Une Triumph Daytona T595 survivor qui n’a jamais existé… et pourtant
Grab the Flag à Rijeka, comme si vous y étiez
Voici la Gitane de XTR Pepo
Norton dévoile son Atlas 2019 et ses versions Nomad et Ranger
La Norton Atlas originale a vécu sa carrière de 1962 où elle est sortie en 6v comme une ultime déclinaison 750cc du moteur Dominator dans un cadre featherbed jusqu’en 1968 date à laquelle elle sera remplacée progressivement par la Commando et son cadre isolastic. L’Atlas a connu des versions tout-terrain principalement pour séduire un marché américain friand des aventures de Steve McQueen dans les Baja au sud de la Californie sur des Husky ou des Triumph. La recette appliquée pour produire ces Atlas P11, Nomad ou Ranger utilisera un cadre cross Matchless et le moteur 750cc. |
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Après avoir fait revivre la Commando avec un moteur totalement maison, la marque Norton, toujours basée en Angleterre et pilotée par Stuart Garner se lance dans la production d’une moto de 650cc, un bicylindre parallèle conçu par Norton mais produit en Chine par Zhongshen. Un moteur de 84cv monté dans une partie cycle qui semble vouloir aller sur la plate-bandes du Scrambler de Ducati ou des 701 et 401 de Husqvarna. |
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Deux modèles sont donc dévoilés officiellement le 17 novembre 2018 au salon anglais Motorcycle Live, une Ranger équipée d’un petit saut-de-vent qui coiffe le phare et d’un garde-boue plastique monté haut sous le té inférieur, l’autre version nommée Nomad se différencie globalement par l’absence de ce saut-de-vent et par la présence d’un garde-boue en métal (ou qui y ressemble) plus près de la roue avant. |
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Pour le reste, les deux versions sont très similaires, 250 exemplaires de chaque seront disponibles immédiatement à ce salon pour les premiers acheteurs, je ne connais pas le prix de vente de ces machines pour le moment mais même si je doute fort être dans le cœur de cible, elles me plaisent bien, surtout la Nomad. |
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https://www.facebook.com/NortonMotorcycles/videos/513331029140275/ |
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Royal Enfield se souvient de son V-twin des années 30 à EICMA 2018
Jörg Litzenburger quitte Glemseck
En Allemagne, il y a un événement qui réuni tous les passionnés de moto, et ils sont nombreux là bas, c’est Glemseck101. Cette réunion devenue incontournable et énorme en 13 éditions, coincée dans la forêt entre Stuttgart et Leonberg dans le Bad-Wurtenberg, le sud de l’Allemagne est la création de Jörg, son idée, son travail, le fruit de sa passion. Pour être allé là bas lors des premières éditions, quasiment confidentielles et avoir vécu certaines des plus récentes, presque étouffantes par leur fréquentation énorme, dans un espace restreint qui a eu bien du mal à augmenter sa surface, je peux témoigner de l’évolution spectaculaire de Glemseck et de son empreinte profonde dans la scène européenne que constituent les dingues de moto. |
L’Allemagne, un pays très particulier pour la moto |
L’Allemagne a une chose assez particulière pour ce qui concerne les motards, le cloisonnement entre les genres y est peu répandu. En France, un amateur de cross aura rarement de l’intérêt pour les motos supersport, un biker branché Harley ne tournera pas la tête vers un scrambler et un apprenti pilote de vitesse sur piste en Panigale n’aura que mépris pour une moto ancienne. En Allemagne il n’est pas rare de voir se balader ensemble une 1200GS, un GSXR1000, une antique Guzzi Calif1, un XT500 et un RoadKing, l’important pour eux ce n’est pas le look ou l’appartenance à un clan ou une caste mais la passion pour la moto et l’envie de rouler. C’est sur ces bases que Glemseck101 a fondé son succès et on pouvait y voir des très belles anciennes restaurées soigneusement ou juste entretenues pour rouler (il y a un CT moto en Allemagne) et des prépa à la mode de ce qu’on peut voir maintenant partout. Et puis le coté rock’n’roll cher à Jörg ne quittera jamais les lieux, la fête, les amis, en réalité une famille, avec ses tiraillements et ses fâcheries bien sur, en 13 ans on laisse des gens derrière, c’est normal. Mais au bout de tout cela et avec ce bilan exceptionnel, l’homme qui a mené Glemseck là où il est aujourd’hui a décidé de passer la main, voici le message qu’il a adressé à cette occasion. Pour tout le soutien qu’il a apporté à RAD et à l’amitié qu’il a toujours manifesté, je lui souhaite le meilleur pour la suite. |
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– Jörg quitte glemseck101 -Initiateur, créateur et âme de cet événement, jörg a décidé de le quitter après 13 ans de glemseck 101. » Cela a été pour moi de merveilleuses années de construction, de développement et de création d’un événement moto très spécial. Aujourd’hui, ce qui me lie à tout cela est arrivé à expiration et ne sera pas prorogé sous sa forme actuelle.
C’est pourquoi je tiens à remercier chaleureusement notre équipe glemseck 101 et tous les partenaires pour la belle collaboration et tous les amis de l’événement pour la fidélité au long des nombreuses années ! Je souhaite beaucoup de succès pour la suite de Glemseck101 et à vous tous beaucoup de bonheur et une belle saison 2019 ! » Jörg Photo : Jörn Zastera |
Photo d’ouverture : SeeYou Agency www.see-you.agency/ |
Love & Side-Cars, à propos du prochain film de Lucile Chaufour
Love&Sidecars ce n’est pas le titre du film que Lucile Chaufour prépare, c’est une partie du titre provisoire qui est dans son intégralité : « About Love & side-cars ». Ce sera un film qui se passe à Chimay dans le milieu du sidecar. Lucile travaille sur ce projet depuis quelques années, les images ont été capturées, voici ce qu’elle nous dit : « Aujourd’hui, le montage image est quasi terminé, mais vont suivre des opérations techniques coûteuses pour en faire un vrai film de Cinéma (long-métrage de 1H30). Nous avons 60 jours pour obtenir au minimum 8000 euros (c’est-à-dire, jusqu’au 6 décembre 2018, 15H00:-). Si on n’arrive pas à ce chiffre de 8000 euros, toutes les contributions sont perdues… » |
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Une campagne de co-financement a donc été lancée sur la plateforme Kickstarter prévues à cet effet, en gros, si vous avez vu les producteurs avec des gros cigares et des limousines monter les marches à Cannes, eh bien en contribuant, vous devenez de-facto co-producteur de ce beau film en devenir, mais ça n’implique pas forcément les marches de Cannes, ou alors hors-saison, vous faites comme vous le sentez… |
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Pour contribuer au financement du film de Lucile, cliquez ici : KICKSTARTER |
Fluide Glacial 100% Moto est en kiosques
480km/h au GPL à moto sur le Lac Salé
Dino Romano est un passionné de belle mécanique, habitué des pages de RAD pour ses différentes préparations, notamment sur base Triumph, ce résident de Grosseto s’est lancé cette fois un défi de taille, le genre de projet qu’on a envie de vivre une fois dans sa vie : battre un record de vitesse sur le lac salé de l’Utah, celui sur lequel Burt Munro et beaucoup d’autres ont forgé la légende. |
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La machine que Dino et son équipe ont assemblé pour ce projet est atypique par son mode de fonctionnement, c’est un quatre new_radmag cylindres de 1000cc (d’origine Suzuki si j’ai bien compris mais ce détail est peu communiqué) mais qui fonctionne au GPL !! |
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Souhaitons leur la plus grande réussite pour ce projet superbe et original, vous pouvez suivre les aventures de toute l’équipe sur le facebook de Dino en cliquant ICI |
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Une DRZ 400 selon Taverne
Ce DRZ400 est entré à l’atelier pour y subir une transformation en profondeur, entre les main de Flo et Chris qui en sont les deux artisans et possèdent toutes les compétences et la créativité nécessaires à ce genre de défi. Pour commencer il font faire en sorte que la fourche soit plus courte de 5cm afin de donner un ligne très différente à cette moto. Un réservoir d’une populaire française avec son bouchon typique vient remplacer le résé d’origine, au prix d’une modification relativement important de son tunnel, la soudure fait partie des cordes à leur arc, pas de souci de ce coté. Ensuite la boucle arrière dégage et un bati de leur conception est mis en place. Une tête de fourche relativement simple au départ est également ébauchée… et puis leur créativité prenant le pas sur la rationalité, ils se lâchent et y découpent le chiffre 4 derrière lequel est placé une grille. |
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Lorsque la nouvelle boucle arrière maison est installée, une mousse de selle sur mesure y est adaptée, puis une sort de bec en alu le prolonge dans lequel vient se nicher le feu arrière à leds. Un bac à batterie qui cachera un peu d’électronique aussi est étudié et soudé sur mesure pour se glisser au chausse-pieds dans ce qui reste de place derrière le moteur. Le silencieux d’échappement de la petite Suzuki est fabriqué maison ainsi qu’un support de plaque latéral qui vient se poser derrière le pneu. Tout est prêt, la ligne est ok, ils peuvent tout démonter pour la peinture. |
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Jaune pour le guidon, la béquille, le ressort d’amortisseur et la boucle arrière, voilà bien un clin d’œil à Suzuki, n’en déplaise à Yamaha USA… Un beau noir brillant pour le réservoir, le cul de selle et la tête de fourche et un camaieu de bleu en forme de vague pour ornementer les flancs du résé, voilà le look choisi par nos deux compères, ces trois nuances de bleu continuant sur le petit dosseret sous forme de trois lignes dynamiques qui finissent remarquablement la moto. Voilà un projet terminé et très satisfaisant, réalisé en interne, avec compétence et passion, ce qui caractérise le boulot des deux Taverniers. Tranquillement, ils placent leur atelier parmi ceux qui comptent en France, depuis trois ans, ils ne comptent pas leurs heures et le résultat en vaut la peine. |
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Retrouvez cette réalisation et les autres actus de Taverne sur leur page facebook en cliquant ICI, il existe aussi un site internet que vous pouvez consulter en cliquant ICI |
Visite chez Degrave Motocycles, la mécanique du cœur.
Amateurs passionnés de belles cylindrées, nous bourlinguons tous azimuts et sans relâche à l’affût de jolies choses, prêts pour l’effet waouw !!! Avec Régis, c’est ce qui s’est passé !

Par le biais des réseaux sociaux et d’un ami commun, Pierre Brancaleone de RAD Magazine, nous avons commencé à échanger. Réunis autour de la passion des belles motos, l’agence See-You aka Claude Fischer s’est mise à suivre le travail de Régis depuis plus de 2 ans avant de le croiser une première fois sur le Salon Auto Moto Classiques qui s’est tenu au Wacken à Strasbourg en avril 2018. Et waouw, bim dans les mirettes ! Les oldtimers présentés ont tous comme point commun d’avoir été restaurés avec minutie, amour et un savoir-faire maitrisé. Et quand des dingues de moto se rencontrent, forcément ça fait des étincelles.
Sur invitation de Régis, nous nous sommes donc rendus en juin à son atelier, situé à Quatzenheim dans le Bas-Rhin. C’était là l’occasion de faire un peu plus connaissance et de plonger dans son univers. Régis s’est posé ici avec ses outils, ses motos et sa famille en 2012. Point de chute, port d’attache, il est finalement arrivé là, après avoir fait ses armes chez les plus grands.

Après un BTS MCI (Moteurs à Combustion Interne), il a travaillé chez Kawasaki, Renault et PSA, poursuivant ainsi pendant près de 10 ans une trajectoire dédiée à la mécanique. Il garde de ces années de formation la satisfaction d’avoir développé de bout en bout des projets qui l’ont mené de Grenade au Cercle Polaire et l’émulation des soirées entre connaisseurs, sous le signe de la bricole et l’expérimentation. C’est d’ailleurs ce goût du réglage, de la réparation et de l’amélioration qui l’anime depuis toujours.
Point de jeux vidéo pour le marmot qu’il était. Son truc à lui, c’était la compétition de voitures radio-commandées, où déjà des notions de mécanique et beaucoup de dextérité étaient de mise.
Il faut dire que Régis baigne dans ce réservoir depuis toujours, on peut même dire que c’est une histoire de famille. Imaginez donc, il a commencé à rouler à 14 ans sur une Peugeot 104 bleue version luxe (la classe au collège*) puis il s’est attaqué à la restauration de sa 1ère mobylette à 15 ans, guidé par son père, depuis il n’a jamais arrêté…

Quand, à 16 ans, il commence à lorgner sur la CB125S 1er modèle de sa mère, rouge et blanche aux chromes parfaits et qui trainait dans le garage de ses parents, il a un vrai coup de coeur… Mais ses parents mettent un gros coup de frein à ses envies et ils préfèrent la vendre arguant d’une tenue de route et une fiabilité des freins aléatoires… Evidemment, c’est une grosse déception !
Tombé amoureux des bécanes, et à défaut de pouvoir en piloter une tout de suite, il passe tout son temps à restaurer (les mains fourrées dans les meules glanées ça et là, ou celles des potes !*) Mais, comme en amour, le temps fait son oeuvre…
A 19 ans, il tient enfin sa 1ère moto ancienne, une Honda CB450 K5 DOHC de 1973, 15000 km, d’origine. Il la bichonne et traverse la France avec, de Arras jusqu’en Savoie, où il effectue son stage de BTS. Un rider était né, le style en prime !
Parallèlement à cela, il continue sur son temps-libre à faire de l’aéromodélisme en miniature, on peut même dire qu’il a été à la pointe de l’évolution de l’électronique avec les 1ers accus LiPo, à en juger par les parutions qu’il a faites dans les revues spécialisées.

C’est tout naturellement qu’il s’est mis à exposer de 1997 à 2009 les différentes restaurations qu’il a réalisées. Pendant cette période, il travaille également à la préparation de motos aux Coupes Moto Légende d’abord à Montlhéry, puis à Dijon. A chaque fois, c’est un succès et son travail est reconnu…Une envie, puis une idée commencent à voir le jour… On n’oublie jamais ses premières amours…
Il démissionne en 2008, continue à rénover des motos pour lui, tout en carburant du ciboulot. Il se lance finalement en 2010, d’abord avec Degrave Techniques Restauration puis crée la structure actuelle Degrave Motocycles. Au début, il s’attelle surtout à de l’entretien, puis il travaille pour des clients qui lui font confiance pour de la restauration. De moteur en moto, il commence à se faire un nom, et pas seulement lors de rassemblements…
Aujourd’hui, l’atelier Degrave Motocycles fourmille d’activité et de projets, tous plus passionnants les uns que les autres. On restaure et on donne une seconde vie à toutes sortes de oldtimers.


• Son deuxième projet de longue haleine, pour lequel il collecte depuis 2009 différents éléments, c’est une Honda CB 750 four K0 de 1970 avec un moteur de 1000 cm3 taillé dans la masse, rampe de carburant Keihin CR, freins Menani, (répliques de tambours Ceriani) tout en magnésium en 250mm à l’avant et 210mm à l’arrière, avec préparation culasse et grosses soupapes, bielles renforcées, pistons haute compression, boîte de vitesses racing (1ère longue, le reste rapproché), 4 mégaphones hydro-formés et réservoir et cul de selle en aluminium, faits main.

Des projets perso auxquels il consacre ses rares moments de libre et qui s’inscrivent donc dans la longueur, car il faut dire qu’on ne chôme pas chez Degrave Motocycles. Régis met un point d’honneur à sous-traiter au minimum et préfère concevoir un projet de A à Z, des peintures moteur aux soudures acier ou alu, en passant aussi par les phases de sablage ou de polissage, tout est fait en interne. Les savoir-faire de l’atelier vont de la confection sur-mesure de câbles de commande, au rayonnage ou même au montage et réglage moteur, parfois même le remontage à partir d’une caisse entière de pièces moto. De la restauration tous azimuts et toutes directions !

Nous vous invitons donc à découvrir le travail et l’univers de Régis au travers des photos que nous avons réalisées à son atelier mais n’hésitez pas non plus à pousser la porte du garage. Qui sait, vous pourriez bien y faire restaurer ou entretenir votre destrier préféré, et Régis ne vous laissera certainement pas indifférent, car comme il le dit lui-même « La mécanique, c’est un peu copier le vivant à notre sauce, jouer avec la physique et la chimie, créer un être vivant de carburant, essence et oxygène ».
Succombez à cette belle mécanique du coeur !
Plus d’images à suivre et à voir sur le site de See-You.Agency en cliquant ICI


Degrave Motocycles
3 route de Hurtigheim
67117 Quatzenheim
06 36 08 48 30
https://www.facebook.com/Degravemotocycles/



