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Le premier rencard motard du Café Moteur, un beau succès collectif

Eclassan, un petit village situé au nord de l’Ardèche, non loin de la Nationale 7 et des berges du Rhône, a été le cadre d’un premier rencard motard ce dimanche 5 juin 2022 à l’issue duquel on pouvait dire qu’une seconde édition à l’avenir, serait une très bonne idée. Qu’est-ce qu’un rencard motard ? Simplement un point de rendez-vous, une place, un lieu convivial où des amateurs de moto se retrouvent et passent un moment ensemble autour d’un petit dej, voire d’un apéro si la conversation s’éternise. Rien de bien nouveau sous le soleil, cela existe dans le monde de l’automobile depuis des années, aux USA sous le nom de « Cars&Coffee® », en France, l’un des plus réputé est celui organisé par Lupo à Toulouse, Motors & Café.

Ce dimanche 5 juin, l’association Café Moteur avait donc donné rendez-vous à tout ce qui roule à deux (ou trois) roues avec un moteur dans les environs du village d’Eclassan et les environs sont riches d’amateurs du genre. Pensez-donc, le lieu se situe à une heure de Lyon, mais aussi une heure de St Etienne, de Grenoble ou un peu moins de Valence (selon les encombrements). La place principale du Village avait été pour moitié réservée au parking des motos et autres side-cars, la mairie d’Eclassan en la personne de son maire M Pierre Madinier ayant été d’un précieux soutien à l’organisation de l’événement.

Dès 8h du matin le café et la pogne (un brioche en forme de couronne très appréciée des deux cotés du Rhône) étaient prêt à être servis aux motards qui pointeraient le bout de leur fourche. Hélas, de gros nuages noirs menaçaient et une belle grosse averse orageuse commença à doucher les enthousiasmes. Il faut dire que les précédentes semaines avaient été chaudes et ensoleillées et la semaine suivante s’annonçait identique, seul ce dimanche paraissait menaçant… Quelle chance !

Les Fondus Bourguignons arrivent sur la place du village

Malgré tout, une fois cette douche passée, les premières motos ont commencé à arriver, dont une très belle Honda VTR sp1, un modèle déjà mythique qui commence à se faire rare, son pilote arrivait de Erome en Drôme et il fut accueilli comme il le méritait avec un bon ptit dèj. A sa suite arrivèrent une colonne de side cars et de motos venant tout droit des environs de Dijon, le club des Fondus Bourguignons, très connus des habitués des Coupes Moto Légende était en villégiature dans le coin et ayant appris la tenue de ce rendez-vous, l’ont honoré de leur présence.

Petit à petit la place a commencé à se remplir et les craintes des organisateurs de devoir boire tout le café et manger toutes les pognes à eux seuls se dissipèrent. C’est la boulangerie « La Grange des Pains », située en face du Café Moteur sur le place du village qui avait confectionné les pognes et elles étaient délicieuses.

la section marseillaise du CDADMMEDLA était également présente

Paradoxalement, assez peu de motards locaux étaient présents pour cette fois, en plus des bourguignons, on pouvait dénombrer par mal de sudistes qui avaient parcouru les quelques 250km, soit par la Drôme et Saint Férréol Trente Pas, soit par l’Ardèche et la Vallée de l’Eyrieux, d’autres arrivaient de St Peray ou des environs de Valence et n’avaient pas eu peur des nuages noirs.

Un beau mono BSA venu des environs de Valence.
les WASP, leurs scooters et leurs tshirts jaunes avaient répondu présent également.

Une délégation d’un club de scooteristes qui sèment la terreur entre Tain l’Hermitage et Glun avait sorti les Vespa, leurs tshirts d’un jaune éclatant ont charmé l’assistance et ont surement fait naître des vocations, en tout cas, les stickers du club sont restés en souvenir à de nombreux endroits.

Une fois les gros nuages noirs dissipés, le soleil fut également de la partie et la place se remplit peu à peu, des Harley Davidson dont celle de Monsieur le Maire en personne et celle de l’organisateur du Tattoo Motor Show qui aura lieu à Annonay le weekend suivant ont attiré tous les regards.

la monture de M le Maire d’Eclassan, sans l’aide duquel ce rendez-vous n’aurait pas pu avoir lieu.
Chop traditionnel, Clubstyle ou sportive, tous les genres étaient réunis.

L’association organisatrice a son siège dans un des anciens bistrots du village, fermé depuis une dizaine d’années, comme trop souvent hélas, il faut tout de même noter qu’il y en avait jusqu’à cinq à une certaine époque, alors que le nombre d’habitants était bien moins élevé qu’aujourd’hui, mais les centres commerciaux moches, les fast food degueux et le manque de motivation à maintenir une vraie vie locale en ont eu raison.

Le nom « Café Moteur » s’il fait référence bien sûr aux engins à deux ou trois roues motorisés, porte également les projets de l’équipe de devenir moteur d’animations et de vie dans le village, en collaboration avec les initiatives déjà existantes comme le FAR (foyer d’animation rurale) qui d’ailleurs a été d’une aide logistique déterminante pour cette première édition. L’association Café Moteur ne cache pas son ambition de faire revivre ce lieu sous un forme ou sous un autre dans le futur afin qu’il reprenne la place conviviale qui était la sienne dans le passé.

Ainsi, de l’avis de tous, cette première édition du « Rencard Motard Café Moteur » d’Eclassan a été une belle réussite contre toute attente, ce succès est aussi le fait d’une équipe dévouée qui n’a pas ménagé ses efforts, autant autour de la table qui servait le café et la pogne, que du comptoir où les plus assoiffés pouvaient boire un coup, qu’ils soient tous et toutes remerciés, sans eux rien n’aurait été possible.

Les membres de l’équipe qui a officié au succès de ce premier rencard n’ont parfois pas hésité à gouter la pogne, quel courage quand même

Pour conclure, la question que tout le monde a posé ce dimanche : « quand aura lieu la prochaine édition de ce rencard ?? » Eh bien pour le moment on en sait encore pas grand chose, mais il se murmurait que le début du mois de septembre pourrait être propice à un épisode deux, cela reste à confirmer, les calendriers doivent concorder, afin de ne pas se téléscoper avec d’autres dates similaire ou concurrentes, éviter de tomber en même temps que d’autres rendez vous du même type etc… Pour en savoir plus, une page Facebook a été créée qui donnera toutes les informations, il est à noté aussi que l’application « Panneau Pocket » qui permet de tout savoir sur la vie de nos villages a relayé l’information et le fera surement aussi à l’avenir.

Pour en savoir plus sur l’association Café Moteur, leur page Facebook : https://www.facebook.com/cafemoteur

Une Suzuki GSX1000S Katana Custom revue et corrigée par Sanctuary

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Le modèle qui a servi de base est une GSX1000S Katana appartenant à un américain qui la pilotait quand il était jeune. Les équipes de Sanctuary se sont rendues aux États-Unis, puis en ont pris possession chez RCM USA Inc. à Los Angeles. On l’a démonté sur place et n’a expédié que les pièces nécessaires au Japon pour les modifications. Cette construction épique a traversé l’océan Pacifique et a pris trois ans.

La cylindrée a été portée à 1 135 cm3, l'éternel standard pour le Katana. Le moteur a été révisé et réglé sur la base de la GSX1000S d'origine. Outre un arbre à cames Yoshimura ST-1 et des pignons de came légers, le reste du travail a été axé sur la révision du moteur.



L’échappement entièrement en titane fabriqué par Nitro Racing est une version commandée sur mesure du GSX1000S Katana.

 

Le tableau de bord est une combinaison unique de plaque d’un compteur et d’une jauge de température d’huile fabriquée par Stack, qui a une réputation établie de fiabilité. L’amortisseur de direction Öhlins est usiné à partir de duralumin et installé avec un seul support de fabrication maison.
 

Le réservoir de carburant fabriqué à la main est en aluminium ; cela donne un look plus élancé et un gain de poids considérable.

 

Le garde-boue avant et le garde-boue arrière sont tous deux en carbone. Les caches latéraux, les embouts de radiateur et le siège sont conçus, fabriqués et finis en interne, avec le plus grand soin. Le sabot moteur vient de chez Nitro Racing modifié pour l’occasion.
 

Le châssis est conçu avec des roues de 17 pouces à l’avant et à l’arrière, et les pièces utilisées proviennent uniquement des meilleurs fabricants mondiaux. Suspension Ohlins, roues racing O-Z et freins Brembo. Il n’y a pas de place pour le manque de qualité au moment du choix des composants, comme pour une supercar ou d’autres motos issues de fabricants haut de gamme.

Quelques beaux moteurs vus lors de la journée de piste RAD Racing au Luc

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Notre journée de piste en motos anciennes au Luc nous a donné l’occasion de voir quelques très beaux moteurs, en voici une brève galerie.

Une nouvelle version de la BMW Survivor de Lord Drake

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La BMW que Lord Drake Custom avait baptisé Survivor avait impressionné lors de sa présentation au public et plusieurs unités de l’édition limitée ont été vendues en seulement 8 mois. Mais Fran Manen, propriétaire de cet atelier, s’est rendu compte que cette moto est pour un très petit public en raison de son exclusivité et de son coût élevé

C’est pourquoi, Francisco a décidé de sortir une version moins chère et, surtout, plus polyvalente et plus urbaine… Ainsi la nouvelle BMW R SPORT EDITION est née. Les principales différences sont qu’il a monté une fourche Showa au lieu d’une fourche Springer, les leviers ne sont pas inversés.

Le reste de la moto est pratiquement identique à l’exception de quelques détails comme les boutons, les clignotants avant ou le phare. Tout le travail a été effectué dans l’atelier du préparateur à Malaga (Espagne). Cette moto se commercialise sur commande dans une gamme de prix allant de 27.000 à 30.000 euros.

Mad Max, un livre fait enfin le tour de ce film monument

Un livre somme, beaucoup plus fouillé que ce que l’on a l’habitude de voir publié sur le cinéma, une bible n’ayons pas peur des mots, un travail colossal de recherche, une implication qui a mené son auteur de l’Australie au Japon en passant par Audincourt dans le Doubs, ce livre, sobrement intitulé « MadMax, ultraviolence dans le cinéma, partie1 » impressionne. Son auteur donc signe Melvin Zed, entre le vrai prénom et l’initiale devenue pseudo, avec sa référence au cinéma Z, ce touche à tout passionné s’est immergé dans l’univers de la franchise Mad Max pour en devenir un des spécialistes mondiaux, si ce n’est LE spécialiste. Bien sûr pour un passionné de bécanes, ce film et ses déclinaisons ne peut que toucher sa cible, les Kawa Z1000 du premier Mad Max et les cascades qu’elles effectuent, leurs carénages La Parisienne, créés par un français, Bernard Cadart restent dans l’imaginaire collectif et figurent dans toutes les expositions sur la moto et le cinéma au coté de la Triumph de Steve McQueen ou des Harley de Easy Rider.

Ce livre mérite les superlatifs, par sa taille, son poids, sa pagination mais aussi par l’étendue du savoir qui y est dispensé sur tout ce qui peut concerner le film, ses acteurs, ses producteurs, les péripéties du tournage, les conflits, les protagonistes des moindres détails, absolument tout y est. L’iconographie est également impressionnante, les photos sont souvent inédites, certaines montrent des scènes coupées au montage et deviennent ainsi des documents aussi rares que touchants.

Evidemment pour tout fan de mécanique, auto et moto, les détails sur les divers véhicules utilisés dans cette fable qui se voulait futuriste à sa sortie seront de vraies pépites à découvrir. En plus des Kawa (siglées Kwaka pour l’occasion) les différents bagnoles impliquées dans les poursuites entre Max, Goose et les divers délinquants de la route sont listées, décrites et analysées, tout comme les Kawa Z1000 elles sont devenues de vraies légendes aujourdhui et de nombreuses répliques sont aussi recherchées qu’une mauvaise Charger General Lee ou une Torino Zebra3.

L’auteur de ce chef d’œuvre est un vrai passionné, il a déjà participé à RAD pour un article justement sur les motos dans la saga Mad Max à l’occasion de la sortie de Fury Road, cet article est disponible ICI. Lorsqu’on voit la somme d’information que contient ce livre, on peut être étonné de lire dans le sous-titre que c’est la partie1, en effet, il couvre uniquement le premier film de la série des Mad Max, on doit donc s’attendre à d’autres volumes… Et connaissant un peu les autres fixettes de l’oiseau, il pourrait aussi exister pareille entreprise pour Crocodile Dundee, le Parrain, Apocalypse Now ou d’autres de ses films/passions (que je partage pour la plupart).

Mon exemplaire, pré-commandé à l’occasion d’une campagne de levée de fond est arrivé avec un poster qui reprend le dessin de couverture, signé par l’auteur lui-même, car l’illustration est un autre de ses talents (la cuisine végétarienne et les chats aussi, mais nous n’en dirons pas plus). Une pochette de cartes postales illustrées des affiches turques, japonaises, américaine ou françaises du film était également jointe au colis, plus une série de tirages de photos de tournage, dont quelques unes montrant les fameuses Kawa, bref, un vrai régal.

Cet article ne serait pas vraiment complet si je ne mentionnais pas aussi le fait que Melvin Zed est allé plusieurs fois sur les lieux du tournage de Mad Max en Australie, à Broken Hill où se trouve désormais un musée dédié à ce héros post-apocalypse qu’est Max Rockatansky, il y a réalisé une fresque peinte sur les murs de ce musée et a tiré de tout ça un documentaire intitulé « archeologist of the wasteland » dont je pense que le DVD est dispo quelque part ou le sera bientôt. Je dois aussi ajouter qu’il a commis un album de type Panini sur le film « The Warriors » (les guerriers de la nuit en désolantes traduction française) autre film dont je partage le culte, avec des images à coller des bandes qui s’affrontent ou plutôt se liguent contre les Warriors à cause de ce bâtard de Luther, le chef des Rogues, je possède bien sur cet album, tellement plus intéressant que tous les albums de foot du monde.
On peut contacter l’auteur sur son site qui est également un shop de ses différents boulots, posters ou autres en cliquant ICI

Benedicte Waryn est désormais sur mon mur et elle va y rester

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Un ou une thérianthrope est un dieu ou une créature mi-humain, mi-animal, et plus spécifiquement, un être humain qui se transforme en animal et vice versa, tel que le loup-garou par exemple, alors il est lycanthrope. On a commencé à parler de Benedicte Waryn dans le petit monde de la moto quand elle a posé certaines de ses créatures sur des choppers ou des racers, mais son bestiaire existait auparavant, walrus bucheron, chien débraillé ou cerf érudit, son trait fin et précis à l’encre de chine avait donné vie à tout un univers avant que l’univers de la moto n’y intervienne.

capture d’écran du site internet de Benedicte Waryn : https://benedictewaryn.bigcartel.com/

Et puis donc, certains de ces animhommes ont chevauché des motos et le buzz a commencé par ici. Comment ne pas être touché par ces mises en situations anthropomorphiques avec deux roues à moteur ? Pour cet artiste du nord dont le talent est de rendre les expressions des visages saisissants de réalité (allez explorer son site, vous m’en direz des nouvelles), donner à ses personnages des têtes d’animaux pouvait surprendre, pour moi qui suis persuadé qu’il y a plus d’humanité dans le regard de mon chien que dans celui de Z, cela ne m’a pas du tout étonné. Son bestiaire est plus humain que nature et on ne serait pas étonné de voir arriver le lièvre sur son petit racer deux temps ou le loup sur sa brèle lors d’un meeting moto.

capture d’écran du site internet de Benedicte Waryn : https://benedictewaryn.bigcartel.com/

Et puis sont arrivés ces fameux portraits de profils, ces humains cette fois point d’animaux, tous regardant vers la droite, tous au trait, noir sur blanc, comme prêts à devenir des timbres poste d’une autre époque, ou des lithographies en taille douce. Hommes, femmes, jeunes, vieux, casques jet ou intégraux… tout de même nettement plongés dans un monde plus ou moins vintage, celui dont je partage le penchant avec mon camarade Jérôme de Un Pneu dans la Tombe qui est un (très) proche de l’artiste. J’avais vu les portraits publié séparément et plusieurs de mes amis avaient craqué pour l’un ou l’autre, voire pour toute la série… j’attendais qu’une compilation sorte, c’est chose faite. Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver le bon de commande et enfin de recevoir ce chef-d’œuvre qui est passé aussi sec sur mon mur, le résultat est saisissant.

Retrouvez la page du site de Benedicte Waryn où commander ces 12 portraits, dont certains inédits,
format 70x100cm (27.5″x39.3″) – Papier 170gr – Matt white ici : benedictewaryn

capture d’écran du site internet de Benedicte Waryn : https://benedictewaryn.bigcartel.com/

Une Brough Superior 996cc SS100, ‘Alpine Grand Sports’ Sprint Special, de 1929 aux enchères chez Bonhams

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A l’occasion de la vente de printemps à Stafford quelques belles motos restaurées seront proposées à la vente sous le marteau. Première de ces superbikes légendaires de l’âge d’or, une Sprint Special 996CC SS100 « Alpine Grand Sports » de 1929 – l’un des modèles les plus emblématiques de la marque nommé ainsi d’après le succès des SS100 dans le Trial Alpin autrichien de 1925 – Cette moto a un pedigree de course impressionnant, ayant été pilotée avec succès sur diverses compétitions par Reg Barton et Dick Knight. 

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Ex-Reg Barton, Dick Knight, 1929 Brough Superior ‘SS100 Alpine Grand Sports Sprinter’
 

Knight a équipé la moto d’un ancien moteur de course Brooklands ex-Eric Fernihough, construit par le détenteur du record de vitesse au tour en solo sur le célèbre circuit de Surrey, avec le boîtier d’allumage du moteur estampillé « Supplied by Fernihough Brooklands ». La SS100 a toujours sa boîte de vitesses d’origine (‘SB 192’), son réservoir d’origine (‘2027’) et sa plaque d’immatriculation avant Brough d’origine. Il est maintenant offert pour une restauration sympathique afin de conserver son caractère de « war-horse » et est proposé avec une estimation de 70 000 à 100 000 £.

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Pour rejoindre la Sprint Special sur la ligne de départ Stafford, l’une des premiers SS100 alimentés par Matchless, un Brough Superior 982CC SS100 de 1936, estimé à 120 000 £ à 180 000 £. Elle est proposée après plus de 50 ans chez le même propriétaire, le vendeur ayant connu cette moto pendant plus de 70 ans, ayant eu des émotion assis sur son réservoir d’essence en tant qu’écolier. Son rêve d’acheter la moto s’est finalement concrétisé, après plusieurs tentatives infructueuses, bien que la Brough ait alors été en pièces détachées.

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Ex-Reg Barton, Dick Knight, 1929 Brough Superior ‘SS100 Alpine Grand Sports Sprinter’
 

Il y aura quelques belles motos également ce jour là, d’autres machines de course historiques dans le sillage des Brough dont la Velocette 348cc KTT MkVII Racing Motorcycle 1948, vainqueur du Grand Prix suisse de 1951, estimée à 50 000 £ à 70 000, pilotée à la victoire par Les Graham. Ancien pilote de bombardier Lancaster pendant la Seconde Guerre mondiale, il a reçu le Distinguished Flying Cross, Graham a remporté le tout premier championnat du monde 500cc en 1949 sur une AJS Porcupine et est toujours l’un des champions du monde les plus respectés.

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ex-Les Graham, vainqueur du GP de Suisse, 1948 Velocette KTT MKVIII Racing Motorcycle
 

Un retour du XLCR en 2022 chez Harley-Davidson ? Allez !!

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Bien sur il ne s’appellera pas XLCR puisque c’était le nom de code d’une précédente tentative datée de 1977 de la part de la maison mère de proposer un racer sur base Sportster. Cette tentative n’a pas rencontré le succès mais est devenu culte, de nombreux kits ont été proposés par la suite, comme celui, très réussi de Jewel Racer pour XL1200.

Si ce nouveau racer sort vraiment des usines HD en 2022, il sera radicalement différent, le moteur est tout nouveau et à refroidissement liquide, peut être un moteur 975cc Revolution Max ou le 1250cc… L’appellation cafe racer est, comme toujours usurpée, pour tout un tas de raisons que je n’ai même pas envie d’évoquer ici tellement ça m’énerve, mais maintenant quelque soit le guidon, n’importe quelle chèvre est appelée ainsi… hélas

Bien sur tout cela est un vœu pieu, rien n’est officiel et pour le moment HD n’a fait aucune annonce en ce sens, ces images trainent depuis quelques temps, mais bon, après la Pan American, avec ce nouveau moteur DOHC qui semble plutot bien fonctionner, ça serait une belle surprise.

« The Mook » le beau livre d’images made by Rascal Cats

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Quand on est artiste, qu’on a besoin de s’exprimer, on diffuse son boulot sur son blog, sur ses réseaux qu’on dit sociaux, on propose ses projets à la presse. Mais la presse étant ce qu’il en reste, ça fait peu de débouché au final. Alors pourquoi ne pas auto-publier tout ça. C’est la démarche de Cyril, créateur de Rascals Cats et ça donne « The Mook », me demandez pas ce que ça veut dire, mais c’est un bel objet graphique et visuel, plein de belles images qui sentent bon les mains sales et le savoir faire.

Un livre de Cyril Cheval – Edité par © The Rascals Cats 2021, Asnières sur Oise – France / Préface par A. Lanvin.
Prix de Vente 70 euros – Expédition par La Poste ou Mondial Relay, retrait possible à l’atelier.
Tirage Offset – Quadri de 345 exemplaires numérotés. 226 pages / papier mat 140g-Couverture 300g / Imprimé en France.

Un Exemplaire de « The MOOK » expédié en France Métropolitaine par LA POSTE
90,00 €
COMMANDEZ-LE ICI

231 562 US$ (€ 205 413) aux enchères pour la Triumph de Fonzie

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C’est un nouveau record que vient d’établir cette Triumph 500 Trophy de 1949 sous le marteau de la maison d’enchères Bonhams avec 231562 $ frais compris… Pour une fois ça nous change du sempiternel Steve Mc Queen, l’icône cryto gay de tout motard tendance gentlemen vintage ! Cette Triumph est aussi emblématique du personnage de la série Happy Days que le peigne du Fonz ou de son blouson de cuir, initialement assemblée pour le show par le légendaire cascadeur hollywoodien Bud Ekins, cet exemplaire était plus ou moins perdu. En tout, il y avait au trois motos crées pour le show. Une fois le tournage terminé en 1984, deux des motos ont disparu (une a fait surface lors d’une vente aux enchères à Belding, Michigan), mais cette troisième moto a été acquise auprès d’Ekins lui-même par Mean Marshall’s Motorcycles à Oakland, en Californie. Intouchée depuis le tournage, elle a été retrouvé par la journaliste de Cycle World Wendy F. Black avant la vente aux enchères de Bonhams.

Winkler lui-même a admis qu’il ne pouvait pas conduire une moto, c’est devenu de notoriété publique, le jour où il a tenté de le faire, il l’a emplatrée dans un camion de sonorisation du tournage. À partir de ce jour, l’équipe de tournage tirerait Winkler sur la moto montée sur une plate-forme mobile. Selon les mots de Winkler,  » Je n’ai plus jamais conduit de moto de ma vie ! »

La moto du Fonz était une guest star régulière tout au long des dix ans de la série Happy Days ; cela a complété son look en tant qu’essence même de son cool et a inspiré des générations entières de kids qui regardaient le show et voulaient posséder une moto comme le Fonz. Le personnage était obsédé par sa moto, disant à Mme C dans la première saison de la série qu’il voulait être flic quand il sortirait de l’école parce que,  » Je veux dire, c’est le seul travail que je connais où ils vous paient pour conduire une moto . » Et l’idée de Fonzie de la fille parfaite ?  » 45-22-34 … avec sa propre Harley. « 

Tout de même, 200.000 balles pour une Triumph 500 de 49 ça fait de la monnaie… Lors de cette vente, on pouvait aussi se payer la panoplie complète du Fonz, son blouson, son jean, ses bottes de cowboy, sa cote d’atelier, de quoi se la jouer Fonz de A jusqu’à Z à défaut d’en avoir son charisme.

La Honda FTR 250, une japonaise au goût flat-track

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Le marché américain a longtemps été l’obsession des constructeurs japonais, en particulier de Honda qui a réussi un coup de maître avec la campagne de pub du Cub, un peu comme VW l’avait fait avec la campagne de la Cox. La course moto aux USA se divise en de nombreux domaines, les courses dans le désert, le cross, un peu la piste, mais surtout le flat-track et le championnat a longtemps été modelé pour que les marques US y conservent leur chasse gardée… Jusqu’à ce que Honda remporte le titre national en 1984 – et le confirme les années suivantes – avec sa RS 750 qui était une moto moderne, dont le V-twin dérivait des VT et XLV de série. Les constructeurs essayent toujours de faire fructifier leurs investissements en compétition sur leur production grand public.

C’est dans cette optique que Honda propose en 1985 une petite FTR pour séduire une jeunesse fan de Flat-Track avec une machine moins exclusive que la version civile de la RS750, ce sera donc cette 250cc. Une FTR 250 dont le moteur est piqué à la XLR, et l’habillage au flat-track de A à Z, la plaque à l’arrière, le cadre peint, le guidon etc…

Donc on a une évocation d’une icône américaine, produite au Japon, munie d’un moteur de petite cylindrée, ok, mais alors pour quel public est elle destinée ? Je ne connais pas bien le Japon, mais je crois savoir qu’un certain nombres de pratiques américaines y sont restées populaires, le baseball par exemple y est très prisé, on pourrait donc en déduire que c’est également le cas du flat-track. Eh bien non, pas du tout, donc, même si la cylindrée de 250cc y est une bonne idée pour des raisons fiscales, le look de cette FTR n’éveille que très peu d’intérêt au pays du soleil levant.

Ok donc on oublie le Japon où elle restera confidentielle, l’autre marché d’importance pourrait être les USA non ? Caramba encore raté ! Qu’est ce qu’on peut bien faire là bas avec un quart de litre ?? Au pays des grosses Harley, un 250cc c’est comme une Vache qui rit sur un plateau de fromages, la FTR n’aura jamais de carrière outre Atlantique.

Alors cette petite brèle au look flat track n’a pas rencontré son public au Japon ni aux USA, comme on a affaire à une grosse entreprise pleine de bon sens, on se dit que le marché rêvé ce sera l’Europe. Avec ses petites routes, certains de ses motards qui ne sont pas inquiets qu’on pense qu’ils sont sous membrés s’ils roulent sur moins de 650cc, cela aurait pu être un environnement parfait, eh bien devinez quoi ? Elle n’y a jamais été commercialisé.

Monocylindre 4 t refroidi par air – 249 cm3 (73 x 59,5 mm) – 27 ch/8 500 tr/min – Simple ACT entraîné par chaîne, 4 soupapes radiales – Lubrification par carter humide – Allumage électronique – Boîte 6 rapports – Transmission par chaîne – Cadre double berceau tubulaire – Suspensions av. télescopique, ar. oscillante – Freins à disque – Pneus av. 100/90-18, ar. 120/90-16 – 127 kg – 140 km/h.

BMW R100 springer racer “survivor” par Lord Drake Kustoms

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Pas simple de trouver de l’originalité dans les prépas à base de BMW R100, tous les pseudos prépa-rateurs ont exercés leurs pseudo-talents sur cette pauvre moto qui n’avait rien demandé… Chez Lord Drake Kustoms, c’est une série de dix motos qui était au programme, cet atelier basé à la fois à Miami (USA) et à Málaga (Spain) ne fait pas les choses à moitié.

Une fourche de type springer et un cadre modifié sont les deux principales caractéristiques visuelles de ce travail. Le réservoir a été déjà vu et revu mais il trouve plutôt bien sa place ici. Un garde boue avant n’aurait pas été de trop, c’est un avis personnel.

Nom :  » Survivor « .
Style :  Racer, Bobber.
Marque : BMW. Modèle : R100
Moteur :  1000 cc.
Transmission : Stock.
Commandes : modifiées par LDK.
Freins : Freins à tambour avant et arrière.
Roue avant : Rayons 19″.
Roue arrière : Rayons 18 pouces.
Réservoir : Café racer personnalisé modifié par LDK.
Suspension avant : Fourche Springer modifiée par LDK.
Suspension arrière :  Construit par LDK avec 2 amortisseurs.
Garde-boue arrière : Fabriqué par LDK.
Siège : Fabriqué par LDK.
Échappement : fait sur mesure par LKD
Filtre à air : fait sur mesure par LDK
Odomètre : Motogadget.
Support de plaque : Fabriqué par LDK.
Éclairage : Feu avant, feu arrière 3:1 intégré aux clignotants arrières.
Autres modifications : Guidon, câbles à l’intérieur du guidon, leviers inversés, poignées, repose-pieds, fils de bougies, caches de bougies, etc, etc…