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Ailleurs, un film d’animation qui vous emporte loin… à moto.

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Un jeune réalisateur de 23 ans originaire de Lettonie a réalisé entièrement seul ce film d’animation d’une heure et quinze minutes, il a tout fait, le dessin, la 3D, la musique, les sons… tout, le résultat est assez surprenant. Il s’agit du trajet d’un jeune homme perdu seul sur un ile après ce qui ressemble à un crash d’avion, son périple est onirique, il trouve une moto et un sac à dos qui lui permettent de fuir une sorte d’être-esprit menaçant dont rien ne semble pouvoir stopper la lourde marche.

Le jeune homme seul recueillera un oiseau qui ne sait pas voler et qu’il sauvera de la menace mortelle de cet être sombre, ils partent ensuite suivant une carte trouvée sur place pour tenter de trouver un échappatoire, mais à quoi ?

Gints Zilbalodisle jeune réalisateur de ce film a utilisé un traitement en flat design pour illustrer son film, même si  la 3D est utilisée, on ne ressent pas cette impression un peu high-tech qui accompagne habituellement ce genre, là on est plus proche de l’animation japonaise de Miyazaki, d’ailleurs tout l’environnement onirique y fait penser, la nature, les esprits, le contraste entre les choses simples et naïves et les dangers qui les guettent. J’ai pensé aussi au jeu video Myst pour le coté étrange de ces lieux qui procurent à la fois de l’aide (carte, moto, sac à dos) et du danger (ponts qui s’écroulent, neige, avalanche, menace d’un personnage étrange) et pour les paysages d’ile mystérieuse.

Mais si ce film est chroniqué ici ce n’est parce que RAD devient un site de critique cinéma, c’est parce que l’autre personnage principal de « Ailleurs » est une moto et que pour une fois, le traitement en est plutôt réussi. On ne sait pas qui a laissé cette moto là avec le plein, mais on la découvre avec le jeune héros qui aura un peu de mal à s’y habituer, mais passera assez vite de novice maladroit à expert du pilotage. Ce qui est étonnant aussi c’est le look de cette moto qu’on croirait directement issue d’un atelier de préparateur.

Ce petit monocylindre qui démarre sans kick est affublé d’un petit garde boue avant, de roues à rayons dont le mouvement est très fidèlement reproduit dans l’animation, la selle courte et plate reprend un des tics les plus répandus dans les préparations un peu rapides sur ce type de base, ce qu’on place en général dans le fourre-tout appelé Brat, du nom de cet atelier japonnais qui a lancé ce style à la fin des années 90.

Le périple à moto de ce jeune homme et de l’oiseau qu’il a recueilli dure un peu plus d’une heure, le temps pour eux d’arriver au bout du trajet qu’ils ont découvert sur la carte trouvée sur place, la fin reste ouverte, elle laisse la place à l’interprétation de chacun, puisqu’en cours de route, on verra une carcasse d’avion crashé (au tout début du film, le jeune homme est suspendu à un arbre par son parachute). Est-il mort ? Est-ce une sorte d’au-delà qui équiperait ses occupants d’une moto ? Chacun se fera son opinion, mais ce court film mérite d’être visionné, son auteur a bien du talent et à mon avis il roule à moto.

La bande annonce est visible sur Youtube

On peut aider Eric Lobo et Miss M à continuer leur tour du monde à moto…

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Eric Lobo

Eric Lobo est connu de tous ceux qui lisent la presse custom et sont familiers des salons moto, il parcourt le monde en Harley depuis 30 ans, à travers l’Asie, le Caucase, l’Altaï et le Kamtchatka, jusqu’à la banquise de l’Océan Glacial Arctique dans les territoires de nord-ouest canadien, il est l’auteur de plusieurs livres qui comptent dans le registre de l’ethno-photographie et retracent ses aventures et ses rencontres. Cette fois-ci, il n’est pas parti seul dans une aventure “Road Angels”, il a convaincu Malorie de l’accompagner.

Miss M sur sa StreetBob modifiée pour l’aventure

Malorie ou Miss M pilote la même Harley StreetBob FXBB qu’Eric, chargée de tout le nécessaire pour parcourir des routes à camions russes, renforcée de crash-bars, montée sur des roues en alu fabriquées spécialement par RICK’S Motocycles, en tout 450kg de barda à mener sur tarmac, glace ou terre… Ils sont tous les deux en route pour 500 jours, en direction de l’Everest, en franchissant ces pays : l’Europe jusqu’en Turquie, Géorgie, Kirghizistan, Tadjikistan, Afghanistan, Pakistan, Tibet… et poursuivre jusqu’en Asie du Sud-est, avec un retour prévu depuis le sud de l’Afrique jusqu’en France. 

Pour moi qui suis coincé derrière mon écran d’ordinateur en France, plus ou moins bloqué par la crise sanitaire qui nous infantilise comme des nourrissons dans les langes, suivre leurs aventures sur les réseaux sociaux est une bulle d’oxygène, même si ça me tord le ventre tellement j’ai envie de me casser aussi, je suis totalement accro à leur feuilleton autant qu’admiratif de leur trip. Et puis le 19 février… paf ! Après avoir traversé des montagnes, roulé dans la neige sans clou, voilà qu’un papy Kirghize déboule d’une petite route dans calculer personne et se jette sous les roues d’Eric… La moto et son pilote au sol, le choc est rude, le bonhomme est sonné… apnée, PLS… Heureusement Miss M est aussi et avant tout une infirmière dans l’âme, même si là, on est loin d’un bloc opé, elle gère. Eric a la clavicule cassée et après avoir pris conseil auprès d’un chirurgien qui les suit de loin et qui a vu les radios, il demande pour réduire la fracture, d’immobiliser ses épaules avec un anneau claviculaire porté nuit et jours pendant 4 à 6 semaines, cela devrait se remettre en place et se ressouder naturellement. Gageons qu’il risque fort de faire des bonds dans tous les sens bien avant.

Pourtant la Harley a morflé… quand on sait qu’elle a rencontré un gros 4×4 Kirghize, on peut quand même trouver qu’elle s’en sort bien, mais l’avant a pris cher, la fourche est tordue avec des gonflements sur le haut des tubes de fourches au niveau de la pliure… pas question de redresser à la viking sur un coin de trottoir. le disque de frein est plié, le crash bar qui a bien fait son taf par ailleurs aussi. Bref, si le pilote est froissé et attend de recalcifier, la moto attend des pièces et comme Harley-Davidson France est aux abonnés absents, il faudra compter sur les faibles moyens avec lesquels l’aventure se fait. Une association très active et d’un soutien vital existe autour de nos deux aventuriers, et un site est en place. (Cliquez ICI pour leur site ) sur ce site, vous trouverez un lien vers une cagnotte PayPal, elle vous permettra très simplement d’envoyer une somme pour aider à ce que l’aventure continue. Pour moi, il ne s’agit pas de charité, mais simplement comme on paye sa place au ciné ou au concert pour encourager les artistes, moi je trouve plus que normal de participer à ce voyage qui me fait aussi voyager. Surtout au moment où ils en ont le plus besoin. Voici le lien de la cagnotte PAYPAL

Les villageois Kirghize qui aident ces fous venus de loin à charger des motos de 450kg sur un camion à foin après l’accident.

Le casque d’Eric a bien pris aussi dans la chute, un crash-test grandeur nature dont tout le monde se serait bien passé mais qui montre que casque classLe casque d’Eric a bien pris aussi dans la chute, un crash-test grandeur nature dont tout le monde se serait bien passé mais qui montre que casque classe rime aussi avec sécurité puisque c’est la marque Qwart qui les a équipé, elle peut maintenant poser ce trophée en évidence sur une étagère au siège, il a parfaitement joué son rôle, quelle meilleure preuve de son efficacité ?

Si le don à la cagnotte ne vous branche pas, le site comporte aussi une boutique où vous trouverez surement votre bonheur, entre les livres d’Eric et les différents articles reprenant le logo de l’aventure… cliquez ICI l’important c’est de participer.

Une Honda CB350 néo-rétro dépasse les 10.000 ventes !!

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Bien sur, vu comme ça, c’est intéressant, en plus l’image est flatteuse, la moto est plutôt jolie, un beau moteur mono-cylindre qui rappelle un peu celui de la Royal Enfield, un look bien vintage, tout ce qu’il faut pour cartonner… Mais en fait, ce titre est simplement incomplet, à la façon des titres  putaclic de sites poubelles comme il en existe pour l’actu des people ou pour le motoGP, racoleur. Désolé, je ne le ferai plus.

Surtout quand on connait les chiffres de ventes des 2 roues en France, on sait que la moto qui se vendait le plus en août 2020 était la Yamaha MT-07 avec 4 052 exemplaires vendus ce qui la plaçait seulement à la 4e place tout confondu, les 3 autres étant surement des sceutères en plastoc. Donc oui, ou plutôt non, ce n’est pas en France que cette belle Honda fait des étincelles, c’est sur le marché Indien, c’est sur le site de Honda India que l’on apprend cette nouvelle… Cette Honda 350 qui s’appelle là bas H’ness a été lancée seulement en octobre 2020, c’est dire si le succès a tout de même été fracassant, assez pour que le siège de la marque ailé le signale sur son site internet par la voix de monsieur Yadvinder Singh Guleria,, directeur des ventes et du marketing pour Honda Motorcycles India.

«La CB350 H’ness est bien appréciée pour son design moderne et classique, ses fonctionnalités avancées, son raffinement et sa qualité de fabrication, sans oublier le riche rugissement distinctif de l’échappement. Avec un réseau BigWing (les concessions Honda en Inde) limité, nous avons déjà franchi le cap des 10 000 ventes en peu de temps et avons également des commandes en souffrance dans plusieurs villes. Nous remercions tous nos précieux clients pour leur amour et leur confiance envers la marque Honda. Nous faisons des efforts au niveau du backend pour réduire le temps d’attente et étendre rapidement notre réseau BigWing à plus de villes et mieux servir nos clients.»

Donc il faudra se faire à l’idée que l’on ne risque pas hélas de voir cette belle Honda mid-size sur nos routes… Si la production ne parvient pas à satisfaire la demande d’un marché aussi important pour les 2 roues que le marché indien, elle ne va certainement pas alimenter un marché aussi anecdotique que le notre… et c’est bien dommage. Juste pour replacer les choses dans leur contexte, il faut savoir que le nombre de deux roues vendus en Inde en 2019 se monte à 21 millions, ce qui est un chiffre record, la crise du corona virus a provoqué une baisse de la tendance en 2020 avec « seulement » 17 millions d’unités vendues, mais cela est à comparer avec nos environ 250.000 deux roues par an…
Monsieur Honda, s’il vous plait, importez cette petite 350 chez nous, elle ferait une belle concurrence aux Mash 400 et aux Royal Einfield 500 pourquoi pas ?

Urbantracker, un scrambler urbain sur base Sportster par Lord Drake Kustoms

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Le «Urbantracker» est un Scrambler ou Street Tracker Harley Davidson construit dans l’atelier Lord Drake Kustoms, un bouclard Harley à Malaga dirigé par le talentueux Fran Manen. Une Harley personnalisée, avec son propre style. Un excellent travail de ce shop sur une base Harley Davidson Sportster 883 R.Comment cette Harley Scrambler a été faite :





La première chose que voulait Fran Manen (propriétaire de Lord Drake Kustoms) était d’obtenir une Harley Scrambler utilisable par deux personnes, sans perdre le charme des motos transformées précédemment dans son atelier de personnalisation. Pour cela il a fabriqué la selle bi place nécessaire et a doté la bécane d’une paire d’amortisseurs Öhlins pour Sportster.Ensuite, ils ont dû travailler l’avant de cette moto custom et dans un atelier KTM à Malaga, l’ajout d’une fourche inversée WP, a donné un look radical à l’ensemble, le tout agrémenté d’un frein à disque flottant, pincé par un étrier Brembo monté sur des roues à rayons. Enfin, le masque a été fabriqué à la main en métal avec le phare incorporé.

L’échappement est fabriqué maison avec silencieux Supertrapp pour Harley, filtre à air personnalisé et aussi un grand nombre de pièces et de détails qui ont été ajoutés à l’ensemble pour créer cette superbe Harley Scrambler ou peut-être Street Tracker avec ses cotés urbains.
La touche finale à la transformation de cette moto a été le travail de peinture et d’aérographe réalisé sur une base de blanc cassé ou de beige clair, le tout accordé à la selle marron faite à la main.

Cette Harley Scrambler a été entièrement construite et transformée dans un atelier Harley et custom de Malaga





Fiche technique :
Base : Harley Davidson Sportster 883 R
Année : 2010
Cylindrée : 883 cc
Echappements : fabriqués maison avec Supertrapp
Filtre à air : Custom
Amortisseurs : Öhlins.
Fourche : WP Inversée
Compteur : MMB
Roues:  Radios
Fuel tank: Artisan
Selle : maison
Garde boue av et ar : maison
Freins : Brembo avant
Powder coating.

 

Une Yamaha XS M.I.C.M passée en 750cc

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La Yamaha XS de Sébastien, 38 ans de Dompierre sur Yon, en Vendée méritait qu’on lui accorde ces quelques lignes, et d’abord, que Signifie M.I.C.M ?
– M-I-C-M, Made In Chez Moi, tous les travaux sont réalisés dans mon atelier dans le fond de mon jardin (sauf la rectification de la culasse, faite par le tourneur fraiseur de Georges Martin, toujours en activité aux sables d’Olonne, et le montage des pneus).
Au départ, on a quoi ?
– La base est un YAMAHA 650XS 3L1 de 1980. Je l’ai acheté en épave, moteur HS mais avec quelques pièces, elle était destinée à faire un café racer, mais pour en avoir déjà fait je voulais passer à autre chose.
Quelle est l’idée de base ?
– Je voulais réaliser une moto simple et avec laquelle je puisse faire des bornes ! J’ai commencé par démonter et refaire le moteur. J’ai remplacé l’AAC, basculeurs, soupapes + guides, haut moteur en 750 CC, vilebrequin, les fourchettes de boite de vitesse, évidement les joints et roulements ont subi le même traitement.

Qu’elles autres modifs ont été effectuées ?
– J’ai remplacé l’allumage d’origine par un KENEDY (une boite de Bretagne si je ne me trompe pas) de très bonne qualité, j’ai pu ainsi supprimer la batterie, du coup elle ne démarre qu’au kick. Le faisceau est entièrement refait et dissimulé, passage dans le cadre et dans le guidon.La carburation est confiée à des DELLORTO PHF 36 avec des pipes et tulipes taillées dans la masse.

Le réservoir en aluminium a été fabriqué par un artisan Anglais, le bouchon de réservoir provient d’un camion SAVIEM. J’ai modifié le cadre sur toute la partie arrière, j’ai relevé la boucle de 40 mm pour passer la jante en 18 pouces, j’ai installé des amortisseurs YSS, je pense y placer des fournales dans l’avenir, toute est soudé au TIG, j’ai intégré le phare arrière dans le passage de roue. Les jantes proviennent d’un 750 TX, j’adore leur profile en H.

J’ai usiné un cache compteur dans un bloc d’aluminium pour la cacher la finition de la réplique d’un compteur SMITH. J’ai ajouté quelques touches de laiton et cuivre sur des pièces usinées. J’ai réalisé la peinture en noir brillant de chez restom.

J’ai passé beaucoup d’heures à monter, démonter, rectifier, mais c’est le jeu du fait main, elle n’est pas parfaite mais le travail est fait avec beaucoup de soins et dans le détail. J’attache beaucoup d’importance à réaliser les travaux moi-même

En conclusion, voilà une base de Yamaha 650XS qui était une épave et qui est devenu une très belle moto en 750cc qu’on a tout de suite envie de kicker pour aller rouler, s’arrêter à une terrasse (quand elles ouvriront à nouveau) pour regarder avec plaisir tous les détails de bon goût qui la constituent ; les jantes alu au profil H, la superbe ligne d’échappement en 2 en 1, la selle simple est élégante et plein d’autres touches perso. Bravo à son concepteur qui vient de la terminer et n’a pas encore eu le temps de faire beaucoup de kilomètres à son guidon, il doit lui tarder que le printemps revienne.

La nouvelle Tamarit Gullwing X sur base Triumph 900 Thruxton.

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Les Tamarit Gullwing ont des éléments communs tels que des lignes arrondies, tout comme la Mercedes, ou la reproduction des « ailes » sur une coque arrière monobloc relevée hydrauliquement. Ces motos sont dotées de roues classiques qui accentuent le style rétro.

La coque comprenant la selle et le réservoir se soulève comme se lèvent les portes papillon de la Mercedes 300SL Gullwing…

9 versions différentes correspondant aux couleurs employées par la marque allemande ont été créées. La version Gullwing X présente une combinaison de rouge pour la carrosserie et noir pour le rembourrage en quatre parties : un des modèles les plus sportifs de la série limitée.

Il s’agit d’une moto créée pour les nostalgiques de véhicules anciens désireux de « voler » sur une Gullwing inspirée des années 50.

9 versions de couleurs différentes sont disponibles si vous voulez commander votre moto à la carte
freinage Beringer… une touche de France sur cette belle réalisation espagnole
FCR39, de quoi donner du souffle au twin 900 Triumph

L’adresse de Tamarit
40, rue Vicente Blasco Ibáñez. Elche Alicante.
leur atelier :
153, rue Ronda Vall D´Uxo, Elche. Polygone de Carrús.
Veuillez les joindre au :
Téléphone : +34 966 36 38 32
Envoyez un courrier électronique à :
Email : [email protected]

Les gadgets dont sont friands les préparateurs ne sont pas absents ici, on peut démarrer la moto avec un jeton et son smartphone…

– 78 CV
– Moteur Triumph Thruxton 900cc – Carburation
– Démonter et monter le moteur
– Monobloc hydraulique
– Homologation européenne
– Châssis modifié
– Selle en gel
– Filtres à carburant KN
– Carburateur Keihin
– Étriers de frein Behringer
– Refonte du radiateur d’huile à l’intérieur du châssis
– Dôme
– Jantes à rayons Kineo
– Soupapes d’admission retouchées et améliorées
– Standard et dispositifs MOTOGADGET
– Commandes et maître-cylindre KUSTOM TECH
– Tiges de selle en aluminium fixables avec 2 ou 3 vis de serrage
– Échappements Tamarit Speedster
– Roues TT Victory Classic
– Freins à disque GALFER
– Tous les composants de la moto sont nouveaux
– Bras oscillant chromé
– Amortissement Nitro HAGON

De très belles choses chez Augh design & customs en Italie

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Nous avons déjà pu voir le travail de Mario Fedele à Verone lors de MBE 2015 mais l’atelier de notre ami de Salerno, dans le sud de l’Italie n’a pas chômé depuis, sous le nom de Augh design & customs il a sorti quelques très belles réalisations qu’il était temps de montrer, ce sera chose faite avec ces images qu’ils nous a envoyé (credit photo @naestdesign).

Une Suzuki GSX 1400 totalement revisitée par Augh design & customs
Toujours un grand soin dans la réalisation et une belle imagination pour les formes

Le temps des cyclos

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Ce nouvel ouvrage, préfacé par Frank Margerin présente 63 cyclos, emblématiques de la production des années 50 jusqu’à la fin des années 80, inoubliables symboles d’un temps pas si lointain. D’aucuns les ont enfourchés pour se rendre au travail, pour d’autres c’est le souvenir de liberté et celui des balades entre copains qui prime. Le photographe Jean-Claude Comméat s’est lancé sur les traces de ces engins sympathiques et séduisants. Captant leur particularité, leur singularité sous leurs plus beaux atours, sachant percevoir et révéler leur raffinement jusque dans les moindres détails. Une vraie plongée nostalgique au sein de ces machines intemporelles, comme lorsque vous rêviez devant la vitrine du marchand de cyclos.166 pages, 400 photos… pour le plaisir des yeux.vendu au prix de 35 euros et a commander à [email protected]

D’autres ouvrages du même auteur passionné sont disponibles directement auprès de l’auteur, il existe également une page Facebook dédiée ; Facebook

Il y aura au moins quelque chose qui réfléchi sur cette moto…

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Longtemps équipé soit d’un jet, soit d’un intégral, j’ai finalement décidé de tenter le modulable, pour cette première fois en ce qui me concerne, j’ai opté pour le nouveau HJC V90 surtout pour son look rondouillard au milieu des casques au look très anguleux que le marché propose. Une fois que j’ai pris possession de ce nouveau heaume, je me suis posé la question habituelle en déballant le carton ; « qu’est ce que je fais de cette pochette de stickers blancs réfléchissants obligatoires ?? »… Si je les colle comme la loi m’y oblige, je ruine le chouette look de ce modulable dont le gris très sobre a été un élément déterminant dans mon choix.

Et puis la solution est finalement venue d’un post sur facebook d’une sympathique structure lyonnaise qui agit sous le nom de Black Oleum. Ces deux passionnés mettent en commun leur habileté au graphisme, leur énergie créatrice et leur passion de la moto à la mode pour imaginer tout un univers peuplé de stickers, de posters ou de remarquables foulard imprimés, comme celui en collab avec Alternative Side-Cars.

La même problématique a du se poser chez Black Oleum devant la pochette renfermant les moches mais nécessaires stickers ovales réglementaires, mais eux ont eu le déclic ; « et si on créait des stickers plus sympas, mais tout aussi réglementaires puisque réfléchissants ». Voilà comment cette première planche a été éditée, reprenant les thèmes classiques du tatouage oldschool et pour tout dire, pas mal de clichés rabâchés par l’imagerie en vogue dans le milieu au combien volatile de la moto à la mode. Mais en ce qui me concerne, cette réponse, créative, fraîche et sympa à cette demande me comble et je n’ai pas attendu longtemps pour accéder à leur site internet et à poser les 17€ demandés.  

Deux jours plus tard je recevais ma planche par la poste, au format demi A4, bien rangée dans une pochette transparente fermée d’un carton imprimé qui me prévient de deux choses : Même si la fonction de ces supports graphiques est de renvoyer la lumière des phares, ils n’ont évidemment pas été homologués par les services publics, leur usage pourra vous faire mieux voir des automobilistes, mais il faudra argumenter avec l’homme en bleu en cas de contrôle. L’autre élément que nous révèle le carton, c’est que tout ça est fabriqué en France, ce n’est pas rien.

Voilà, j’ai posé quelques-uns des stickers sur mon HJC, à des endroits stratégiques, je n’ai pas utilisé toute la planche, certains autres iront surement sur le Bell qui est noir mat… on a fait mieux pour être vu la nuit. En tout cas, il est fort probable que Julie et Guillaume vont continuer à décliner cette belle idée, d’autres gammes graphiques, d’autres tailles et… tenez vous informé sur leur réseau vous trouverez toutes les infos sur leur site qui est aussi un shop en ligne.

Le site internet : Black Oleum

Les bourses moto reprennent, visite à Faramans (38)

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La bourse de Faramans en Isère est un rendez-vous traditionnel et les étals des vendeurs de pièces y sont en général fournis. De plus en plus ce sont les mobs qui tiennent le haut du pavé, les cinquantenaires qui en ont eu une jeune se la refont et les clubs et balades ne se comptent plus. Beaucoup de petits cubes donc en expo, à vendre ou en pièces détachées. Ces deux magnifiques Malaguti ne sont pas vraiment des mobs, mais on peut quand même les classer dans les 50cc.

Cette magnifique New Map est la première moto qui a attiré mon attention en arrivant, garée à l’écart, alors que le parking près de la buvette, prévu pour les belles motos était envahi de merdouilles, un affreux Side-bike ou quelques Harley racoleuses, cette avant-guerre prouve que ceux qui réalisent d’aussi belles restaurations sont aussi capables de rouler avec

Quelques belles motos à vendre aussi ce dimanche à Faramans dont ce petit mono BSA dont la carrière s’est probablement déroulé dans la gendarmerie, ou la poste, c’est dire qu’elles sont endurantes et sympathiques.

également à vendre, cette Motobécane 125 pour laquelle il faudra un passionné de la marque.
C’est souvent le parking qui réserve les plus belles surprises, cette superbe Zundapp 125 Sport en est une, j’aurais volontiers fait un bout de route avec elle.
Toujours sur le parking visiteurs, cette belle Laverda 1000 tout de rouge vêtue.
Surement un fan des aventures rocambolesques de Lolo Cochet, prêt à le suivre au bout du monde sur sa MZ de baroudeur.
Ce brave papy avait parfaitement démarré son Automoto de 1954 (c’est marqué dessus) il cherchait juste la clé de son antivol…
Je ne me souviens plus de la marque de ce joli petit mono italien, une Aprilia peut être ??

C’est toujours un plaisir d’aller à Faramans, surtout en prenant des petites routes magnifiques de Hauterives, le village du Facteur Cheval en passant par le Grand Serre par dessus les collines superbes entre Drôme et Isère. Pour cette bourse rescapée d’une année calamiteuse, pas encore énormément de stands, je n’ai rien ramené du tout, c’est rare, mais j’ai pu quand même apprécier le déplacement au grand soleil de septembre.

Le coup du sabre, une Katana soignée comme il se doit

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Quand on a le coup de cœur pour un modèle de moto bien précis, mais qu’on est conscient des lacunes intrinsèques à ce modèle, il existe deux solutions : Soit on change d’avis, soit on bosse sur cette moto pour lui ôter ses défauts et la tirer vers ce qui aurait pu faire son succès à l’époque. C’est évidemment vers la seconde option que Joseph s’est tourné puisque le modèle de moto qui a eu ses faveurs est la Suzuki Katana, en version 1100cc de 1984. Cette moto et sa ligne particulière ont marqué les esprits et ce design a même ouvert la voie à tout ce qui viendra par la suite, rompant avec une ligne horizontale pour une diagonale pointant vers le bas qui est encore aujourd’hui la marque de fabrique des sportives modernes, jetez un œil à une Hayabusa si vous ne voyez pas ce que je veux dire.


Partir d’une moto attachante mais pleine de défauts et les corriger un à un pour parfaire le produit… voilà le projet.


La Katana arrive à la fin des années 70 chez Suzuki, les moteurs 4 temps de la série GS sont très bons, autant en twin depuis la GS400 qu’en 4 pattes avec les GS850 ou GS1000, les succès en compétition, notamment de Wes Cooley sont là pour prouver que le gros 4 cylindres double arbre est une arme de guerre… Mais hélas, il est monté dans un merdier énorme qui tient plus du camion benne que de la flèche acérée… Si vous avez déjà posé votre postérieur sur une GS1000 de 1978 vous savez de quoi je parle, le réservoir énorme, la selle qui ferait assez de place pour 4 gros mangeurs, tout est disproportionné et lourd… et le cadre en chewing gum n’arrange rien, même si le double disque et ses étriers font ce qu’ils peuvent. Non cette moto est salement datée et d’ailleurs, les concurrents taillent des croupières à Suzuki, la Z900 Kawa en tête… Le salut ne viendra pas du pays du soleil levant mais de leur filiale allemande et de leur designer tout aussi allemand, Hans Muth, issu du bureau de style de BMW (si si, BMW a eu un bureau de style… mais oui, mauvaise langue va) qui travaillera en soufflerie pour tenter de créer une moto coup de fouet, en somme pour que le plumage se rapporte au ramage comme dirait La Fontaine. Coup de fouet ou coup de sabre puisque comme tout le monde le sait, le Katana est le sabre du samuraï, présentée en 1980 en 650 et en 1100, la Katana marquera son époque, mais se prendra une légende de moto compliquée à rouler, surtout par des gens ne l’ayant jamais essayée comme souvent, pourtant il y avait des choses à parfaire…

C’est donc d’un modèle de 1984 que Joseph part pour son projet, il va le démonter totalement et rien ne sera laissé au hasard. Le moteur devient un 1135 de Gsx efe  de1986, la fourche sera prélevée sur un Gex Srad 600, les jantes de GSXR 1100 87 viennent prendre place avec des disques en 320 du coup « coup de bol de ouf sur le look qui ressemble aux disques d’origine ». La ligne d’échappement signée Marving reçoit un traitement céramique,  l’électricité passe sous la selle. « L’idée c’était de faire une prépa qui ne se voit pas, mais qui a un rendu bien violent sans du coup qu’on comprenne si on connait pas le modèle d’origine ». Beaucoup d’éléments sont ainsi piochés sur des modèles plus récents ayant bénéficié d’avancées technique, comme Joseph le dit lui-même : « Toutes les pièces viennent de la poubelle Suzuki. » Voilà en résumé ce que l’auteur de cette préparation raconte sur son projet : « Techniquement la moto est aussi ultra cohérente, amélioration du freinage pour les watts en plus, plus de gomme sur les jantes plus large mais look vintage du 18 par rapport au 17 qui fait un peu roulettes sur la katana je trouve. Fourche plus grosse (diam 45) ressorts tarés plus durs et petites cales de précontrainte. Ca marche de feu et la position de conduite et les réactions de la machine grâce au train avant plus court en font une meule très vivante mais docile. »

Voilà une moto très aboutie, aucun détail n’est ignoré, un très long processus qui donne un produit fini de haute qualité qui ne me déplairait pas du tout pour une utilisation quotidienne. D’ailleurs la moto est déjà en vente, Joseph étant plus dans la création que dans la possession, vous la trouverez sur le bon coin, le tarif est à la hauteur du boulot réalisé et des pièces ajoutées, et encore, je n’en suis pas certain du tout…
La Katana en vente sur le bon coin

Juste pour l’anecdote, vous n’ignorez pas que Suzuki, comme tous ses collègues, puise dans ses archives pour livrer du neo-retro et du coup a ressorti une Katana en 2020 basée sur la 1000 GSX-s de son catalogue. Par la pure charité chrétienne qui me caractérise, je n’épiloguerai pas sur cette machine, mais je préfère juste mentionner le fait qu’elle existe aussi en 125cc, qui pour le coup me parait nettement plus cool…

Avec Rad Racing à PannoniaRing en Hongrie

Nous sommes partis en Hongrie pour aller faire rouler nos motos anciennes

De gauche à droite : BSA Seeley Goldstar, BMW R50s, Suzuki T250 Roca et Honda 550 four
En pré grille catégorie Königsklasse
Vue sur la ligne des stands

Quelques images des motos que l’on peut voir sur le paddock

Venue par la route depuis Munich