Accueil Blog Page 3

Ducati termine l’année 2024 avec un chiffre d’affaire de plus d’un milliard d’euros

0
Combiné à une rentabilité de référence.
Pour la troisième année consécutive, le chiffre d’affaires du constructeur de motos de Borgo Panigale dépasse le milliard d’euros.
Fin 2024, le résultat opérationnel de Ducati est de 91 millions d’euros, ce qui correspond à une rentabilité de 9,1%.
Claudio Domenicali, CEO de Ducati : « Les résultats de 2024 confirment la force de notre marque et la capacité de l’entreprise à générer les ressources financières qui nous permettent de continuer à investir et à consolider l’excellence, la valeur et l’exclusivité de nos produits. »

TRIUMPH CUSTOM CONTEST 2025 !

0

Modification de châssis, changement de jantes ou de bras oscillant, peinture ou sellerie sur mesure, échappements racing, ajout de compresseur ou d’éléments de carrosserie, tout est permis pour vous surprendre.

VOTEZ POUR VOTRE MOTO FAVORITE et tentez de gagner 1500€ d’accessoires ou vêtements Triumph

Nous avons sélectionné ici quelques une des 11 motos présentées en avant-première au salon du 2 roues de Lyon, disons que cela représente déjà un choix personnel parmi tout ce qui est présenté. 

Pour voter, cliquer ICI 

Journée RAD Racing sur le Circuit du Var, au Luc

0

Le mardi 25 mars 2025, l’association RAD Racing organise sa désormais traditionnelle journée de piste au Luc. le 25 mars, cela fera quelques jours que le printemps est là, il est temps de sortir les motos de piste de l’atelier. L’occasion d’un beau déverminage sur le Circuit du Var, au Luc. L’association RAD Racing propose d’ouvrir une série pour les motos modernes, les heures de piste seront divisées en 4, chaque catégorie, modernes et classiques auront une session niveau moyen et une niveau confirmé pour les plus rapides.
Renseignement au : 06 12 66 51 15 ou par mail à Flatmaxx Atelier

Le Full Moon 2 de Mârkö, l’évolution technique d’un classique.

0

Le marché des casques évoquants les années 60 ou 70 est vaste, il y a quelques temps, on ne voyait que des Moto3, ceux qui en avaient acheté à l’époque n’oubliaient pas de préciser que le leur n’était pas une réplique, ils étaient peu nombreux. Des copies ont commencé à apparaitre avec la vague du flat track et des trackers vaguement tirés de braves motos d’enduro qui n’en avaient pas demandé tant.  Toutefois on restait dans quelque chose de très basique, pas d’écran, juste un masque, et encore moins de visière fumée mobile. Il fallait décliner cette demande vers un casque de route, Mârkö, créée en 2015 par trois amis a déployé une belle gamme dont les fleurons sont destinés à ceux qui lorgnent vers l’esprit d’un passé motocycliste qui est toujours prisé, quasiment vingt ans après l’arrivée de la mode néo-rétro. Sans aller dans les tarifs stratosphériques auxquels nous ont habitués d’autres marques premium, ils ont eu à cœur de créer des casques qui fourmillent de détails très élégants et se reconnaissent au premier coup d’œil. 

Le Full Moon est la version casque intégral de cette gamme classique (Chez Mârkö, une gamme complète existe avec des modulables des full-face et des jets modernes mais nous resterons sur la gamme classique ici) il vient de sortir en version 2 avec quelques amélioration techniques bienvenues et toujours ce look vintage évident. Une mentonnière fine, un écran très large, cette fois ci étanche et cranté, capable de recevoir un pin-lock pour éviter la buée. Dans le registre des jolis détails on notera une attache lunette en cuir à l’arrière du casque, qui permet de retenir l’élastique d’un masque de type tout terrain. Cet accessoire triangulaire se verrouille avec un système magnétique très pratique.

La coque du Full Moon 2 est en fibre de verre, la précédente version avait été proposée également en carbone, on peut penser que ce sera le cas de celui ci éventuellement. L’intérieur a été particulièrement soigné, il est entièrement amovible et lavable et traité antibactérien, les mousses de joue ont été pensées pour recevoir un intercom (Mârkö propose un modèle dans son catalogue, mais tous les intercoms du marché devraient convenir). Bien entendu ce nouveau casque est homologué à la dernière norme ECE 22.06 et également DOT. Je ne vois pas bien quoi lui reprocher, peut être un peu plus de technicité, des aérations qu’on peut ouvrir et fermer, une visière solaire amovible, mais tout cela vient le plus souvent avec un look beaucoup plus moderne et plus de poids, ce qui peut ne plus correspondre à la demande du marché que vise ce modèle en particulier.

On ne peut que se réjouir qu’une telle marque existe, qu’elle propose une aussi large gamme de casques, mais aussi de visières, de masques avec élastique dont le look va parfaitement avec tout cela. La visserie est également déclinable et de nombreuses collab sont proposées pour que le motard ou la motarde exigeant et élégant puissent quasiment se faire le casque unique et personnalisé. Aux beaux jours, gageons que de nombreux Full Moon 2 vont apparaître sur les gammes Royal Enfield, Triumph ou tout autres motos néo-rétro dont l’engouement ne semble pas faiblir.

Pour en savoir plus sur ce modèle, CLIQUEZ ICI

MotoGP Argentina 2025

0

Ce samedi sur la piste de Termas de Rio Hondo en Argentine, pour le retour du MotoGP dans ce pays, c’était le deuxième weekend de course de la saison. La course sprint démarre avec Johann Zarco sur la première ligne avec une Honda LCR qui jusqu’ici ne se battait que pour terminer les courses. Les essais ont vu pourtant la Honda 5 se placer en troisième position derrière les deux frère Marquez alors que Pecco n’avait pu que se placer en deuxième ligne. Le départ ne sera pas terrible pour le français, puisque l’autre français Fabio Quartararo passe devant lui pour faire un très beau début de course en 4e place. Hélas cela ne durera pas et petit à petit d’autres pilotes passeront, Acosta et Zarco en particulier. Il me semble que Pecco fait un petit wheeling qui ne l’aide pas beaucoup à passer rapidement Alex M.

Les deux frères Marquez laissent tout le monde derrière et Alex semblait même se rapprocher de Marc, à un dixième parfois, mais il ne pourra rien faire, MM93 remporte le troisième sprint de sa carrière. Pecco maintient sa troisième place mais reste à 4s, pour autant il marque des points importants, s’adapte à sa moto et à cette nouvelle configuration de championnat qui ne fait que commencer Pecco est à 19 points. Le sprint n’aura pas été si catastrophique pour Fabio qui s’accroche tout de même et prend la 10e place, hélas sans point son coéquipier Rins se place 12e. Le sprint aura vu la chute de Brad Binder qui s’accroche avec Morbidelli et un autre accrochage entre le rookie Firmin Haldeguer et Oliveira. Mir fera une très belle fin de course avec la Honda officielle en se défaisant de Acosta qui semble en délicatesse avec sa KTM, moins que Binder c’est clair, mais tout de même.

La course de dimanche :

Bez part au tas dès le premier virage en touchant Fabio qui n’en demandait pas tant. MM93 part devant son frère et Pecco mais il écarte et laisse passer Alex. MM93 se fera une petite frayeur dont profitera Alex pour prendre de la distance. Marc attaque une première fois mais Alex recoupe. Au final on verra Alex M partir devant et faire croire qu’il a une chance de remporter une course devant son frère, mais comme en Thaïlande, en moins voyant, MM93 lui fera un bel intérieur le moment venu et passera la ligne en premier. On peut vraiment se demander si ces deux là n’ont pas un numéro de cirque ? Genre, un qui coupe les oignons, l’autre qui pleure… Vont ils nous amuser comme ça toutes la saison ? La pilule rouge ou la pilule bleue, Marc qui laisse partir son frère pour que l’on puisse imaginer que quelqu’un d’autre que lui peut remporter des courses cette année, pendant ce temps là derrière, les appétits s’aiguisent et beaucoup voudraient jouer les seconds couteaux puisque le numéro 1 en titre n’est pas là et ne sera pas aligné à Austin. Pecco n’est pas encore à 100% et d’autres pilotes ont des regains de vitalité, Johann Zarco a su profiter de plus de puissance avec sa Honda LCR et s’il est le premier des Honda, on sent bien que même chez Mir il y a un mieux, d’ailleurs il n’est pas tombé et termine 9e avec Marini juste derrière lui. C’est Morbidelli qui aura le plus faim ce dimanche, il se débat d’abord avec son coéquipier chez les jaunes fluo, puis double JZ5 et pour finir, ne laisse aucune chance à son pote Pecco, un podium ça ne se refuse pas. Surtout qu’il a pas mal de choses à prouver le FM21. L’autre fluo, DiGia fera une très belle fin de course et parviendra à double Johann Z peut de temps avant l’arrivée pour se placer 5e. Le pauvre Ai Ogura devra laisser sa place puisqu’il est disqualifié pour un erreur de son équipe Trackhouse Aprilia qui aurait utilisé un boitier électronique acheté sur Wish et c’est interdit par la Dorna… Cela donne un peu de points supplémentaires à ceux qui suivent. Le malheur des autres…

1 Marc Marquez SPA Ducati Lenovo Team 41’11.100
2 Alex Marquez SPA Gresini Racing MotoGP + 1.362
3 Franco Morbidelli ITA Pertamina Enduro VR46 Racing Team + 4.695
4 Francesco Bagnaia ITA Ducati Lenovo Team + 5.536
5 Fabio Di Giannantonio ITA Pertamina Enduro VR46 MotoGP Team + 7.138
6 Johann Zarco FRA Castrol Honda LCR + 7.487
7 Brad Binder RSA Red Bull KTM Factory Racing + 14.294
8 Ai Ogura JPN Trackhouse MotoGP Team + 14.447 Disqualifié
8 Pedro Acosta SPA Red Bull KTM Factory Racing + 15.646
9 Joan Mir SPA Honda HRC Castrol + 15.787
10 Luca Marini ITA Honda HRC Castrol + 16.025
11 Álex Rins SPA Monster Energy Yamaha MotoGP + 21.663
12 Maverick Viñales SPA Red Bull KTM Tech3 + 22.319
13 Jack Miller AUS Prima Pramac Yamaha MotoGP + 23.486
14 Fabio Quartararo FRA Monster Energy Yamaha MotoGP + 25.148
15 Raul Fernandez SPA Trackhouse Racing + 26.914
16 Fermin Aldeguer SPA Gresini Racing MotoGP + 27.661
17 Enea Bastianini ITA Red Bull KTM Tech3 + 40.179
18 Somkiat Chantra THA Idemitsu Honda LCR + 41.693
OUT Marco Bezzecchi ITA Aprilia Racing Not classified (25 laps)
Après s’être fait sortir de la piste par Bezzecchi en perdition, Fabio s’est retrouvé bon dernier et a pu tout de même remonter les plus en difficulté que lui pour se placer 15e à l’arrivée… 14e au final avec la disqualification de Ogura.

Une Montesa vue par FreeRide Moto, une beauté dans les détails

0
Montesa, Bultaco, Ossa, l’Espagne a une riche histoire de constructeurs de moto qui ne se limite pas à ces trois marques mythiques. Souvent à l’origine de la fabrication de petits moteurs nerveux pour le tout-terrain, les espagnols n’ont pas hésité à les utiliser aussi dans des parties cycles de vitesse pour aller briller dans des courses locales, puis à l’international faire le bonheur de jeunes pilotes qui y virent une aubaine puisque les tarifs n’étaient pas excessifs.
C’est un peu la recette que va appliquer l’atelier FreeRide pour réaliser ce joli racer rouge, le client leur demande de transformer une Montesa 247 de trial en une jolie petite bécane de route à l’adn 100% racer, une finition soignée dans les moindres détails, un pot de détente pour le coté crapuleux et c’est parti.
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que ce type de transformation a lieu, dans les années 70, Marcel Seurat, l’importateur français des Ossa a eu l’idée d’utiliser le moteur des 250 de cross de la marque dans des cadres réalisés par ses complices Piron et Queirel, ces motos vendues peu cher comparativement à des compé-clients de l’époque vont donner une génération de pilotes amateurs capables dès lors de se frotter à l’élite dans les courses Inter.
L’atelier FreeRide Moto est situé à Grauhlet dans le Tarn (81) c’est également à cet endroit que l’on trouve les locaux de Vidal Sport qui fabrique les meilleures et le plus belles combinaisons de moto en cuir. C’est dire si ce coin est voué à la moto. Pour Pierre, qui est à l’origine de cet atelier, le mix moto tout-terrain, moto à tendance racer est évident, ce passionné de pneus à crampons voue un culte au cross, à l’enduro, au trial tout autant qu’aux cafe racer ou autres bestioles à bracelets.
FreeRide moto a déjà exposé certaines de ses merveilles au Salon du 2Roues de Lyon, en particulier ce racer jaune qui a du donner des idées au commanditaire de la rouge
Si vous passez par là, contactez FreeRide,
www.freeridemotos.com/
Ils ont aussi une page facebook comme tout le monde :
www.facebook.com/freeridemotos/

La magnifique Suzuki GT380 de MotoWorks

0
Jeremy Lacy est un artiste passionné de moto, basé à Denver dans le Colorado, il est autant illustrateur que designer industriel, tout ce qui touche à la moto l’intéresse, cette année il a entrepris un road trip qui l’a mené au One Show, le superbe événement organisé par Thor Drake à Portland dans l’Oregon, il y a fait quelques photos de la moto que présentait le talentueux Sean Pelletier, une Suzuki GT380 totalement revue et magnifiquement interprétée en son atelier The Motoworks situé à Rochester au nord de l’état de New-York. Je vous conseille, si vous ne le connaissiez pas encore d’aller chercher sur le net toutes les images de ses différentes créations, ça vaut le détour. Jeremy a participé à cette Suzuki deux temps en produisant quelques ébauches de design sur lesquelles Sean s’est appuyé pour sa construction, il nous a autorisé à les reproduire ci-dessous.
Les images ci-dessus sont fournies par Jeremy Lacy, nous le remercions, vous pouvez aller voir son travail sur le site de son DownShift Studio en cliquant sur le lien. Les images suivantes, montrant le processus de fabrication de cette moto proviennent de Sean et de Motoworks

Une Honda 1000 CB-R-adicale et camouflée

0
Ce projet est conçu par Ulfert Janssen de Gannet design, et construit par Stefan Führer, un ancien mécanicien de Motogp et son équipe chez Führer Moto.
Le studio de design de Ulfert et l’atelier de Stefan sont à seulement 100m de distance, c’est donc une configuration parfaite pour une interaction constructive. Ils se sont mis au boulot ensemble et ont travaillé sur tous les détails sans faire de compromis, leur solide travail d’équipe a fait de cette construction une traduction précise de leur concept de design initial.
Leur objectif était de produire une apparence complètement nouvelle, principalement en changeant les proportions et la position du guidon, tout en laissant les composants de base intacts pour montrer les nombreuses possibilités pour la personnalisation de ce modèle.
Les graphiques de camouflage contemporain sur le réservoir ont été créés par des travaux de peinture précis et ont été progressivement mis en place en 7 couches.
Grâce à la collaboration spéciale avec le 4 2 2 Corse, cette moto a été équipée de jantes en fibre de carbone haute performance, ainsi qu’une fourche en carbone de Ceracarbon. Les proportions modifiées, les graphiques modernes et les pièces en carbone ultra-High-Tech, donnent à cette Honda R-Adical un look rapide et agressif au premier regard. Ce Design personnalisé a transformé la nouvelle honda cb1000r en une fusée avec du camouflage.
Le projet a commencé avec des croquis en vrac et des études de design par Ulfert. L’objectif était de laisser les composants de base de la cb1000r tel qu’ils existent, et de produire un look complètement nouveau principalement en changeant les proportions et la position du guidon. La conception du sabot aide à mettre la moto visuellement posée sur la route.
– Ulfert :  » beaucoup de gens sous-estiment l’importance de l’équilibre et de la proportion dans une construction sur mesure. Juste en changeant la position, les angles et la position légèrement, vous obtenez une toute nouvelle perception et attitude d’une moto. »
Stefan a commencé la transformation en adaptant et en meulant sur mesure l’étrier triple piston pour le rendre plus légère et plus racing. Puis il a adapté le carénage du sabot en fibre de verre sous le moteur selon le design prévu, donnant à la moto une position basse et sexy.
Stefan :  » l’avant est incroyablement cool et élégant. Grâce à l’usinage CNC, nous avons créé un nouveau design de fixation pour le feu avant et le mini-Pare-brise. Avec le nouveau mécanisme CNC en 3 parties, nous pouvons maintenant changer la hauteur du phare et ajuster le pare-brise à n’importe quel angle. Le phare avant a été déplacé de 60 mm et légèrement abaissé. Cette nouvelle fixation spéciale avec le multiclip, l’étrier 3 pistons, et la fourche en carbone donnent à cette moto une impression visuelle très technique et cool comme dans un film de transformers. »
Dario Dauru chez 422 Corse, est notre partenaire spécial pour les pièces performance légères en carbone, telles que les fourches Ceracarbon et les roues Rotobox.
La moto est maintenant équipée de la fourche ultra légère Ceracarbon-Racing et de pignons fabriqués sur mesure. La fourche à l’avant est conçue et construite en fibre de carbone avec Dyneema et une technologie de céramique brevetée unique. Elle a la force et la rigidité de la fourche standard en acier, mais la légèreté du carbone, et la céramique fournit la résistance à l’usure.
À titre d’exemple : un tube intérieur typique de 43 mm de fourche en acier a un poids de près d’un kilo, tandis qu’un tube de fourche avant de 43 mm a un poids de 237g. Il est 75 % plus léger que les tubes intérieurs de la fourche en acier, et réduit le poids de 1.5 kg sur une fourche avant complète. Ceracarbon nous a offert un soutien incroyable et est allé jusqu’au bout, en fabriquant spécialement un nouveau prototype de pignon pour notre projet Honda R-Aadical. Ce pignon est fait d’aluminium et est recouvert de céramique. Cela assure une longue vie et les écopes de carbone apportent une stabilité et une légèreté supplémentaires.
Les roues sont en fibre de carbone haute performance par Rotobox. Elles sont jusqu’à 50 % plus légères que les jantes originales et sont les seules roues monocoque en carbone au monde. Comme cette nouvelle Honda cb1000r est un modèle 2018, il n’y avait pas encore de jantes en carbone sur le marché pour ce modèle. Avec l’aide spéciale de Dario chez 422 Corse, Rotobox a spécialement développé ces nouvelles jantes dans délais de un mois pour s’adapter à la Honda CB 1000 R-Aadical présentée en avant-première au Swiss Moto Show 2019 . Les dimensions des jantes sont 17 x3.50 avant et 17 x6.00 arrière et ont été équipées avec des pneus pluie Dunlop moto 2 qui rehausse encore l’apparence unique de cette moto.
Pour les bracelets, nous avons été sponsorisés par Abm Fahrzeugtechnik qui nous ont équipés avec leur multi clip et des leviers de frein / embrayage bien evo en gris / noir pour s’adapter au plan de couleur du projet.
De plus, la moto a été équipée de filtres à air k+n pour une meilleure respiration et une mise à niveau des échappements avec le silencieux titane / fibre de carbone par Akrapovic qui fournit un son riche.
Ulfert :  » L’idée du graphisme contemporain était de réinterpréter le design de camouflage avec des graphiques pointus et certains traits saillants en jaune pour le rendre moderne et sportif. Ces graphiques, avec les nouvelles proportions tendues et sexy ont transformé le cb1000r en une fusée en tenue de camouflage. »
Le travail de peinture est un chef-D’œuvre de notre peintre Walter Oberli, qui a progressivement construit 7 couches de peinture pour réaliser le dessin de camouflage final.
Ulfert :  » en utilisant des couches de peinture, nous pouvions contrôler chaque élément et le placer sans aucune déformation que vous pourriez obtenir en utilisant de l’adhésif. Par conséquent, le résultat est très précis et vous pouvez clairement voir le travail de peinture impeccable de Walter. »
Stefan :  » J’ai trouvé ce travail sur le cb1000r extrêmement excitant et inspirant. Quand je pense que c’est presque comme un poème, ou une histoire. J’ai passé des soirées et des nuits à visser des pièces pour les enlever à nouveau parce que ce n’était pas encore cohérent. Il s’agit d’un processus de construction progressif pour obtenir la bonne cohérence de la moto. À la fin, vous pouvez clairement identifier la base de la Honda Cb1000r, mais pourtant l’impression que donne notre construction sur mesure est totalement nouvelle. »
Photo credit: Fuhrer/Gannet
Retrouvez toutes les infos sur les deux partenaires qui se sont unis pour la construction de cette motos en cliquant sur leurs liens respectifs :
– Gannet Design:
web: www.gannetdesign.com
instagram: gannetdesign/instagram
facebook: gannetdesign/facebook Fuhrer Moto:
web: www.thal-garage.ch/moto
instagram: fuhrermoto/instagram
facebook: fuhrermoto/facebook

183km/h en trottinette à moteur BMW

0
Battre un record de vitesse à trottinette à moteur, devant huissier, voilà le défi que se sont donné 8 étudiants en deuxième année de Génie Mécanique à l’IUT d’Aix-Marseille. Pour cela il leur fallait trouver un moteur et une transmission, le plus au ras du sol possible, ils ont opté pour le flat-twin de BMW, celui de Citroen n’étant plus fabriqué et celui de Panhard un peu trop compliqué (merci de ne pas nous écrire pour compléter cette liste déjà bien absurde).  Et le vendredi 22 juin à 19H à Tallard, sur la piste de l’aérodrome situé non loin de Gap ils ont tenté le record dont ils ont placé le curseur à 183km/h pour cette tentative
A l’origine du projet, Alexandre Blanc donne son éclairage « Nous avons réalisé intégralement une trottinette équipée d’un moteur de BMW. Notre prototype développe donc une puissance de plus de 90 chevaux pour un poids inférieur à 250 kg, ce qui nous permettra, on l’espère, d’établir un record avec une vitesse comprise entre 160 et 200 Km/h » ! D’autres tentatives suivront donc.
Sur place, Alexandre Blanc, Leonardo Bonnafous et Jean-François Cangelosi accompagnés de leur professeur Jean-Paul Raynal ont été rejoint par leur supporters et par Yvan Gachet de l’Atelier Flatmaxx qui supervisait l’aspect moteur du projet.
 

la maîtrise du métal chez Cévennes Retro Motors

0
La maitrise artisanale disparait, c’est un fait, les anciens qui avaient l’expérience, l’art et la manière de transformer le bois, le verre ou le métal en objets mécaniques utiles et beaux ont été progressivement déconsidéré par l’industrialisation, puis l’un après l’autre sont partis prendre une retraite méritée mais parfois amère, laissant vide la carrière dans laquelle peu de jeunes ont souhaité entrer. Hélas trois fois ! Car contrairement au Japon, ce pays qui jamais n’a renié ses traditions, nombre de trésors nationaux n’ont pu ou voulu transmettre un savoir inestimable, comme autant de bibliothèques qui brulent. Comme le dit Matthew Crawford dans “Eloge du carburateur” on a voulu que les travailleurs manipulent plutôt des abstractions. Heureusement, il subsiste ici et là des poches de résistance tenues par des gens pour qui l’expression de l’Art passe par la maîtrise d’un travail manuel, Cédric est de ceux là.
Dans son atelier aux alentours d’Ales dans le Gard il exerce son talent et sa maîtrise du métal sur des motos principalement anciennes, former l’aluminium pour produire un réservoir, souder l’acier, tourner, ajuster, ici les projets prennent vie de ses mains. Peu de gens pourraient imaginer qu’on parle ici de ce jeune homme dans la trentaine, avec des dreadlocks jusqu’à la taille, ancien graffeur, passionné de dessin dont la passion pour la mécanique et en particulier les véhicules anciens lui a été transmise par les ainés qu’il a fréquenté, aussi passionnés que lui, on peut dire qu’il a baigné très jeune dans un environnement proche de ce qui constitue son univers aujourd’hui.
Et pourtant c’est bien de lui qu’il s’agit, c’est bien lui qui a commencé par refaire plusieurs véhicules anciens dont une WV Cox qu’on peut voir à l’atelier, c’est lui qui s’est patiemment exercé à cet art si difficile ; partir d’une feuille d’alu et taper sur le tas en cuir, pousser et tirer entre les galets de la roue anglaise (qu’il a fabriqué lui même bien évidemment) pour que petit à petit un garde-boue apparaisse, ou qu’un réservoir. Sous la raison sociale dénommée CRM, Cévennes RétroMotors il occupe un atelier ancien, spacieux et lumineux, un lieu qui possède un vrai esprit qu’on ressent lorsqu’on le visite, sous la charpente en bois et les structures en IPN beaucoup de choses se sont passées et se passent encore.
Aujourd’hui Cédric est donc tout à fait bien en place pour répondre à n’importe quelle demande concernant l’habillage d’une moto, que ce soit un réservoir en alu à reproduire pour une Honda à cadre Egli ou un carénage complet comme celui qu’il a réalisé pour son Aprilia RS personnelle, un gros boulot partant du cadre de la moto mis à nu, la tête de fourche aux lignes tendues part vers l’arrière en direction d’un réservoir fait maison, prolongé lui aussi par ce cul de selle sur mesure qui remonte vers le ciel, comme sur une TZ. Si vous avez besoin d’un réservoir d’huile pour une moto de piste, avec le goulot décalé sous le cadre, une durite transparente sur le coté pour voir le niveau (l’aluminium étant relativement peu transparent, ce que l’on peut déplorer), pas de souci, vous lui faites un croquis, vous lui donnez des dimensions et il vous réalise ça encore mieux que ce que vous aviez imaginé au départ. Quand vous passerez là-bas, pour prendre votre commande et pour payer l’artiste pour son boulot, vous pourrez admirer aussi la Royal Enfield 350 Bullet sur laquelle il a aussi fait ses armes, il en a réalisé un magnifique réservoir, une petite tête de fourche façon plaque numéro mais de forme hexagonale avec un feu à leds enchassé dedans.
L’échappement est aussi une réalisation maison avec son positionnement haut pour le coté scrambler de la machine. Les deux garde-boues sont bien entendu aussi de son fait, on pourrait dire que c’est même l’enfance de l’art pour Cédric désormais si on était pas conscient des efforts nécessaires à ce type de réalisation, sans parler de l’expérience indispensable, des heures et des heures d’apprentissage pour enfin maîtriser le geste. Cette moto lui a été cèdée par un ancien qui a cru en lui et qui a su lui faire confiance, elle était à l’état de quasi-épave quand il l’a récupèré mais la restauration en valait la peine car ce n’est pas n’importe quel modèle, elle possède un vrai passé en compétition et n’a été produite en cette configuration qu’à 25 exemplaires. Même si l’état avancé de l’ensemble aurait eu de quoi décourager nombre d’amateurs, ici encore, la détermination et la passion de Cédric ont fait des miracles pour rendre à cette moto sa splendeur et surtout sa capacité à être belle est fonctionnelle. En quelques années, passant de son petit atelier des collines autour d’Alès à ce nouveau local, Cédric a su également gagner la confiance d’un réseau d’amis et de passionés de la moto qui voient en lui un vrai potentiel et savent l’épauler lorsque cela est nécessaire, comme pour la remise en état du lieu qu’il occupe actuellement par exemple.
Aujourd’hui on peut rencontrer Cédric sur les salons de la moto, comme celui de Lyon, rendez-vous incontournable du mois de mars durant lequel il prend régulièrement un stand pour présenter ses derniers travaux et venir au devant de ceux qui veulent le connaître avant de lui confier des projets, son stand est de ceux qui font tourner les têtes, là ou sur d’autres événements comme le festival des Dandy Riders à St Raphael, si vous appercevez ses dread-locks et ses réalisations en aluminium, n’hésitez pas à vous approcher et à entamer la discussion, vous ne le regretterez pas.
L’atelier de Cedric, Cevennes Retro Motors est basé au alentours d’Alès, vous pouvez le joindre en allant voir sa page Facebook en cliquant ici : CRM

Avec la Gymkhana, retour sur le travail de l’atelier Rossopuro

0
Une Bellagio 940cc de 2010 comme base, voilà ce qui a motivé une fois de plus l’atelier Officine Rossopuro pour exercer ses talents sur une nouvelle Moto-Guzzi. C’est en effet quasi exclusivement sur la marque de Mandello del Lario qu’ils travaillent, passionnés qu’ils sont de l’emblématique V-twin face à la route dont l’histoire est riche et les déclinaisons en cylindrées et en modèles sont si nombreuses que l’histoire n’est pas prête de s’arrêter.
L’adaptation de roues à rayons donne un cachet nettement plus classique à cette moto
Sabot moteur, caches latéraux, les accessoires en alu sont fabriqués maison aussi

 

L’échappement 2 en 1 vient de chez Zard, la fabrication de la ligne est maison.

Un porte plaque d’immat vient prendre appui sur la transmission par cardan de la Guzzi

 

Souci du détail, les clignotants minuscules intégrés au garde boue en aluminium qui laisse voir l’amortisseur Öhlins dont le réglage remonte singulièrement l’arrière de cette moto.

C’est aussi l’occasion de revenir sur une superbe réalisation de Filippo Barbacane, sur une base Guzzi bien évidemment, mais une 1000SP cette fois, nommée PureSang, cette moto possède une capacité de séduction assez rare à mon avis… comment résister à l’envie de l’essayer ?
La recette d’Officine Rossopuro est toujours un peu la même car toujours aussi efficace, de l’aluminium travaillé à l’atelier pour quelques belles pièces, des jantes Borani à rayons pour le coté classique encore
un grand soin apporté aux détails, une instrumentalisation moderne à base d’électronique, qui remplacera avec bonheur l’équipement d’origine Guzzi, fiable, élégante, classique mais contemporaine, une Guzzi de chez Filippo Barbacane est un succès assuré.