882-11-9
EAN 9791090882119

Un hors-série spécial équipement par Moto Légende est en kiosque.

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Moto Légende, célèbre magazine spécialisé dans les motos classiques a entamé un virage vers le neo-retro, c’est une question vitale dans une période qui n’est pas particulièrement faste pour la presse. Le lectorat original, amateur de pétochons d’avant-guerre et de populaires françaises d’après-guerre commence à se raréfier, pour le moment, la relève n’est pas encore là et si elle advient, il y a fort à parier qu’elle soit plus sur tablette ou smartphone que sur papier glacé. Hélas ! Ce hors-série se présente dans cet esprit d’élargir le lectorat en abordant un thème périphérique à la moto, l’équipement, si cela peut paraître superficiel, l’équipement n’en est pas moins indispensable, on ne monte pas sur sa moto en short, enfin, sauf parfois sur l’autoroute Nord à Marseille, mais cela est une autre histoire.

10 familles de motards et motardes, 10 panoplies

L’idée est de lister 10 familles d’utilisateurs de moto et de les présenter à travers 10 portraits, 10 personnes emblématiques de chaque pratique qui présentent leur équipement, lequel est bien entendu spécifique au « moto-style » qui leur est propre.

Les motos d’avant-guerre avec Maxime Faucher et sa Norton 16h de 1941
Le custom avec Jean-Marc et sa Harley Davidson modèle Shovelhead
Le side-car avec Christel et son attelage créé par l’Alternative Side-Car avec une Triumph Street-Twin
Le trail passion avec Christophe et sa Honda Africa Twin qui lui sert à partir à l’aventure.
Le trail plus sportif de Sonia qui s’engage en rallye ou sur des épreuves assez pointues sur sa Yamaha Ténéré 700
La classique des classiques avec les deux Honda 750 Four d’Alain et Laurence.
La piste n’est pas oubliée avec la Ducati 750 Sport d’Aurélie qui par ailleurs court sur une Panigale V4
La 125 urbaine n’est pas oubliée avec Jérôme et son Astor Orcal
La moto classique anglaise est un incontournable, avec Sophie et sa passion pour les Matchless

Chaque portrait est suivi d’une description de son équipement, les basiques comme les indispensables gants, casque, bottes, blouson et pantalon et également tout ce qui constitue leur attirail emporté pour chaque balade. Le tout est lié par des articles sur les casques, les shops d’articles vintage ou l’outillage et des portraits de professionnels du milieu.

La panoplie de chaque personne est détaillée à la suite

Vous pourrez le trouver en kiosque plus longtemps que le magazine régulier puisque c’est un hors-série, vous pouvez aussi le commander sur le site en cliquant ICI

J’ai envie d’avoir 14ans à nouveau, merci Mash

Enfin !!!! Enfin la SIMA qui fabrique les Mash à Beaune en Bourgogne (entre autre) s’est décidé à sortir un 50cc !! Sur un marché de la moto accessible aux adolescents de 14ans le choix n’était pas folichon… des Derbi des Beta ou des Rieju au look super motard moderne ou alors des scooters à variateur. Mash sort enfin du lot en proposant un 50cc à vitesses basé sur le châssis de ses 125 néo-rétro.

C’est une vraie moto que Mash propose aux jeunes de 14 ans qui auraient envie de rouler sur autre chose que tous leurs collègues du collège. Avec son châssis de 125cc, sa selle basse, la Fifty 50cc est accessible à toutes et tous dès le plus jeune âge (avec le BSR). Pour rappel, Mash a utilisé la base de ses 125 et au premier coup d’œil, il est difficile de la différencier d’une 125cc, on a des roues en 18 pouces ce qui apporte plus de sécurité de conduite qu’un scoot par exemple. Le moteur est un monocylindre vertical de 50cc, 4 temps : simple, discret et économe.

 

Avec un phare rond à led modernité et visibilité renforcée, une boîte 4 vitesses pour un vrai plaisir de la moto
 

 

 
Un réservoir goutte d’eau noir mat, un disque avant wave, un compteur simple et lisible avec témoin rapport engagé, une selle biplace…

La sonorité du moteur a été aussi travaillée pour en faire une vraie moto. En version Euro 5, c’est aussi une belle autonomie d’environ 450Km entre chaque plein (2,5L/100km) et son tarif hyper compétitif de 1999€

 

Au Circuit du Luc avec Rad Racing

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Depuis 2012 l’association Rad Racing donne rendez-vous aux amateurs de belles mécaniques sur le Circuit du Var, au Luc pour une journée de piste sous le signe de la bonne humeur et des amis. Cette année 2021 encore, ce fut une réussite, de très belles motos, une météo fraîche mais clémente et un bon nombre de participants ont fait en sorte que tout se soit déroulé au mieux.

 

Ailleurs, un film d’animation qui vous emporte loin… à moto.

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Un jeune réalisateur de 23 ans originaire de Lettonie a réalisé entièrement seul ce film d’animation d’une heure et quinze minutes, il a tout fait, le dessin, la 3D, la musique, les sons… tout, le résultat est assez surprenant. Il s’agit du trajet d’un jeune homme perdu seul sur un ile après ce qui ressemble à un crash d’avion, son périple est onirique, il trouve une moto et un sac à dos qui lui permettent de fuir une sorte d’être-esprit menaçant dont rien ne semble pouvoir stopper la lourde marche.

Le jeune homme seul recueillera un oiseau qui ne sait pas voler et qu’il sauvera de la menace mortelle de cet être sombre, ils partent ensuite suivant une carte trouvée sur place pour tenter de trouver un échappatoire, mais à quoi ?

Gints Zilbalodisle jeune réalisateur de ce film a utilisé un traitement en flat design pour illustrer son film, même si  la 3D est utilisée, on ne ressent pas cette impression un peu high-tech qui accompagne habituellement ce genre, là on est plus proche de l’animation japonaise de Miyazaki, d’ailleurs tout l’environnement onirique y fait penser, la nature, les esprits, le contraste entre les choses simples et naïves et les dangers qui les guettent. J’ai pensé aussi au jeu video Myst pour le coté étrange de ces lieux qui procurent à la fois de l’aide (carte, moto, sac à dos) et du danger (ponts qui s’écroulent, neige, avalanche, menace d’un personnage étrange) et pour les paysages d’ile mystérieuse.

Mais si ce film est chroniqué ici ce n’est parce que RAD devient un site de critique cinéma, c’est parce que l’autre personnage principal de « Ailleurs » est une moto et que pour une fois, le traitement en est plutôt réussi. On ne sait pas qui a laissé cette moto là avec le plein, mais on la découvre avec le jeune héros qui aura un peu de mal à s’y habituer, mais passera assez vite de novice maladroit à expert du pilotage. Ce qui est étonnant aussi c’est le look de cette moto qu’on croirait directement issue d’un atelier de préparateur.

Ce petit monocylindre qui démarre sans kick est affublé d’un petit garde boue avant, de roues à rayons dont le mouvement est très fidèlement reproduit dans l’animation, la selle courte et plate reprend un des tics les plus répandus dans les préparations un peu rapides sur ce type de base, ce qu’on place en général dans le fourre-tout appelé Brat, du nom de cet atelier japonnais qui a lancé ce style à la fin des années 90.

Le périple à moto de ce jeune homme et de l’oiseau qu’il a recueilli dure un peu plus d’une heure, le temps pour eux d’arriver au bout du trajet qu’ils ont découvert sur la carte trouvée sur place, la fin reste ouverte, elle laisse la place à l’interprétation de chacun, puisqu’en cours de route, on verra une carcasse d’avion crashé (au tout début du film, le jeune homme est suspendu à un arbre par son parachute). Est-il mort ? Est-ce une sorte d’au-delà qui équiperait ses occupants d’une moto ? Chacun se fera son opinion, mais ce court film mérite d’être visionné, son auteur a bien du talent et à mon avis il roule à moto.

La bande annonce est visible sur Youtube

On peut aider Eric Lobo et Miss M à continuer leur tour du monde à moto…

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Eric Lobo

Eric Lobo est connu de tous ceux qui lisent la presse custom et sont familiers des salons moto, il parcourt le monde en Harley depuis 30 ans, à travers l’Asie, le Caucase, l’Altaï et le Kamtchatka, jusqu’à la banquise de l’Océan Glacial Arctique dans les territoires de nord-ouest canadien, il est l’auteur de plusieurs livres qui comptent dans le registre de l’ethno-photographie et retracent ses aventures et ses rencontres. Cette fois-ci, il n’est pas parti seul dans une aventure “Road Angels”, il a convaincu Malorie de l’accompagner.

Miss M sur sa StreetBob modifiée pour l’aventure

Malorie ou Miss M pilote la même Harley StreetBob FXBB qu’Eric, chargée de tout le nécessaire pour parcourir des routes à camions russes, renforcée de crash-bars, montée sur des roues en alu fabriquées spécialement par RICK’S Motocycles, en tout 450kg de barda à mener sur tarmac, glace ou terre… Ils sont tous les deux en route pour 500 jours, en direction de l’Everest, en franchissant ces pays : l’Europe jusqu’en Turquie, Géorgie, Kirghizistan, Tadjikistan, Afghanistan, Pakistan, Tibet… et poursuivre jusqu’en Asie du Sud-est, avec un retour prévu depuis le sud de l’Afrique jusqu’en France. 

Pour moi qui suis coincé derrière mon écran d’ordinateur en France, plus ou moins bloqué par la crise sanitaire qui nous infantilise comme des nourrissons dans les langes, suivre leurs aventures sur les réseaux sociaux est une bulle d’oxygène, même si ça me tord le ventre tellement j’ai envie de me casser aussi, je suis totalement accro à leur feuilleton autant qu’admiratif de leur trip. Et puis le 19 février… paf ! Après avoir traversé des montagnes, roulé dans la neige sans clou, voilà qu’un papy Kirghize déboule d’une petite route dans calculer personne et se jette sous les roues d’Eric… La moto et son pilote au sol, le choc est rude, le bonhomme est sonné… apnée, PLS… Heureusement Miss M est aussi et avant tout une infirmière dans l’âme, même si là, on est loin d’un bloc opé, elle gère. Eric a la clavicule cassée et après avoir pris conseil auprès d’un chirurgien qui les suit de loin et qui a vu les radios, il demande pour réduire la fracture, d’immobiliser ses épaules avec un anneau claviculaire porté nuit et jours pendant 4 à 6 semaines, cela devrait se remettre en place et se ressouder naturellement. Gageons qu’il risque fort de faire des bonds dans tous les sens bien avant.

Pourtant la Harley a morflé… quand on sait qu’elle a rencontré un gros 4×4 Kirghize, on peut quand même trouver qu’elle s’en sort bien, mais l’avant a pris cher, la fourche est tordue avec des gonflements sur le haut des tubes de fourches au niveau de la pliure… pas question de redresser à la viking sur un coin de trottoir. le disque de frein est plié, le crash bar qui a bien fait son taf par ailleurs aussi. Bref, si le pilote est froissé et attend de recalcifier, la moto attend des pièces et comme Harley-Davidson France est aux abonnés absents, il faudra compter sur les faibles moyens avec lesquels l’aventure se fait. Une association très active et d’un soutien vital existe autour de nos deux aventuriers, et un site est en place. (Cliquez ICI pour leur site ) sur ce site, vous trouverez un lien vers une cagnotte PayPal, elle vous permettra très simplement d’envoyer une somme pour aider à ce que l’aventure continue. Pour moi, il ne s’agit pas de charité, mais simplement comme on paye sa place au ciné ou au concert pour encourager les artistes, moi je trouve plus que normal de participer à ce voyage qui me fait aussi voyager. Surtout au moment où ils en ont le plus besoin. Voici le lien de la cagnotte PAYPAL

Les villageois Kirghize qui aident ces fous venus de loin à charger des motos de 450kg sur un camion à foin après l’accident.

Le casque d’Eric a bien pris aussi dans la chute, un crash-test grandeur nature dont tout le monde se serait bien passé mais qui montre que casque classLe casque d’Eric a bien pris aussi dans la chute, un crash-test grandeur nature dont tout le monde se serait bien passé mais qui montre que casque classe rime aussi avec sécurité puisque c’est la marque Qwart qui les a équipé, elle peut maintenant poser ce trophée en évidence sur une étagère au siège, il a parfaitement joué son rôle, quelle meilleure preuve de son efficacité ?

Si le don à la cagnotte ne vous branche pas, le site comporte aussi une boutique où vous trouverez surement votre bonheur, entre les livres d’Eric et les différents articles reprenant le logo de l’aventure… cliquez ICI l’important c’est de participer.

Une Honda CB350 néo-rétro dépasse les 10.000 ventes !!

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Bien sur, vu comme ça, c’est intéressant, en plus l’image est flatteuse, la moto est plutôt jolie, un beau moteur mono-cylindre qui rappelle un peu celui de la Royal Enfield, un look bien vintage, tout ce qu’il faut pour cartonner… Mais en fait, ce titre est simplement incomplet, à la façon des titres  putaclic de sites poubelles comme il en existe pour l’actu des people ou pour le motoGP, racoleur. Désolé, je ne le ferai plus.

Surtout quand on connait les chiffres de ventes des 2 roues en France, on sait que la moto qui se vendait le plus en août 2020 était la Yamaha MT-07 avec 4 052 exemplaires vendus ce qui la plaçait seulement à la 4e place tout confondu, les 3 autres étant surement des sceutères en plastoc. Donc oui, ou plutôt non, ce n’est pas en France que cette belle Honda fait des étincelles, c’est sur le marché Indien, c’est sur le site de Honda India que l’on apprend cette nouvelle… Cette Honda 350 qui s’appelle là bas H’ness a été lancée seulement en octobre 2020, c’est dire si le succès a tout de même été fracassant, assez pour que le siège de la marque ailé le signale sur son site internet par la voix de monsieur Yadvinder Singh Guleria,, directeur des ventes et du marketing pour Honda Motorcycles India.

«La CB350 H’ness est bien appréciée pour son design moderne et classique, ses fonctionnalités avancées, son raffinement et sa qualité de fabrication, sans oublier le riche rugissement distinctif de l’échappement. Avec un réseau BigWing (les concessions Honda en Inde) limité, nous avons déjà franchi le cap des 10 000 ventes en peu de temps et avons également des commandes en souffrance dans plusieurs villes. Nous remercions tous nos précieux clients pour leur amour et leur confiance envers la marque Honda. Nous faisons des efforts au niveau du backend pour réduire le temps d’attente et étendre rapidement notre réseau BigWing à plus de villes et mieux servir nos clients.»

Donc il faudra se faire à l’idée que l’on ne risque pas hélas de voir cette belle Honda mid-size sur nos routes… Si la production ne parvient pas à satisfaire la demande d’un marché aussi important pour les 2 roues que le marché indien, elle ne va certainement pas alimenter un marché aussi anecdotique que le notre… et c’est bien dommage. Juste pour replacer les choses dans leur contexte, il faut savoir que le nombre de deux roues vendus en Inde en 2019 se monte à 21 millions, ce qui est un chiffre record, la crise du corona virus a provoqué une baisse de la tendance en 2020 avec « seulement » 17 millions d’unités vendues, mais cela est à comparer avec nos environ 250.000 deux roues par an…
Monsieur Honda, s’il vous plait, importez cette petite 350 chez nous, elle ferait une belle concurrence aux Mash 400 et aux Royal Einfield 500 pourquoi pas ?