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Le Pépotour Base Nato 2O23, 1500km en 3 jours

Jour 1
530 kms
Les pires routes
10 heures de roulage

Le Pepotour c’est l’art de rouler en quelques jours ce que d’autres peuvent rouler en une année. Contraintes familiales, boulot, vie pressurisée, et d’un coup tu lâches prise sur un run qui va te décalquer le postérieur, la rétine et surtout ton envie de fuir toutes les balivernes qui peuvent encombrer la vie quotidienne.
Toujours extrême limite au top départ, gérer la moto des autres, assurer un semblant de fiabilité pour tous, surveiller ses arrières et gratter le moindre billet pour pérenniser les finances du voyage, c’est une semaine avant le jour J que l’ambiance du Pepotour commence à se construire. Jusqu’au dernier soir ça sera la course. Essoufflé, éreinté, tu poses tes valises après toutes ta préparation pour quelques heures de sommeil avant de retrouver l’équipe.
Le feu vert du voyage s’allume à 6h30, une première journée avec un point de départ en Maurienne pour rejoindre le col du mont Cenis et prendre cette foutue autoroute pour arriver à Alessandria et traverser les vastes vallées parsemée de petites montagnes et de Hameaux pittoresques dont la pelouse est toujours millimétrique.
Le rythme est donné sur une moyenne de 45kmh sur des routes à surprises, moultes trous, bosses et graviers, parfois pas de bitume et parfois même pas de route, il en sera ainsi tout le reste du voyage ou la cadence sera exponentielle jusqu’à ce moment que nous appelons dans l’équipe, le moment de grâce, mais ça je l’explique plus tard …

 

La première halte qui représente tout un symbole c’est un petit bar situé à Ponte Nizza dans la province de Pavie, un moteur de Moto Guzzi v35 est utilisé pour distribuer la bière pression et ça nous marque tout le temps. C’est aussi l’entrée de la chaîne de montagne qui va descendre jusqu’à Rome et qui est notre territoire de prédilection. On grignote une ou deux foccacia et on fait le plein, les cyprès sont déjà là comme pour indiquer la direction de l’aventure et nous avons déjà une grande excitation a l’idée de passer cette frontière qui nous permet d’ouvrir les vannes de nos espoirs d’aventure

C’est une grosse journée de plus de 500 kilomètres et dix heures de selle. Il faut maintenir a coup de fouet la cadence de l’équipe des 7 mercenaires de la routes mais toujours et au maximum dans le respect des situations et réglementation routière. Ainsi j’ouvre la route avec le gps bidouillé pour accepter aussi les pistes non goudronnées et je regarde a la fois devant, derrière et au milieu tout en gérant la prévention, le risque, l’état de la route et la bonne tenue de la moyenne. Nous passons rapidement la province de Varzi pour descendre vers la Spezia par de toutes petites routes en profitant du moindre bout de route où il est possible de foncer pour maintenir le temps d’arrivée. Le temps, le temps, on passe notre temps à le critiquer. Mais celui du gps nous donne la marche à suivre, je me base sur la moyenne et l’heure estimée de la fin du parcours, mon but, la faire baisser pour arriver le plus tôt possible et pouvoir aménager des moments de pauses. Dix minutes de gagnées c’est une heure de roulage intense et donc une pause méritée pour les cavaliers de l’équipe

Le parcours du jour est torturé, on fait environ 30 virages minutes à flanc de montagne, c’est escarpé et on regarde loin, plein phare et fluo sur le casque pour étre visible. L’équipe a ses habitudes et nous nous plaçons comme un escadron toujours en quinconce. Si je me stop rapidement je lève la main en l’air et je me pose en bord de route, derrière ça moufte pas un millimètres et tout est naturellement cadré

Il est 17h, 80 % du parcours est réalisé, mais il reste encore 100 kms et sur le gps le temps de roulage est estimé à… 2 heures. Nous enchaînons une route que mêmes les animaux ne veulent pas prendre, totalement défoncée et parsemée d’embûches, d’embuscades même, des morceaux de montagne sont là, effondrés sur le bitume restant et d’autres sont agrippés à de pauvres arbustes bien en peine, il ne faut pas moisir ici. Nous enchaînons et grimpons la pente dans un espèce de grand huit infernal, les mains sont tétanisées par la vigilance et c’est au détour d’une route forestière que la trace gps disparaît pour laisser place à un champ de mine ( chemin) qui donne accès à la base NATO abandonnée. Cette piste est constellée de trous béants de parfois 30 centimètres, les carénages sont à la peine avec les chocs des suspensions mal adaptées, et c’est au rythme d’une fin de course en mode récupération que nous accédons à la tombée du jour au spot de cette base militaire abandonnée

Base NATO pour :
North Atlantic Treaty Organization
Le Commandement allié Europe Highband, mieux connu sous le nom d’ ACE High , était un système de radiocommunication et d’alerte avancée de l’OTAN à service fixe datant de 1956. Après des tests approfondis, ACE High a été accepté par l’OTAN pour devenir opérationnel en 1964/1965.
Ses services combinés produisaient plus de 200 canaux et l’équipement était en place pour les multiplexer afin de contenir jusqu’à 12 appels différents chacun. Il y avait 49 liaisons troposcatter augmentées de 40 stations terrestres à micro-ondes en visibilité directe , situées dans neuf pays différents de l’OTAN, du nord de la Norvège à l’est de la Turquie en passant par l’Europe centrale. Les émetteurs diffusent à 832,56 – 959,28 MHz produisant une puissance d’émission moyenne de 10 kilowatts .

Le soir est définitivement tombé et le jour s’effondre sur notre col solitaire. Le froid du mois de Mai est encore présent et nous sommes à 1500 mètres d’altitude. Là nuit va être fraîche et il va falloir être bien couvert. Nous installons le camping et préparons un repas sur le pouce avant de sombrer dans la froideur de la nuit. Le repos sera salvateur après tant d’heures sur la selle. Pour le lendemain j’ai prévu une journée un peu plus cool ou on partira quand on sera prêt, la suite au prochain épisode du jour 2
À SUIVRE………

Le Blue Scrambler, une Yamaha XT 600 revue à la sauce Street Tracker par Lord Drake Kustoms

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YAMAHA « BLUE SCRAMBLER », une moto personnalisée par Lord Drake Kustoms dans son atelier de modification de motos de course et de prépas en Espagne. UNE BASE MYTHIQUE. Ce Yamaha Scrambler, est le troisième XT 600 que Francisco Alí Manén et son équipe ont récemment transformé en Espagne et cette fois ils ont réalisé une authentique moto scrambler avec une base mythique avec le Yamaha XT 600 des années 90.

LE PROCESSUS DE PERSONNALISATION…Après avoir complètement démonté la moro (moto qui d’ailleurs, était comme neuve, mais était immobilisée depuis de nombreuses années), ils ont commencé par modifier tout l’arrière et remplacer la roue d’origine de 21 pouces par une nouvelle roue de 19 pouces. Concernant la fourche avant, ils  ont opté à cette occasion et à la demande du client pour conserver celle d’origine quelque peu modifiée. Un nouveau réservoir de carburant plus scrambler, un guidon biltwell tracker et un petit saut de vent en métal sont quelques-uns des éléments à souligner dans ce YAMAHA XT « BLUE SCRAMBLER ».

En plus du joli système d’échappement qui a été le résultat de la modification des collecteurs d’origine et de l’ajout d’un nouveau silencieux. PIÈCES FAITES À LA MAIN… la selle sur mesure avec un revêtement marron assorti sur les poignées arrière et les repose-pieds, puisque cette moto est bi place, des pneus Continental tkc 8, un phare de 5,75 pouces, un garde-boue avant sur mesure et un nouveau bâti arrière avec support de plaque d’immatriculation, tout ce travail sort de chez LDK et donne forme à ce scrambler personnalisé en Espagne.

Nouveau compteur kilométrique, rétroviseurs, clignotants et veilleuse à led, et d’autres détails comme une batterie lithium relocalisée sous la selle, relocalisation aussi de la clé de contact, des filtres à air coniques, ou encore le sabot moteur, voilà quelques autres détails de cette moto transformée dans un style scrambler

STREET TRACKER. En ce qui concerne les finitions, noir mat sur toute la moto, à l’exception du réservoir de carburant qui a été peint en bleu électrique avec des larmes crème et des rayures dorées. Du beau boulot !!

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La SEIEMMEZZO, une 650cc abordable chez Moto Morini

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La marque Moto Morini fondée à Bologne en 1937 a appartenu à Cagiva à partir de 1987, puis à Texas Pacific Group à partir de 1996, avant de faire faillite en 2009. La marque a recommencé à proposer une gamme de motos à la faveur d’un rachat par le Zongneng Vehicle Group en 2018. Les capitaux sont donc chinois, il va falloir vous y habituer, cependant, on a pu le voir sur les différentes motos présentées jusqu’ici, l’identité reste italienne. Après un gros trail très bien fini, la X-Cape, voici la Seiemmezzo, une 650cc donc le nom est un clin d’œil au 3 et demi et 5 et demi à moteur en V qui sont restées dans toutes les mémoires.

Ce petit moteur bicylindre refroidi par eau n’a rien de révolutionnaire, mais il est largement capable de faire de cette 650 une très bonne routière. Aidé de suspensions Kayaba, pour les liaisons au sol il développe 47,5cv et permet un gentil 170kmh, ces deux données, au prix du cv fiscal et de la prune pour excès de vitesse paraissent largement suffisantes. Surtout que l’oiseau consomme 5,2l aux 100km. Des freins Brembos ralentissent fermement l’ensemble, l’ABS est présent et le tout pèse 200kg avec un réservoir de 16l.

Il existe deux versions de cette moto, une routière, STR pour laquelle il faudra débourser environ 7000€ et un scrambler SCR qui vous coutera un peu plus, dans les 7400€. C’est la Sima à Beaune qui distribue ces jolies machines en France.

Les journées du patrimoine, l’occasion de découvrir une belle collection

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L’Ardèche recèle des trésors cachés, sur ce territoire on ne jette rien, cela donne de belles collections, le plus souvent fort discrètes. Les journées du patrimoine sont alors de bonnes excuses pour entre-ouvrir des portes et découvrir de vraies beautés d’autrefois. Ce dimanche de septembre, c’est la collection Rouchon qui nous a été dévoilé, non loin de chez moi, en Ardèche du Nord c’est tout un pan de l’histoire rurale locale qui y est conservé avec une reconstitution fidèle de l’environnement de l’époque. La grange qui nous accueille semble n’avoir pas bougé d’un gramme de poussière depuis 70ans ou plus.

Juste après la grange aux merveilles, c’est une Magnat-Debon dans son jus qui monte la garde, cette motocyclette originaire de Grenoble date de l’ère Terrot, avant le rachat des deux marques par Peugeot, en effet, depuis le rachat de Magnat-Debon par les Ets Terrot en 1921, de très nombreux modèles de Terrot ont eu leur équivalent grenoblois. Ce petit 125 culbuté était l’utilitaire rural par excellence.

Juste un dernier coup d’œil sur la grange et cette Ford T qui pointe son museau entre quelques belles plaques émaillées d’époque…

Et puis on entre dans un des hangars qui mettent en scène plusieurs reconstitutions dont celle d’un garage local, la dépaneuse Prairie Renault avec sa flèche et son bib sur le toit, aux portes décorées du nom du garage et à l’arrière plan, la station service et la Traction qui attend son tour, soit le plein d’ordinaire soit une bonne révision. le tout entouré de bidons, de machines outils et d’accessoires rigoureusement historiques.

La collection comporte aussi quelques belles motos, mais elles n’étaient pas de sortie en ce dimanche, l’une d’entre elles nous avait été présentée le weekend précédent par Patrick Rouchon lui même qui s’était déplacé au second Rencard Motard Café Moteur à Eclassan, une superbe Nimbus avant guerre, attelée, cette marque également défendue avec passion par Gaétan de Hound Motorcycle ne laisse pas indifférent avec ses moteurs 4 cylindres en ligne… Magnifique mécanique

Ce dimanche donc, peu de motos étaient sortie, mais le reste valait vraiment le déplacement, les tracteurs dont certains se débattaient dehors dans une démonstration de labours, d’autres étaient alignés le long des bâtiments, lesquels contenaient encore d’autres merveilles, merci à Patrick Rouchon de nous avoir ouvert les portes de son bel univers.

Une très belle DS à l’intérieur skai et à coté une superbe Opel Kapitan avec son 6 en ligne ici dans une belle finition à toit ouvrant souple.

La Kawasaki Kz 750 de Good Star est née sous une bonne étoile

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Dans l’Hérault, pas très loin de Montpellier, se trouve l’atelier de Pierre Clanet, ce jeune passionné de motos a une formation liée au métal sous toutes ses formes, pas la musique qu’on entend au Hellfest mais la matière dont est constitué une brèle en général. Donc il coupe, soude, forme, assemble etc… Son atelier s’appelle Good Star, la bonne étoile qui est la sienne s’occupe de remettre en forme des motos fatiguées, de faire de subtiles modifications sur un W650 Kawa ou un ER5, ou de remettre en route une Enfield India qui a déroulé du ruban… Vous pouvez aussi lui confier la santé de votre moto, même si elle ne sort pas de son atelier, c’est un bon.

Après avoir sorti quelques prépas bien sympas, comme ce petit racer noir épuré à moteur XLS 500 Honda qui lui a servi à faire quelques montées historiques, ou un CB 500 K1, Pierre c’est attaqué à un Kawa 750 KZ Limited de 81 qui est rentré à l’atelier sous forme d’épave… Ceci pour couper court aux jérémiades des puristes.

Ce n’est pas une commande d’un client, c’est une moto personnelle sur laquelle il a pu travailler comme il l’entendait et selon ses propres goûts, « Sur cette prépa ,  j’ai voulu faire quelques clins d’œil à la 900z1 de 1973 en réalisant une ligne avec quatres silencieux et en recopiant une teinte qui était proposée à l’époque »

La moto repose sur des trains roulants de KTM Duke, le réservoir provient d’une z650 de la même année que la KZ. Pierre a réalisé des fixations pour installer le phare sans son cuvelage, permettant de gagner en épaisseur et en encombrement, et de pouvoir le rentrer au maximum dans la fourche . On peut constater le soin apporté aux détails, c’est propre et bien réalisé.

La capacité de Pierre à travailler le métal est évidente sur de nombreux détails de cette prépa, bien sûr la boucle arrière, c’est un grand classique aujourd’hui même si chez pas mal de baratineurs c’est du wish mal assemblé ici c’est du boulot bien fait et l’intégration des clignos et du feu arrière est vraiment très correcte. « La selle est un modèle aftermarket modifiée chez un sellier; elle repose sur une boucle arrière sur mesure , dans laquelle j’ai inséré les clignotants et les combinés feu/stop « . 

Bien sur on est sur un shéma très classique de racer, des bracelets, rien sous la selle, des cornets… Perso j’aurais préféré un petit garde boue de la même couleur que le réservoir, même minimal, mais je respecte les choix, comme ceux des pneus, même si on sait maintenant qu’ils sont plus fait pour le show que pour réellement exploiter la santé du 4 pattes Kawa. Les pneus ça se change, ce n’est jamais le problème. Et surtout !! Surtout, il n’y a pas de bande à la con sur la ligne d’échappement, ce serait dommage, d’ailleurs puisque le boulot est superbe, pourquoi y coller cet immonde cache misère ?

Ce que j’apprécie surtout c’est le soin apporté à la finition, le choix des accessoires ajoutés, les rappels de couleurs discrets ici et là, le beau carter d’embrayage gravé, confié au talentueux Bruno Zammit de bruzz-engraver.com. Vous y verrez la fameuse bonne étoile qui protège l’atelier et quelques motifs qui lui sont chers.

Concernant les accessoires,  on trouve un combiné compteur / compte tours koso, des filtres à air BMC, des pneus Victory TT, un maître cylindre de frein avant Brembo PR16/18, les feux arrières viennent de chez Hightsider, du bon matos

Pour conclure il a fallu entre 250 et 300 heures de boulot pour en venir à bout et le résultat correspond aux attentes de son propriétaire, c’est l’essentiel, chacun y trouvera un point ou l’autre qui ne correspond pas à ce qu’il « aurait » fait, oui peut être, mais comme « ils » n’ont rien fait leur avis importe peu, cette KZ doit être suffisamment crapuleuse à utiliser autour de l’étang de Thau qu’elle est parfaite ainsi et si à l’Atelier Good Star on se lasse de tel ou tel choix, je leur fais confiance pour modifier ça avec talent.

Good Star Motorcycles

The Ruby, la belle réalisation d’une bande d’amis qui œuvre sous le nom de Mac Motorcycles

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Pour moi qui déteste les PC, savoir qu’une marque de motos s’appelle Mac c’est déjà un plaisir, ne confondez pas pour autant avec un obscur forum de puristes de l’anglaise, bien que ces fous furieux soient bien des sujets de sa gracieuse majesté. Ces gars doués et motivés ont produit quelques bécanes et la dernière justifiait qu’on lui consacre quelques lignes : Elle s’appelle the Ruby… oui comme… enfin vous savez quoi.

LE CHÂSSIS ET LE BRAS OSCILLANT
L’ossature tubulaire en acier et le cadre du berceau, avec un bras oscillant triangulé, sont propres à Mac Motorcycles, conçus et fabriqués par leurs ingénieurs aux cheveux gris. La finition epoxy est réalisée avec un revêtement gris en 3 parties conforme aux normes automobiles (il s’agit de l’une des couleurs « Landrover » actuelles)

LE RÉSERVOIR
Ces gars là ont grandi en admirant l’art des carrossiers, ils ont continué en utilisant une roue anglaise pour façonner la proportion, la cohésion et l’ajustement à partir de feuilles inertes d’alliage d’aluminium. Acerbis en Italie a interprété leur conception/intention en proposant leur processus de fabrication de leader de l’industrie. Le réservoir contient 12 litres / 2,5 gallons et une « lumière idiote » s’allume lorsque vous êtes court en carburant.

LA CARROSSERIE
Les garde-boues, la base de la selle et le cul de selle sont tous en plastique ABS, fabriqués chez eux à Blighty. PS : ils ont piqué l’idée du pli qui s’estompe le long des garde-boue des panneaux de carrosserie sur une Alfa 156.

LA SUSPENSION
Taïwan domine la production mondiale de la liaison au sol de précision, ils proposent donc une fourche avant inversée de 47 mm d’un prix raisonnable et bien faite de chez
Fastace, avec réglage de compression et de rebond en standard. Le débattement est de 130 mm. Plus près de chez eux,  l’amortisseur arrière vient de chez Nitron, à Witney, dans l’Oxfordshire. Ils installent donc un Nitron R1 en standard qui a d’innombrables clics de réglage du rebond et de la compression, un piston de 40 mm, une tige de piston de 14 mm et une précharge réglable.

LES ROUES
Avant :
Basée sur une jante polie SM Pro Platinum de 17″ x 3,50″ avec un moyeu avant de fabrication britannique, des rayons en acier inoxydable de calibre 9 et des écrous en laiton nickelé. Les choix de pneus sont ; 120/70R17 58H Michelin Street Radial ou 120/70ZR17 58W Avon 3D Ultra Sport
Arrière : Basé sur une jante polie SM Pro Platinum de 17 « x 4,25 » avec un moyeu cush-drive de fabrication britannique, des rayons en acier inoxydable de calibre 8 et des écrous en laiton nickelé. Les choix de pneus sont ; 150/60R17 66H Michelin Street Radial ou 150/60ZR17 66W Avon 3D Ultra Sport

LES FREINS
L’avant utilise un étrier radial Brembo, qui pince un disque flottant de 320 mm, alimenté par un maître-cylindre Brembo. L’arrière propose également un étrier Brembo, agrippant un disque de 240 mm, alimenté à nouveau par un maître-cylindre Brembo.

L’ÉCHAPPEMENT
L’échappement est fabriqué en Italie, par QD selon la conception exacte des gars de Mac Motorcycles. L’ensemble du système est fabriqué en acier inoxydable et conçu pour répondre à la législation actuelle sur le bruit et les émissions, tout en conservant la « bande sonore » distinctive d’un grand mono cylindre.

LES STATISTIQUES
La hauteur de selle est de : 760 mm L’empattement est de : 1 430 mm La vitesse maximale est d’environ 100 mph, selon la taille et la forme du pilote, les forces de Mère Nature, l’inclinaison de la colline et le remorquage du véhicule devant.

LE MOTEUR
Pour conclure, le moteur est construit par SWM en Italie et est utilisé dans leur moto d’aventure « Superdual ». C’est un descendant direct du moteur que l’ingénieur de projet, le Dr Ampelio Macchi, a initialement conçu pour Husqvarna. Voici quelques détails ; Monocylindre, 4temps, refroidissement liquide, culasse à 4 soupapes, entraînée par chaîne, double arbre à cames en tête, taux de compression de 12,4 : 1 L’alésage est de 3,94 pouces ou 100 mm La course est de 3,01 pouces ou 76,4 mm Le déplacement est de 36,6 cu. po ou 600cc Démarrage électrique, le carburant est envoyé à l’aide de l’injection électronique Mikuni 45 mm, il a un carter humide de 1,8 litre avec filtre à huile de type cartouche, l’embrayage est hydraulique, à bain d’huile et à disques multiples, la transmission se fait via une boîte de vitesses à 6 rapports à prise constante.
Il donne 52 ch en version standard

Pour en savoir plus :

SR1, le projet de roadster naked de Jimmy, Michel et Benoit.

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Au départ Michel voulait juste faire un projet Père et Fils en mettant un moteur HD à l’intérieur d’un cadre Voxan. Il a acheté un cadre Voxan et un moteur Buell S1, mais compte tenu des défis, son fils Jimmy a proposé de concevoir et de construire le cadre à partir de zéro.

Jimmy est ingénieur mécanique et mécanicien de course, alors Michel était confiant et lui a donné le feu vert.

En 2019, Jimmy reçoit un diagnostic de cancer du poumon et, en raison de contraintes de chimiothérapie, il a dû quitter son emploi. Ce qui était un projet de week-end est devenu un projet de vie pour lui. Benoit Quadrado qui a fait le design du réservoir et fabriqué l’échappement les rejoint en 2020 dans l’équipe.

Il a fallu 3 ans pour réaliser ce projet mais en temps effectif on est plutôt sur une vingtaine de mois, Jimmy n’ayant pas pu travailler pendant de long mois et, même maintenant, ne pouvant pas être à 100% tous les jours à cause de son traitement

Ils ont commencé le projet avec le moteur seulement et fait un scan photogrammétrique dans le garage avec un téléphone portable. Tout autour a été conçu par Jimmy jusqu’à certaines vis et écrous. La moto a été entièrement modélisée en 3D sur Solidworks

Les. pièces principales qu’ils ont conçues sont:
– Bloc avant du cadre en AL 7075 T6 usiné en CNC qui contient le filtre à air et bien sûr la colonne avec l’entrée d’air sur l’avant de celle-ci

– Bloc arrière en AL 7075 T6 usiné en CNC qui sert de réservoir d’huile, mais aussi de support moteur arrière avec les paliers pour l’axe de bras oscillant et biellettes de suspension
– Colonne en AL 7075 T6 usinée CNC
– Tés de fourche , pontets et support de compteur en AL 7075 T6 usinés en CNC
– Tubes de châssis en Chromoly boulonnés aux blocs avant et arrière
– Mono bras oscillant tubulaire en Chromoly
– Phare, platines repose-pieds, protection de pignon de sortie de boite, dessous de selle, biellettes de suspension, support radiateur d’huile, etc. en AL 6061 usinés CNC
– Amortisseur arrière à compression sous le moteur sur mesure par EMC
– Boîte à air en aluminium, réservoir d’essence et dosserets faits main

Le réservoir a été fabriqué par Cedric Cevennes Retromotors 

L’équipe est de retour d’Italie où la moto a remporté le Best of Show de la finale européenne AMD et Jimmy est déjà sur 2 autres projets :
L’un est presque fini et est un Sportster Flat Track qu’il construit, mais le deuxième est beaucoup plus difficile. Cette fois, Jimmy a conçu entièrement le moteur, le châssis et toutes les autres pièces nécessaires. Ce sera un une moto de style néo rétro avec haut moteur Shovelhead sur bas moteur Sportster
Les principales spécifications sont :
– Cadre à simple poutre avec huile à l’intérieur
– Moteur suspendu d’environ 1150cc avec cylindres, culasses et caches culbuteurs usinés CNC en AL 7075 T6
– Deux bougies d’allumage par cylindre
– Injection électronique (1 injecteur par cylindre)
– Mono bras oscillant
– Réservoir et siège en carbone
– Échappement en acier inox

Le premier rencard motard du Café Moteur, un beau succès collectif

Eclassan, un petit village situé au nord de l’Ardèche, non loin de la Nationale 7 et des berges du Rhône, a été le cadre d’un premier rencard motard ce dimanche 5 juin 2022 à l’issue duquel on pouvait dire qu’une seconde édition à l’avenir, serait une très bonne idée. Qu’est-ce qu’un rencard motard ? Simplement un point de rendez-vous, une place, un lieu convivial où des amateurs de moto se retrouvent et passent un moment ensemble autour d’un petit dej, voire d’un apéro si la conversation s’éternise. Rien de bien nouveau sous le soleil, cela existe dans le monde de l’automobile depuis des années, aux USA sous le nom de « Cars&Coffee® », en France, l’un des plus réputé est celui organisé par Lupo à Toulouse, Motors & Café.

Ce dimanche 5 juin, l’association Café Moteur avait donc donné rendez-vous à tout ce qui roule à deux (ou trois) roues avec un moteur dans les environs du village d’Eclassan et les environs sont riches d’amateurs du genre. Pensez-donc, le lieu se situe à une heure de Lyon, mais aussi une heure de St Etienne, de Grenoble ou un peu moins de Valence (selon les encombrements). La place principale du Village avait été pour moitié réservée au parking des motos et autres side-cars, la mairie d’Eclassan en la personne de son maire M Pierre Madinier ayant été d’un précieux soutien à l’organisation de l’événement.

Dès 8h du matin le café et la pogne (un brioche en forme de couronne très appréciée des deux cotés du Rhône) étaient prêt à être servis aux motards qui pointeraient le bout de leur fourche. Hélas, de gros nuages noirs menaçaient et une belle grosse averse orageuse commença à doucher les enthousiasmes. Il faut dire que les précédentes semaines avaient été chaudes et ensoleillées et la semaine suivante s’annonçait identique, seul ce dimanche paraissait menaçant… Quelle chance !

Les Fondus Bourguignons arrivent sur la place du village

Malgré tout, une fois cette douche passée, les premières motos ont commencé à arriver, dont une très belle Honda VTR sp1, un modèle déjà mythique qui commence à se faire rare, son pilote arrivait de Erome en Drôme et il fut accueilli comme il le méritait avec un bon ptit dèj. A sa suite arrivèrent une colonne de side cars et de motos venant tout droit des environs de Dijon, le club des Fondus Bourguignons, très connus des habitués des Coupes Moto Légende était en villégiature dans le coin et ayant appris la tenue de ce rendez-vous, l’ont honoré de leur présence.

Petit à petit la place a commencé à se remplir et les craintes des organisateurs de devoir boire tout le café et manger toutes les pognes à eux seuls se dissipèrent. C’est la boulangerie « La Grange des Pains », située en face du Café Moteur sur le place du village qui avait confectionné les pognes et elles étaient délicieuses.

la section marseillaise du CDADMMEDLA était également présente

Paradoxalement, assez peu de motards locaux étaient présents pour cette fois, en plus des bourguignons, on pouvait dénombrer par mal de sudistes qui avaient parcouru les quelques 250km, soit par la Drôme et Saint Férréol Trente Pas, soit par l’Ardèche et la Vallée de l’Eyrieux, d’autres arrivaient de St Peray ou des environs de Valence et n’avaient pas eu peur des nuages noirs.

Un beau mono BSA venu des environs de Valence.
les WASP, leurs scooters et leurs tshirts jaunes avaient répondu présent également.

Une délégation d’un club de scooteristes qui sèment la terreur entre Tain l’Hermitage et Glun avait sorti les Vespa, leurs tshirts d’un jaune éclatant ont charmé l’assistance et ont surement fait naître des vocations, en tout cas, les stickers du club sont restés en souvenir à de nombreux endroits.

Une fois les gros nuages noirs dissipés, le soleil fut également de la partie et la place se remplit peu à peu, des Harley Davidson dont celle de Monsieur le Maire en personne et celle de l’organisateur du Tattoo Motor Show qui aura lieu à Annonay le weekend suivant ont attiré tous les regards.

la monture de M le Maire d’Eclassan, sans l’aide duquel ce rendez-vous n’aurait pas pu avoir lieu.
Chop traditionnel, Clubstyle ou sportive, tous les genres étaient réunis.

L’association organisatrice a son siège dans un des anciens bistrots du village, fermé depuis une dizaine d’années, comme trop souvent hélas, il faut tout de même noter qu’il y en avait jusqu’à cinq à une certaine époque, alors que le nombre d’habitants était bien moins élevé qu’aujourd’hui, mais les centres commerciaux moches, les fast food degueux et le manque de motivation à maintenir une vraie vie locale en ont eu raison.

Le nom « Café Moteur » s’il fait référence bien sûr aux engins à deux ou trois roues motorisés, porte également les projets de l’équipe de devenir moteur d’animations et de vie dans le village, en collaboration avec les initiatives déjà existantes comme le FAR (foyer d’animation rurale) qui d’ailleurs a été d’une aide logistique déterminante pour cette première édition. L’association Café Moteur ne cache pas son ambition de faire revivre ce lieu sous un forme ou sous un autre dans le futur afin qu’il reprenne la place conviviale qui était la sienne dans le passé.

Ainsi, de l’avis de tous, cette première édition du « Rencard Motard Café Moteur » d’Eclassan a été une belle réussite contre toute attente, ce succès est aussi le fait d’une équipe dévouée qui n’a pas ménagé ses efforts, autant autour de la table qui servait le café et la pogne, que du comptoir où les plus assoiffés pouvaient boire un coup, qu’ils soient tous et toutes remerciés, sans eux rien n’aurait été possible.

Les membres de l’équipe qui a officié au succès de ce premier rencard n’ont parfois pas hésité à gouter la pogne, quel courage quand même

Pour conclure, la question que tout le monde a posé ce dimanche : « quand aura lieu la prochaine édition de ce rencard ?? » Eh bien pour le moment on en sait encore pas grand chose, mais il se murmurait que le début du mois de septembre pourrait être propice à un épisode deux, cela reste à confirmer, les calendriers doivent concorder, afin de ne pas se téléscoper avec d’autres dates similaire ou concurrentes, éviter de tomber en même temps que d’autres rendez vous du même type etc… Pour en savoir plus, une page Facebook a été créée qui donnera toutes les informations, il est à noté aussi que l’application « Panneau Pocket » qui permet de tout savoir sur la vie de nos villages a relayé l’information et le fera surement aussi à l’avenir.

Pour en savoir plus sur l’association Café Moteur, leur page Facebook : https://www.facebook.com/cafemoteur

Une Suzuki GSX1000S Katana Custom revue et corrigée par Sanctuary

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Le modèle qui a servi de base est une GSX1000S Katana appartenant à un américain qui la pilotait quand il était jeune. Les équipes de Sanctuary se sont rendues aux États-Unis, puis en ont pris possession chez RCM USA Inc. à Los Angeles. On l’a démonté sur place et n’a expédié que les pièces nécessaires au Japon pour les modifications. Cette construction épique a traversé l’océan Pacifique et a pris trois ans.

La cylindrée a été portée à 1 135 cm3, l'éternel standard pour le Katana. Le moteur a été révisé et réglé sur la base de la GSX1000S d'origine. Outre un arbre à cames Yoshimura ST-1 et des pignons de came légers, le reste du travail a été axé sur la révision du moteur.



L’échappement entièrement en titane fabriqué par Nitro Racing est une version commandée sur mesure du GSX1000S Katana.

 

Le tableau de bord est une combinaison unique de plaque d’un compteur et d’une jauge de température d’huile fabriquée par Stack, qui a une réputation établie de fiabilité. L’amortisseur de direction Öhlins est usiné à partir de duralumin et installé avec un seul support de fabrication maison.
 

Le réservoir de carburant fabriqué à la main est en aluminium ; cela donne un look plus élancé et un gain de poids considérable.

 

Le garde-boue avant et le garde-boue arrière sont tous deux en carbone. Les caches latéraux, les embouts de radiateur et le siège sont conçus, fabriqués et finis en interne, avec le plus grand soin. Le sabot moteur vient de chez Nitro Racing modifié pour l’occasion.
 

Le châssis est conçu avec des roues de 17 pouces à l’avant et à l’arrière, et les pièces utilisées proviennent uniquement des meilleurs fabricants mondiaux. Suspension Ohlins, roues racing O-Z et freins Brembo. Il n’y a pas de place pour le manque de qualité au moment du choix des composants, comme pour une supercar ou d’autres motos issues de fabricants haut de gamme.

Quelques beaux moteurs vus lors de la journée de piste RAD Racing au Luc

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Notre journée de piste en motos anciennes au Luc nous a donné l’occasion de voir quelques très beaux moteurs, en voici une brève galerie.

Une nouvelle version de la BMW Survivor de Lord Drake

La BMW que Lord Drake Custom avait baptisé Survivor avait impressionné lors de sa présentation au public et plusieurs unités de l’édition limitée ont été vendues en seulement 8 mois. Mais Fran Manen, propriétaire de cet atelier, s’est rendu compte que cette moto est pour un très petit public en raison de son exclusivité et de son coût élevé

C’est pourquoi, Francisco a décidé de sortir une version moins chère et, surtout, plus polyvalente et plus urbaine… Ainsi la nouvelle BMW R SPORT EDITION est née. Les principales différences sont qu’il a monté une fourche Showa au lieu d’une fourche Springer, les leviers ne sont pas inversés.

Le reste de la moto est pratiquement identique à l’exception de quelques détails comme les boutons, les clignotants avant ou le phare. Tout le travail a été effectué dans l’atelier du préparateur à Malaga (Espagne). Cette moto se commercialise sur commande dans une gamme de prix allant de 27.000 à 30.000 euros.

Mad Max, un livre fait enfin le tour de ce film monument

Un livre somme, beaucoup plus fouillé que ce que l’on a l’habitude de voir publié sur le cinéma, une bible n’ayons pas peur des mots, un travail colossal de recherche, une implication qui a mené son auteur de l’Australie au Japon en passant par Audincourt dans le Doubs, ce livre, sobrement intitulé « MadMax, ultraviolence dans le cinéma, partie1 » impressionne. Son auteur donc signe Melvin Zed, entre le vrai prénom et l’initiale devenue pseudo, avec sa référence au cinéma Z, ce touche à tout passionné s’est immergé dans l’univers de la franchise Mad Max pour en devenir un des spécialistes mondiaux, si ce n’est LE spécialiste. Bien sûr pour un passionné de bécanes, ce film et ses déclinaisons ne peut que toucher sa cible, les Kawa Z1000 du premier Mad Max et les cascades qu’elles effectuent, leurs carénages La Parisienne, créés par un français, Bernard Cadart restent dans l’imaginaire collectif et figurent dans toutes les expositions sur la moto et le cinéma au coté de la Triumph de Steve McQueen ou des Harley de Easy Rider.

Ce livre mérite les superlatifs, par sa taille, son poids, sa pagination mais aussi par l’étendue du savoir qui y est dispensé sur tout ce qui peut concerner le film, ses acteurs, ses producteurs, les péripéties du tournage, les conflits, les protagonistes des moindres détails, absolument tout y est. L’iconographie est également impressionnante, les photos sont souvent inédites, certaines montrent des scènes coupées au montage et deviennent ainsi des documents aussi rares que touchants.

Evidemment pour tout fan de mécanique, auto et moto, les détails sur les divers véhicules utilisés dans cette fable qui se voulait futuriste à sa sortie seront de vraies pépites à découvrir. En plus des Kawa (siglées Kwaka pour l’occasion) les différents bagnoles impliquées dans les poursuites entre Max, Goose et les divers délinquants de la route sont listées, décrites et analysées, tout comme les Kawa Z1000 elles sont devenues de vraies légendes aujourdhui et de nombreuses répliques sont aussi recherchées qu’une mauvaise Charger General Lee ou une Torino Zebra3.

L’auteur de ce chef d’œuvre est un vrai passionné, il a déjà participé à RAD pour un article justement sur les motos dans la saga Mad Max à l’occasion de la sortie de Fury Road, cet article est disponible ICI. Lorsqu’on voit la somme d’information que contient ce livre, on peut être étonné de lire dans le sous-titre que c’est la partie1, en effet, il couvre uniquement le premier film de la série des Mad Max, on doit donc s’attendre à d’autres volumes… Et connaissant un peu les autres fixettes de l’oiseau, il pourrait aussi exister pareille entreprise pour Crocodile Dundee, le Parrain, Apocalypse Now ou d’autres de ses films/passions (que je partage pour la plupart).

Mon exemplaire, pré-commandé à l’occasion d’une campagne de levée de fond est arrivé avec un poster qui reprend le dessin de couverture, signé par l’auteur lui-même, car l’illustration est un autre de ses talents (la cuisine végétarienne et les chats aussi, mais nous n’en dirons pas plus). Une pochette de cartes postales illustrées des affiches turques, japonaises, américaine ou françaises du film était également jointe au colis, plus une série de tirages de photos de tournage, dont quelques unes montrant les fameuses Kawa, bref, un vrai régal.

Cet article ne serait pas vraiment complet si je ne mentionnais pas aussi le fait que Melvin Zed est allé plusieurs fois sur les lieux du tournage de Mad Max en Australie, à Broken Hill où se trouve désormais un musée dédié à ce héros post-apocalypse qu’est Max Rockatansky, il y a réalisé une fresque peinte sur les murs de ce musée et a tiré de tout ça un documentaire intitulé « archeologist of the wasteland » dont je pense que le DVD est dispo quelque part ou le sera bientôt. Je dois aussi ajouter qu’il a commis un album de type Panini sur le film « The Warriors » (les guerriers de la nuit en désolantes traduction française) autre film dont je partage le culte, avec des images à coller des bandes qui s’affrontent ou plutôt se liguent contre les Warriors à cause de ce bâtard de Luther, le chef des Rogues, je possède bien sur cet album, tellement plus intéressant que tous les albums de foot du monde.
On peut contacter l’auteur sur son site qui est également un shop de ses différents boulots, posters ou autres en cliquant ICI